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30 juillet 2011 6 30 /07 /juillet /2011 10:50

Editorial émis sur ce blog avec autorisation.

 

 

 

2012 : UN ENJEU ENORME !

UN ESPOIR POUR LA FRANCE ?

 

 

 

 edito 001Depuis longtemps déjà la France morose, inquiète, désenchantée, en proie au doute, en perte de repères, se cherche et souffre. Notre France plus que jamais malade, notre France qui parfois ne connaît même plus son nom ; notre France, étrangère a bon nombre de ses racines, hésite entre espoir et angoisse, s'interroge entre le goût de la liberté et la peur du désordre…

Cette crise profonde de sens tient à la perte du sentiment d'appartenance collective, à l'affaiblissement de la cohésion nationale, à la disparition de l'esprit civique, à l'incapacité à se projeter dans l'avenir, à la baisse du patriotisme, à la montée du populisme et au délitement du principe du bien commun. Atteinte aussi d'un manque de vision à long terme et d'une insondable impuissance, ruinée par les gaspillages, malade de l’insécurité, minée par les grèves et le chômage, plombée par une dette nationale abyssale, un Etat Providence et un assistanat omniprésent, la France, face à tous ses maux, rêve, espère encore et essaie d'envisager un futur meilleur.

Dès lors, à moins d'un an des élections présidentielles, une seule question hante les esprits. Parmi ceux qui seront demain en lice pour la magistrature suprême, et au-delà des clivages politiques, y aura-t-il un candidat assez inspiré et suffisamment déterminé pour proposer avec force, courage et sincérité aux citoyens un cap nouveau qui redonnera à la France un rayonnement et une puissance aujourd’hui en berne ? Autrement dit, qui osera, devant pareil défi, rompre avec des dizaines d'année d’une pratique politique délétère qui a mené notre pays, sous la férule des oligarchies de droite comme de gauche, dans une impasse si dangereuse qu’elle risque de lui être fatale ?

Sous peu, de nombreux programmes politiques marqués du sceau de l’ambition pour la France, seront soumis à l’examen critique de nos compatriotes avant que, finalement, en mai 2012, les Français choisissent par les urnes.

Quels sont les fondements et valeurs clés pour que la France éternelle, hier encore le phare du monde, puisse le redevenir ?

Oui, pour une Nation l'essentiel tient dans son identité, ses intérêts vitaux et la sauvegarde de valeurs fondamentales, valeurs conquises patiemment par nos aïeux durant des siècles dans la sueur, le sang, la souffrance, les larmes, l'héroïsme et le sacrifice.

Bien que certains le contestent aujourd'hui l'idée de Nation reste une réalité intangible et forte. En effet, le sentiment d’appartenance nationale s’est forgé au long des siècles, pour ne pas dire des millénaires. Il y a là quelque chose d’extrêmement fort qu’on ne peut faire disparaître et qu'on ne peut nier.

A l'automne 2011 de nombreux candidats promettront, s'engageront … Les Français entendront "Tout et son contraire". Ne pourrait-on pas prendre une autre voie ?

Dans un contexte de mondialisation accrue, d'Union européenne dominante et omnipotente afin de promouvoir enfin une politique de rupture, qu'aimerait-on entendre de la part de ces candidats ?  

Au moins évoquer quatre points incontournables et déterminants pour l'avenir :

-la restauration de la souveraineté nationale,

-le rayonnement et la singularité de la France,

-le rétablissement de l'autorité de l'Etat et

-le retour de la parole au peuple français. 

- Restaurer la souveraineté de la France

Aucun pays ne peut aspirer à conserver sa liberté politique, ni mener quelque politique nationale que ce soit, s’il ne dispose préalablement des instruments juridiques de son indépendance d’action. Or depuis 2004, le droit européen prime sur notre Constitution française. Est-ce normal dans un Etat souverain?


En outre, entravée de toutes parts par l’appartenance et la dépendance à l’Union européenne, la zone Euro, l'ONU, l’OTAN, la France n’en finit plus d'accumuler les contraintes, de subir les rigidités d’obligations internationales qui la dépouillent implacablement de sa souveraineté politique, économique, monétaire et militaire.

Sans plus tarder, deux priorités pour la France. D'abord restaurer sa souveraineté face à l'Union européenne, puis son indépendance militaire, en renforçant considérablement son budget défense, ses moyens opérationnels et ses capacités de projection, enfin en examinant l'utilité de sa présence dans l’OTAN. Ensuite, elle doit s'employer à remettre en cause, si nécessaire, la zone Euro si paralysante et stérilisante, puis à dénoncer un traité de Lisbonne contraignant et liberticide.


 Affirmer partout la singularité française et le rayonnement de la France

Alors que son modèle de société et sa civilisation spécifique sont admirés hors de nos frontières, la France semble aujourd’hui désemparée et incapable d’honorer et de transmettre son inestimable héritage multiséculaire. Pourtant le modèle singulier de notre pays repose sur des points d'ancrage intangibles : un héritage historique avec une dimension chrétienne prééminente que la rigueur du principe de laïcité ne saurait altérer; la forte unité d’un territoire acquise chèrement et difficilement en plusieurs siècles ; le poids considérable depuis longtemps d’un Etat puissant et de sa fonction régulatrice ; enfin, un mode de vie ancestral légué et forgé par des générations de Français.

Que faire ?

Entretenir ce legs de l’Histoire auprès de toutes les couches de sa population. Maîtriser effectivement les excès actuels du peuplement de notre pays et de l'immigration incontrôlée qui, culturellement, porte profondément atteinte aux caractères homogènes de sa population.


Afin d'éviter les replis communautaires et de stopper le passage progressif à une société multiculturelle, défendre notre socle identitaire et conserver notre modèle de civilisation.


Imposer enfin sur le territoire à tous les citoyens français notre langue et, hors des frontières, forger une puissante politique de la francophonie.


 Rétablir l’autorité de l’Etat, sans le respect de laquelle le bien commun ne peut se réaliser

Alors que la mondialisation commande et dirige en grande partie notre monde, en raison des féodalités de toutes sortes, médiatiques, syndicales, régionales, communautaires et idéologiques, chacun déplore l’impuissance des pouvoirs publics de notre pays à faire respecter partout l’autorité de l’Etat,

Plus qu’ailleurs, l’Etat a occupé traditionnellement, depuis Colbert, une place centrale dans l’organisation de notre pays, aussi bien dans la régulation de l’économie, le marché du travail, les transports, l’aménagement du territoire, etc.

Le libérer de l’emprise durable de ces baronnies funestes pour redevenir le garant impartial du bon fonctionnement des institutions et rétablir la primauté du droit français sur tous les autres, notamment européen, reste possible.


 Redonner la voix au Peuple français, seul détenteur légitime de la souveraineté nationale
 

A bien des égards, la démocratie n’est qu’apparente en France depuis que ses oligarchies ont partiellement confisqué au peuple français la parole.

Rappelons-nous : Les Français avaient voté massivement "Non" le 29 mai 2005 au traité constitutionnel européen. Pourtant avec mépris, l'Etat bafouant le peuple français a fait, avec le traité de Lisbonne, honteusement voter et ratifier le 14 février 2008 par la voie parlementaire un texte dont le contenu semblable avait été pourtant clairement désavoué trois ans plus tôt par nos compatriotes.

A l’évidence, on le constate, le Peuple français ne dispose en rien du droit de s’exprimer librement sur les questions qu’il juge capitales pour son avenir. L’illusoire référendum d’initiative populaire, instauré en 2010 demeure un affichage sans contenu réel.


Redonner la voix au Peuple français, c’est lui accorder le droit de s'exprimer, lors des scrutins électoraux, c'est aussi comptabiliser le vote blanc. Dans le même ordre d’idées, l’introduction d’une part de représentation proportionnelle dans les assemblées parlementaires ne peut que garantir l’expression équitable de l’ensemble des formations politiques, surtout pour celles qui sont victimes quotidiennement d’un ostracisme médiatique. Il est anormal, aujourd'hui, que des millions de Français ne soient pas représentés au Parlement.


N’en déplaise enfin à nos oligarques, le Peuple français veut pouvoir faire entendre sa voix, partout et à chaque instant. Or, depuis une quinzaine d’années, la liberté d’expression se tarit. Une censure grandissante étouffe insidieusement le débat public et la libre manifestation des opinions individuelles. Pourquoi conserver ces restrictions abusives en matière de liberté d’expression ?


Aujourd'hui donc, la France se trouve à la croisée des chemins. En 2012, l'occasion lui sera donnée de maîtriser peut -être son destin et de retrouver les lustres d'antan ?


Peut-être trouvera-t-elle le candidat providentiel qui, convaincu et sincère, la conduira sur la route du renouveau et de la grandeur. Les Français l'attendent, l'espèrent et le désirent. Sera-t-il au rendez-vous?


 

Général Christian PIQUEMAL

Président de l’Union Nationale des Parachutistes

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commentaires

T
En terminant le message que je viens de vous adresser j'ai, mon Général, oublié la formule de politesse, veuillez m'en excuser. Ce sera "Bonnes fêtes de fin d'année et bonne année 2O12", en<br /> espérant que cette dernière verra notre pays commencer à sortir de l'ornière et retrouver ses valeurs.<br /> <br /> Pierre TEISSEDRE
Répondre
T
Bonjour mon Général,<br /> <br /> J'ai découvert et lu avec intérêt votre éditorial N°217. Enfin, me suis-je dit, quelqu'un, un militaire de haut rang de surcroît, qui a eu le courage d'écrire ce que des millions de Français<br /> pensent des maux dont souffre notre pays, mais qui osent le dire de moins en moins ouvertement, ce qui est fort inquiétant.<br /> Parce que je suis une victime de la décadence morale et démocratique qui règbe en France depuis trop longtemps, décadence que la foultitude de beaux discours prononcés par certains ne parvient pas<br /> à cacher, j'ai voulu témoigner.<br /> En 1966 j'étais, depuis quelques années, gardien de la paix à la préecture de police de Paris. L'on m'avait, pour une faute bénigne, lourdement sanctionné et, par deux fois et d'une manière<br /> détournée, enpêché de participer à des épreuves d'examens pour mon avancement. Et j'étais, hors et au cours de mon service, suivi et surveillé par des individus en civil dont je ne pouvais savoir<br /> qui ils étaient et ce qu'ils me voulaient. De plus, je traînais -ce qui n'était pas le moins pénible- depuis de nombreuses années des ennuis de santé (certains ayant été contractés en Algérie où<br /> j'avais servi en tant qu'appelé durant les évènements)auxquels aucun des nombreux médecins consultés avait été capable d'apporter la moindre solution.<br /> Un jour,n'en pouvant plus, j'explosai. Je le fis en fonction de mon caractère qui est entier et des difficultés que je supportais depuis trop longtemps, espérant, au moins, amener ma hiérarchie à<br /> s'expliquer en ce qui la concernait. Je protestai, comme certains dirent plus tard; des protestations que d'autres appelèrent vétilles.<br /> On me laissa tempêter un certain temps, puis l'on m'"invita" à aller me plaindre auprès du chef de service, un commissaire. Et le piège se referma. Ce n'était pas un commissaire mais deux qui<br /> m'attendaient dans le bureau. Encore une fois, je ne pus obtenir la moindre réponse à mes questions, par contre l'on se dépêcha d'établir une procédure, puis je fus emmené à l'infirmerie<br /> psychiatrique de la préfecture de police et encabané. Le médecin qui me reçut par la suite me dit qu'il ne pouvait pas, vis à vis de l'administration, faire autrement que de m'envoyer dans un<br /> hôpital... Je fus conduit à celui de la Salpêtrière où je restai enfermé durant trois semaines environ.<br /> Lorsque je sortis de cet établissement, je n'étais plus qu'une loque tant physiquement que psychiquement, incapable d'articuler et de marcher sans être soutenu. Au cours du traitement destructeur<br /> qui m'avait été infligé, j'avais un jour trouvé la force de demander à sortir. L'on m'avait répondu que si je sortais dans ces conditions, je devrais m'expliquer avec mon administration...<br /> Deux mois et demi après ma sortie autorisée je pus, tant bien que mal, reprendre mon travail et fus reçu par un chef de service plutôt mal à l'aise. Il me dit que c'était "l'administration" qui<br /> avait voulu que je sois conduit à l'infirmerie psychiatrique.<br /> En tout cas, après mon passage entre les mains des médicastres de la Salpêtrière, il me fallut des années pour récupérer l'essentiel de mes moyens et je n'ai jamais pu obtenir, de la part de ces<br /> gens-là, la moindre explication sensée.<br /> Cette histoire me faisant souffrir moralement, en 1972, afin d'obtenir quelque réparation je la confiai à un avocat puis à un syndicat professionnel, mais tous deux me laissèrent rapidement tomber.<br /> Suivant les conseils de l'un de mes supérieurs hiérarchiques, je m'adressai au Président de la République mais, quelques jours après, j'entrai dans un système de persécutions qui s'amplifia au fil<br /> des années et agit tous azimuts avec la participation en sous-main du syndicat auquel j'avais demandé de l'aide. Ces persécutions ont duré tout le restant de ma carrière et je me demande comment<br /> j'ai pu tenir le coup si longtemps et réussi à échapper, entre autres, à l'internement. Il est vrai que, dans mon service, bon nombre de mes collègues, même s'ils devaient se méfier, étaient<br /> vigilants et que, sur mon lieu d'habitation et ailleurs, des voisins courageux faisaient de même.<br /> Durant ces longues années de lutte contre un système "souterrain", abject et faisant peur à ce qui voulaient m'aider, je me suis défendu comme j'ai pu en me plaignant à des personnages politiques<br /> ou à la presse, mais sans grands résultats. Sur les instances d'un collègue qui ne supportait plus cette histoire, j'écrivis à un certain Malhuret qui était secrétaire d'Etat aux Droits de l'homme.<br /> Cela ne changea rien à ma situation et je n'ai jamais eu la moindre réponse de la part de ce défenseur des faibles et des opprimés.<br /> Je pris ma retraite en 1989 en sachant que, faute de pouvoir faire mieux j'imagine, l'on m'avait fiché comme malade mental (d'aucuns avaient eu le courage de m'en avertir et d'autres me l'ont<br /> rappelé depuis). Je quittai donc la police en sachant que je n'étais toujours pas à l'abri du danger, d'autant que je ne voulais pas partir en province comme certains me le conseillaient. Cela<br /> s'est vérifié depuis.<br /> Voici près de deux ans que j'ai fini d'écrire ce que j'ai vécu (de nombreuses personnes, policiers compris, m'avaient depuis longtemps pressé de le faire). Depuis, j'ai présenté mon bouquin à<br /> plusieurs éditeurs, mais aucun ne l'a retenu, pourtant certains s'étaient, dès le début, montrés très intéressés. Il est vrai que, quelques temps avant mon départ à la retraite, un collègue que ma<br /> situation semblait amuser s'était fait un plaisir de me dire que je ne trouverais personne pour me publier...<br /> <br /> Moins que quiconque je n'ai pu oublier que, lorsque j'étais soldat, ceux qui me commandaient étaient d'abord des hommes avec lesquels je pouvais m'expliquer le cas échéant et non des rouages<br /> obéissant à des individus restant dans l'ombre et se faisant appeler "armée", par exmple. Dans la police, personne n'a jamais eu le courage de me dire qui se cachait derrière le mot<br /> "administration" ni même pourquoi l'on me faisait des misères au lieu de me proposer quelque réparation.<br /> <br /> Début 2009, à la suite de la réception d'un document émanant du secrétaire d'Etat aux Anciens Combattants et relatif à la disparition du dernier soldat de 14/18, je remerciai cette personnalité et<br /> lui fis part de mon histoire. Elle me répondit qu'elle transmettait ma correspondance au ministre de l'Intérieur. Ce qui fut fait, puisque plusieurs mois après ce dernier m'écrivit pour me dire que<br /> ma demande serait examinée. Voici bientôt deux ans de cela et je n'ai pas eu l'ombre d'une nouvelle à ce sujet. Sans doute examine-t-on toujours ma requête...à moins que l'on attende que mon<br /> cercueil soit fermé pour pouvoir fermer le dossier, ou bien je ne suis pas assez haut placé dans la hiérarchie sociale pour avoir droits à quelques égards.<br /> Comment ai-je pu, dans ce pays, tant subir et, arrivé au soir de ma vie, devoir encore supporter le silence, l'indifférence de ceux dont le rôle est de veiller au respect de la démocratie?<br /> La France est pourtant le berceau des Droits de l'homme?<br /> <br /> Pierre TEISSEDRE
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R
<br /> Bien mon général<br /> Il est rare de constater que la "hiérarchie" (surtout retraitée )ose dire avec réserve et diplomatie ce que pense beaucoup de Français . Un écrit encourageant et , peut-être , porteur d'espoir. Mes<br /> respects.<br /> R.R<br /> <br /> <br />
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C
<br /> MERCI MON GéNéRAL DE DIRE TOUT HAUT CE QUE BEAUCOUP DE NOS CONCITOYENS PENSENT TOUT BAS.<br /> MAIS JE NE DéSESPèRE PAS DU PEUPLE FRANCAIS LORSQU'IL SERA DEVANT LES URNES EN MAI 2012.<br /> RASSEMBLONS NOUS POUR QUE NOTRE FRANCE RETROUVE SA GRANDEUR DANS LE RESPECT DE SES INSTITUTIONS ACTUELLEMENT SOUVENT BAFOUéES.<br /> Respectueusement<br /> Claudine Chaintrier-Cormerais<br /> <br /> <br />
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