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5 novembre 2010 5 05 /11 /novembre /2010 12:10

La lettre est en bas de page.

 

 

 

 

 

Que peut bien représenter de nos jours,pour les plus jeunes, la date de l'arrêt des hostilités en Algérie.

 

Quelques explications.

 

Début 1962,c'est l'époque des dits"accords d'Evian" avec d'un côté les représentants du gouvernement français,de l'autre,les représentants du FLN,le GPRA(gouvernement provisoire de la république algérienne,créé le 19 septembre 1958).La guerre dure depuis la "Toussain Rouge",déclenchée le 1er novembre 1954.


18 mars 1962-Signature des accords d'Evian.
 
La situation du côté du FLN:
Le gros des troupes de l'ALN se trouve bloqué par les barages, en Tunisie et au Maroc,l'ALN est alors commandée par le colonel Boumédienne qui a pour aide de camp le capitaine Bouteflika,le président de l'Algérie d'aujourd'hui.


En janvier 1960
le colonel Houari Boumédienne est nommé chef d'état-major de l'ALN(Armée Libération Nationale).En decembre 1959 les militaires (FLN)entrent en majorité dans la composition du CNRA,un nouvel état major est créé,l'EMG,état major général, commandé par le colonel Boumédienne.

Des differents apparaissent  entre Boumédienne et le GPRA,principalement sur le commandement des wilayas que le GPRA veut conserver alors que l'EMG revendique. ce même commandement.Boumédienne constitue une nouvelle faction en cherchant des alliés parmis les chefs historiques détenus en France.


Le capitaine Bouteflika se rend à Aulnoye en décembre 1961 et rallie Ben Bella au camp des militaires.(Ben Bella veut une Algérie musulmane).


C'est donc dans ces conditions que de Gaulle traite avec le GPRA,Les représentants de l'EMG vôteront plus tard contre les accords d'Evian en février et mai 1962, l'ordre du jour de Boumédienne sera-''le cessez le feu n'est pas la paix.......la lutte continue jusque la révolution....


Les accords d'Evian ont amené le gouvernement Français à se décharger de ses responsabilités en Algérie sur le GPRA et autres personnes qui  ne pouvaient ou ne voulaient pas  assumer ces responsabilités
Des tensions internes entre les différentes factions  ont empéché la prise de pouvoir immédiat par le FLN;La réunion du CNRA à Tripoli en mai/juin 1962 qui avait pour but la mise en place d'un programme et d'une nouvelle orientation politique fut un échec.Le GPRA était contesté par Boumédiene et par Ben Bella,respectivement chef de l'état major de l'ALN et responsable du bureau politique.
Le cessez le feu a fait croitre les tensions entre les factions du FLN,Boumédiene qui commandait l'armée des frontières(celle qui était stationnée en Tunisie et au Maroc)tandis et le GPRA qui avait de son côté sa propre armée de partisans,moins nombreuse.


Le pouvoir fut pris par ,l'armée des frontières du colonel Boumédiene, mieux organisée,plus puissante,  les négociateurs algériens des accords d'Evian on été écartés,(l'éxecutif qui avait la responsabilité du maintien de l'ordre et une souveraineté provisoire jusqu'au resultat de l'autodétermination n'avait plus de pouvoir),les garanties données aux européens et musulmans pro-français disparurent

.
Le 30 juin,Ben Bella se désolidarise du GPRA.Pour lui,les accords d'Evian n'étaient pas le Coran,donc,n'avaient pas de valeur.

Le 1er juillet c'est le référendum pour l'indépendance
Le 4 juillet le GPRA s'installe à Alger,présidé par Yousouf Ben Khedda.
Le 5 juillet,indépendance de l'Algérie.

Les 5- juillet massacres de civils européens à Oran pendant que l'armée française sous les ordres du général Katz reste l'arme au pied.Un exemple de massacre perpétré sur une communauté sans défense en présence d'une armée qui laisse assassiner ses ressortissants sans intervenir.Oran a été le dernier bastion OAS**** mais au moment des événements ses commandos avaient quitté les lieux,plus de la moitié des Européens étaient aussi partis,environ 100.000 personnes.
****(Un accord FLN-OAS du 17juin 1962 mettait fin aux violences réciproques).


Fin aout les forces de Boumédiene se dirigent vers Alger en livrant des combats aux hommes de la wilaya 4 et de la wilaya3 qui leur refusent le passage,l'opération fit un millier de morts.


.Le 25 septembre c'est la proclamation de la république algérienne,Ben Bella devient le président du conseil et dirige ensuite le FLN.


Le 8 octobre,l'Algérie adhère à l'ONU


Des alliés de Ben Bella le lâchent alors.Ferhat Abbas président de l'assemblée constituante s'éloigne,Boudiaf quitte le FLN pour créer le PRS(parti de la révolution socialiste )ce qui lui vaudra un séjour en prison,Khider démissionne du secrétariat général en avril 63,Aït Ahmed crée le FFS(front des forces socialistes) et déclanche une insurrection en Kabylie qui fait des centaines de morts..Tout cela amène Ben Bella à instaurer un parti unique ,des milices sont alors créees pour faire contrepoids à l'armée.

Le 8 mars 1963,le code de la nationalité qui ne reconnait comme algérien d'origine que les arabo-musulman est mis en place,plus question maintenant d'une Algérie multiculturelle, plus de place pour les pieds-noirs.


Ce code de 1963 refuse la nationalité d'origine aux pieds-noirs et réintègre dans le statut musulman les brebis égarées.La nationalité d'origine est strictement définie défini par l'ascendance musulmane.Le mot ''algérien'' en matière de nationalité d'origine s'étend à toute personne dont au moins deux ascendants en ligne paternelle sont nés en Algérie et y jouissent du statut de musulman.Cette définition est reprise dans un nouveau code en 1970,du 15 décembre,article 32.
Donc,tout algérien est ainsi ''récupéré''par ses ancêtres,et entre dans le statut civil de droit commun du droit musulman.Ceux ci sont séparés des algériens d'origine française qui doivent,eux,pour échapper au statut de droit musulman prendre la nationalité française.
Les harkis du Bachagha Boualem restés algériens ont donc été considérés comme des traitres,quand aux pieds-noirs qui avaient adhéré à la cause des nationalistes,ceux ci ont été mis à part de la masse des musulmans,parce que relevant de la nationalité par acquisition.

                       L'Algérie multiculturelle des accords d'Evian est morte.


Il faut aussi se souvenir des supplétifs de l'armée française,des harkis, qui ne pouvaient compter dans cette sitation que sur le secour de l'armée française,qui avait reçu ordre de rester l'arme au pied,pendant que des dizaines de milliers se faisaient massacrer et tuer.Seules,environ,90.000 personnes(familles comprises) purent gagner la France où elles furent parquées dans des camps durant des décennie

Aprés le cessez le feu,jusqu'au 1er mai 1963,3098 enlèvements d'européens ont été recensés,969 on été retrouvés vivants,et 306 morts.
A ce chiffre il faut ajouter,toujours aprés le cessez le feu,152 militaires tués,422 bléssés et 162 disparus.

Quand aux harkis
dans le livre '' les mensonge de la guerre d'Algérie'',page 438 -de l'aveu même de Ben Bella,la population visée représentait 500 à 600.000 personnes,si l'on s'en tient aux confidences de Krim Belkacem,sur les 220.000 musulmans abattus par l'ALN ''en dehors des combats''150.000 auraient été exécutés après le cessez le feu,et l'auteur précise,c'est aussi le chiffre retenu par les experts auprès des tribunaux ayant à connaître les crimes  contre l'humanité.
A ce chiffre il faut ajouter,aprés le cessez le feu,152 militaires tués,422 bléssés et 162 disparus.

 

 

 

Pour mémoire-de nos jours,des drapeaux français sont arrachés,brûlés,et remplacés par des drapeaux algeriens,en France.

 

 

                                     Lettre du Président National UNP.

 

                                                    Bonjour à tous,

Le 29e Congrès national de la FNACA s'est déroulé à Dijon, les 8, 9 et 10 octobre derniers.
La cérémonie patriotique s'est déroulée devant la stèle en présence du préfet de région et du directeur national de l'ONAC.
En revanche - fait capital et exceptionnel - notre secrétaire d'Etat Hubert FALCO a eu le courage et les " c…" de ne pas venir. Je l'en félicite !
Face à cette absence, des orateurs de tous les bords politiques, hélas, se sont succédé à la tribune et ont souligné et regretté l'absence de Hubert Falco. Qu'on en juge !
François Sauvadet (Nouveau Centre), président du Conseil général de la Côte-d'Or a souligné : "Vous avez combattu au nom de la liberté, vous avez droit à la reconnaissance! La reconnaissance, ça passe par la présence. Je regrette certaines absences et je le ferai savoir".
On peut retenir aussi l'intervention de François Patriat, président du Conseil Régional : "Je n'épiloguerai pas sur l'absence du ministre ! Les combats que vous menez sont justes. La région Bourgogne sera à vos côtés dans vos actions pour le devoir de mémoire et vos revendications".
Les rapports se sont terminés par la conclusion du Président national de la Fnaca, Wladislas Marek face à 1.200 présents dans l'auditorium qui a dit :
"Ce congrès national a été l'occasion pour les adhérents de la FNACA présents de faire le point sur la situation des anciens combattants d'Afrique du Nord et de réitérer leur indéfectible choix du 19 mars comme date de commémoration des victimes de la guerre en Afrique du Nord".
Aussi, le président Wladislas Marek a adressé la lettre en pièce jointe au Président de la République. Elle montre clairement que la FNACA ne désarme pas. Elle caresse toujours l'espoir d'imposer la date du 19 mars comme seule date officielle de la guerre d'Algérie.
Ne le perdons pas de vue dans notre combat d'opposition frontale à la FNACA.
Fidèle amitié para.
CP
Président national UNP



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commentaires

M
<br /> Merci pour ces précisions,bien difficiles à trouver.Cette période bien trouble de notre histoire devrait donner à réfléchir aux responsables des pays d'Europe Occidentale sur certains problèmes<br /> pourtant bien d'actualité.<br /> Mais ils semblent bien ignorants dans ce domaine.<br /> <br /> <br />
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J
<br /> Chers Camarades dans vos commentaires vous indiquez "après le 19 Mars ;152 militaires tués et 162 disparus "il faut préciser à mon avis A prés la date officielle de la fin de la guerre d'Algérie le<br /> 2 juillet 1962, il est à déplorer plus de 500 militaires « morts pour la France » en Algérie, dont plus de la moitié ont été tués ou enlevés par l'ALN.<br /> D'après le Service historique du ministère de la Défense, il est constaté :<br /> En 1962 : 1 039 militaires morts (540 appelés et 209 engagés).<br /> En 1963 : 122 militaires morts (74 appelés et 18 engagés).<br /> En 1964 : 46 militaires morts (15 appelés et 17 engagés).<br /> Les derniers "Morts pour la France" justement en Décembre 64 ce qui pourrait justifier la date de commémoration en ce Mois Sans parler des milliers de Français (FSE) et (FSNA) supplétifs inclus<br /> enlevés et tues après le 19 Mars en violation des "accords d'Evian"<br /> "JF Paya" classe 54/2 Historien voir sur GOOGLE<br /> <br /> <br />
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