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2 juin 2011 4 02 /06 /juin /2011 18:11

 

Mais à part ça.........

 

Le maire de Sevran réclame des «casques bleus» Voir l'article sur ce lien:link

 

 


 

 

                                                   hier           aujourd'hui         demain

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1 juin 2011 3 01 /06 /juin /2011 10:55

Une fois de plus,Jean Munot nous aide à faire vivre ce blog.Après son premier texte sur son passage en Algérie,sa rencontre avec les paras du 3°RPC et le colonel Bigeard la nuit de noël de l'année 1955,il nous écrit une anecdote qui se situe après le retour du 13°RDP d'Afrique du Nord.


lien vers le 1er texte:  (22)Jean Munot-« Nuit de Noël du 24 décembre 1955 en Algérie » avec rencontre du Colonel Bigeard et des Paras du 3°RPC.


 

                                                                               **************************

 

En 1963,le 13°RDP,en garnison a Castres est dissous en tant que Rgt de Cavalerie Aéroporté pour etre recrée en "Rgt Interarmes de recherche du renseignement dans la profondeur",avec comme garnisons Nancy-Dieuze et Langenargen qui se trouve aux sein des FFA sur les bords du lac de Constance,le Bodensee et en Juillet -Août,nous "débarquons venant d'horizons différents et d'armes différentes pour constituer le nouveau Rgt,nous gardons l'appellation de 13 Rgt de Dragons Parachutistes,l'étendard et les traditions de l'ABC,ce qui n'est pas une mince affaire car pour prendre mon exemple alors que j'appartiens a l'infanterie Métropolitaine et que je suis Adjudant chaque Dragon qui me parle ne me dit pas "mon Adjudant" mais "Mon Lieutenant",suivant une tradition qui remonte au 1er Empire,mais petit a petit nous nous mettons au "diapason",changeons la couleur de nos galons et prenons la mesure de nos fonctions,le tout dans une fraternité interarmes du meilleur aloi.Ma fonction au Rgt est celle d'artificier-comptable munitions et de ce fait je "travaille" a l'ECS.Mes soutes a munitions seront dans un premier temps installées a la caserne Drouot,puis a la caserne Blandan ces deux casernes étant a Nancy,en attendant qu'une soute soit construite a Dieuze et des qu'elle sera agencée-septembre 63-je prendrais mes pénates a Dieuze,allant chercher les munitions et les explosifs (que nous faisions péter a tout va) au Fort de Domgermain a Toul puis par la suite a Mars la Tour,ce qui n'était pas la porte a coté,mais a "coeur vaillant rien d'impossible" et puis de toutes les façons c'etait mon "job" et il fallait assumer avec toute la rigueur nécessaire de façon a ce que les entraînements aux tirs et les maniements d'explosifs,qui étaient pratiquement journaliers -diurnes et nocturnes- soient assurés.
En 1964,le Rgt avait "pris ses marques",les équipes de recherche étaient déjà au top,et les manoeuvres interalliées se succédaient les unes aux autres,avec les Allemands les Américains les Britanniques qui reconnaissaient que le 13 "c'etait pas du pipeau",mais une unité de première valeur,qui de temps en temps leurs donnaient "du fil a retordre".


                            1967-13°RDP Dieuze-Jean Munot décoré de la Médaille Mil

Et les unites avec qui le 13° "travaillait",savaient que le Rgt n'était pas un Rgt de parade mais une unité d'élite dont les actions étaient reconnues.Dans le courant du mois de juillet 1964,une manoeuvre interalliée etait programmée et le 13° etait l'unité chargée de la "monter".Elle consistait a "larguer" des équipes sur divers endroits,tenus secrets,de la Moselle et le but,pour cette manoeuvre,etait que les équipes rejoignent un lieu situé a proximité de Dieuze,le plus rapidos possible,sans se faire repérer et pour ce faire calculer les itinéraires les moins repérables ,jouer les "sioux" et si cela etait faisable utiliser divers moyens de transport qui auraient bien voulu les prendre a bord.Evidemment si il n'y avait pas eu d'arbitrage cela aurait été une partie de rigolade,surtout pour des unités entraînées,mais voila,un réseau de "chouffeurs" avait été disséminé a divers endroits avec mission de les repérer afin de rendre compte du déroulement des opérations.J'avais,avec d'autres cadres Officiers et S/officier,été désigné pour jouer le rôle d'arbitre,dans un secteur donné et je m'étais préparé a accomplir la mission qui m'était impartie.Le Rgt avait trois escadrons de recherche qui manoeuvraient,le 1° le 3° et le 11°-escadron d'instruction,mais qui avait en son sein des équipes de recherche- et le 2° de Langenargen (FFA) -la il faut que j'ouvre une parenthèse en ce qui concerne cet escadron-En effet,lors de la mise sur pied du Rgt,le 2°Esc avait eu des personnels,volontaires pour intégrer le Rgt,mais qui etaient pratiquement sur place car ils appartenaient a la 7° Cie Commando du 129° Rgt d'infanterie basé a Coblence,sur les bords du lac de constance,non loin de Langenargen et la particularité de cette Cie Cdo etait qu'ils etaient breveté Paras Allemand,brevet passé a l'Ecole des TAP allemande située en Bavière et ou nous irons au fil des années nous aussi passer ce brevet,et resultat des courses ils durent aller a Pau recuperer la "Plaque a Vélo",ce qui etait en fait qu'une remise a niveau-,donc les consignes prises je me préparais a assurer ma mission afin de fixer les règles de l'arbitrage,une réunion avait eu lieu et il avait été défini,pour chaque arbitre,une zone qui lui etait impartie et les conditions "de travail",ces conditions stipulaient que nous devrions travailler en "pékin" ( en civil ) et avec notre propre véhicule de façon a ne pas etre répérés,les équipes qui manoeuvraient ne savaient pas qu'un arbitrage avait été mis en place mais savaient qu'ils seraient jugés sur la manière de se déplacer sans se "faire remarquer",il nous avait été indiqué les heures ou nous devions opérer,cela s'échelonnait entre 03h du matin jusqu'à,grosso-modo,09/10h du matin de façon a ce que les équipes puissent avoir ,après largage, parcourues un certain nombre de Km.Il faut se dire qu'en 1964 les équipes de recherche etaient au premier stade de ce qui par la suite deviendra une spécialité a part entière effet a cette époque,primo les voilures n'étaient pas des voilures permettant comme cela ce passe de nos jours,de sauter a des + 4000M et faire,de nuit,en vol relatif,plus de 35Km et se poser pile a l'endroit prévu dans le silence le plus absolu .Secondo, en 1964, les sauts etaient des sauts a ouverture automatique,et non pas en ouverture commandée,donc pour cette manoeuvre les zones de sauts de nuit,sauf exceptions,etaient pratiquement les mêmes que celles sur lesquelles nous sautions et celle ou ,le Rgt sautait le plus etait celle de Delme.A la réunion il nous avait été indiqué que les brigades de gendarmerie se trouvant dans le secteur opérationnel etaient elles aussi "sur pied de guerre" et que nous pouvions,le cas échéant,donner des rens en téléphonant des brigades au PC opérationnel de Rgt.La zone qui m'était impartie se trouvais placée entre Moyenvic-Vic sur Seiile-la N74 sur Salonnes-Chateau Salins-plus au nord en longeant la foret d'amelecourt Brehain,puis retour sur la D21 Fresne en Saulnois,Driocourt,Donjeux (près de Delme)et retour via Chateau Salins,de quoi tourner et regarder et noter afin, la manoeuvre terminée, de rendre compte au "debriefing" qui aurait lieu pour en tirer les enseignements nécessaires et améliorer tout ce qui pouvait l'étre.Tout cela "engrangé" j'allais recuperer une paire de jumelles,entrais a la maison pour me mettre en civil,préparer ma voiture,une PL 17 "Relmax Tigre" qui mine de rien "montait a 150KMH,préparait des munitions roboratives (thermos de café,sandwichs-jambon beurre  sauciflard et fruits)et vers 02H00 du mat prenais la direction de ma zone de surveillance .
Arrivé sur ma zone de surveillance,je commençais a "chouffer" pour essayer d'apercevoir, autant que faire se peut,si une ou des équipes etaient dans les parage,j'en avais vu une,je pense que c'était des Allemands, aux alentours du bois de Damelecourt et une autre qui crapahutait après Chateau-Salins,mais de nuit et surtout qu'en ce temps la la circulation etait "réduite" a sa plus simple expression et que les gars qui entendait un bruit de moteur etaient plus enclins a se "planquer" que d'aller faire les zouaves devant les phares d'une bagnole,ce qui etait de bonne guerre,surtout quand l'on appartiens a des unîtes spécialisées dans la recherche du renseignement il faut pour réussir a mener sa mission a bien etre le "plus discret possible" et jouer "l'homme invisible",je continuais donc a rouler sur les itinéraires,m'arrêtant,zieutant,et de fil en aiguilles,vers 05h30 j'arrivais au carrefour de la route venant de Metz,Delme vers Chateau-Salins,la D955 et la D21 car j'arrivais de la direction de Fresnes en Saulnois ou j'avais longuement grenouillé aux bords de la foret de Gremecey et arrive au carrefour j'arrêtais ma voiture pour me "caler l'estomac",tout en "épiant",et me tapais un gorgeon de caoua et mastiquais un de mes sandwich,bien calé,mes jumelles prêtes a déceler tout ce qui aurais pu etre une équipe vadrouillant dans le coin. Au alentours de 06h30 je voyais,venant de Delme,arriver une "juvaquatre" de la Gendarmerie qui s'arrêtait au carrefour ou je stationnais et les trois Gendarmes qui occupaient le véhicule regardais ma PL 17 avec "suspicion" -ce qui n'est en rien le prénom d'une jolie Hispanique-,je descendait de ma "chignole" et allais me présenter et comme ils etaient "dans le coup" nous avons commencé a discuter sur ce que nous avions remarqué et patati et patata et,il devait etre 07h15 ou 07h30 arrivait venant de la direction de Delme un fourgon Citroen,le meme que celui de "Louis la brocante".

Les gendarmes voyant arriver le fourgon genre "Louis la brocante" décident de l'arrêter afin de vérifier si a l'intérieur ne se trouvait pas une équipe d'auto-stoppeurs profitant de l'occase-la je voudrais rappeler que ma mission etait de "scruter le paysage" afin de déceler les équipes qui crapahutais sans prendre des précautions de sûreté,de camouflage et iraient bon train sans se soucier qu'on puisse les déceler,mais il faut aussi se souvenir que les équipes avaient aussi le droit de remplir leur mission par tous les moyens de locomotion,automobiles,camions,train etc etc,pour ce qui en etait du transport ferroviaire de ce coté la je n'avais pas de soucis a me faire car il n'y avait pas,il n'y en n'a toujours pas,de chemin de fer reliant Metz a Dieuze,donc j'étais rassuré car j'etais sur que les équipes ne joueraient pas les Sgt/Chef Chaudard et les transmetteurs Pithivier et Tassin qui avaient "piqués une loco au cours de l'un des épisodes du film la 7°Cie" ,pas plus qu'ils emprunteraient une bécane déguisés en vert comme le "gus" de la "pub cetelem",la on est dans "l'irréel,mais nous allons retourner dans le réel.
Pour ce qui en etait du matériel roulant je n'avais aucune prérogative pour les arrêter et vérifier la cargaison,alors que pour ce qui concerne les militaires de la Gendarmerie ca entre dans le cadre de leurs fonctions-donc ils font signe au conducteur de se garer,celui-ci fait semblant d'obtempérer et arrive a notre hauteur au lieu de stopper il donne un coup de volant accélère a fond et file comme une flèche,enfin il essaye de filer a toute berzingue,et nous laisse,un court instant,quelque peu ahuris et fonce vers Chateau-Salins.Aussi sec les Gendarmes montent dans la "juva",puis le chef d'équipe me dit,mon Adjudant si on lui cavale après avec votre voiture on va vite le coincer,je dis d'accord,il n'y a pas de problèmes et deux Gendarmes montent avec moi,le troisième suivant avec la voiture de la Gendarmerie et nous démarrons en trombe, faisant crisser les pneus,a la poursuite du gus qui voulait se faire la belle.
Nous foncions donc a la poursuite du fourgon,en gros du croisement de la D21 a l'endroit ou l'on attaquais la descente sur Chateau Salins il y avait,entre 900m et 1km et ce qui etait étonnant,vu la vitesse a laquelle nous roulions,c'est qu'il n'y avait pas plus de fourgon que de beurre en broche,ce qui etait plus que suspect,mais l'heure n'était pas au suppositions mais a l'action et de ce fait nous roulions vers Chateau Salins et descendions la descente qui y menait,une descente toute en lacets serrés,alors que nos jours elle a été largement améliorée,agrandie,virages largement plus larges(c'est une litote),alors qu'il fallait que je me cramponne au volant,heureusement qu'il n'y avait pratiquement pas de circulation,autrement bonsoir les dégâts,nous etions au milieu de cette foutu descente quand le Maréchal des Logis-Chef,qui commandait,me dit ,mon Adjudant arretez-vous nous allons faire demi-tour,je lui dit bien,et en deux temps trois(ou quatre)mouvements nous voila repartis en sens inverse direction Delme,nous etions arrives en haut de la cote et le Gendarme me dit,prenez le petit chemin qui est sur votre droite et nous allons voir car a l'allure ou nous roulions nous aurions du rattraper cette foutu camionnette,donc je m'engageais dans ce qui etait un sentier et au bout de 3 ou 400m que voyons nous ????,devinez quoi???, ,le fourgon de "Louis la brocante".Arrive a proximité les Gendarmes descendent,se dirigent vers le bahut,chacun d'un coté et,surprise,personne dans la camionnette,je descend de ma "chignole",arrive a leur hauteur et force est de constater (et non pas l'inverse qui est une contrepetterie)ouallou,il n'y a que dalle,nous nous grattons l'occiput,chacun de son coté,et tout a coup,l'un des Gendarmes dit "regardez en bas-(si nous avions regardé en haut,nous aurions vu la cime des arbres et peut-etre le mec déguise en gorille,mais G.Brassens n'etait pas la)et que voyons nous,la je vous le donne en mille ???.le gus qui se carapatait a travers les lacets de la route vers,a priori,la bourgade de Chateau Salins.
Effectivement le conducteur du fourgon descendait,coupant la route,vers le bas pour,sans doute, essayer de se planquer dans la foret proche,sauf qu'il n'avait certainement pas vu les Gendarmes de Chateau Salins qui rappliquaient avec leur véhicule car le Gendarme qui etait resté dans la "juva" avait donné l'alerte et resultat des courses avaient proprement "guaulé" le gus.Vu que les heures défilaient a vitesse grand V,je prenais congé des Gendarmes et continuais la mission qui m'avait été impartie,mais j'avais beau tourner et retourner j'avais pleinement conscience que c'etait peine perdu car ils ne m'avaient pas attendus ce qui etait normal.Donc en fin de mission je regagnais Dieuze,et passant devant la Gendarmerie de Chateau Salins je m'arrêtais et demandais aux Gendarmes ce qui c'etait passé et j'appris que le gars qu'ils avaient appréhendé,avait,de bonne heure ,"piqué" le bahut a Metz pour se rendre a Strasbourg,manque de pot,pour lui,il etait tombé sur les représentants de l'ordre faisant partie de l'exercice et s'était fait "niquer le burnous".En arrivant et avant le "debriefing" je rendais compte,comme il se doit, que cela ne m'avait pas empeché de remplir ma mission et donnais les renseignements sur les equipes que j'avais repérées (deux ),puis le debriefing eu lieu et l'exercice termine rentrais at the home.Quelque jours après le commandant d'escadrons me transmettait les félicitations du Chef de Corps pour avoir aidé les gendarmes a arrêter un voleur de voiture,ce qui a l'epoque n'etait pas chose courante,alors que de nos jours ca deviens pratiquement une habitude. Voila narré cette histoire au 13°RDP.

Jean Munot-jeannot pour les amis.

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1 juin 2011 3 01 /06 /juin /2011 07:18

Nos Anciens nous ont prêté leurs insignes de collection pour diffusion.Un grand merci à eux.Les noms ne seront pas mentionnés ,seules leurs initiales apparaitrons en bas à gauche de chaque image.
Les images sont mises intentionnellement dans le désordre.Quelques indications  ajoutées principalement les marques des fabricants

 

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31 mai 2011 2 31 /05 /mai /2011 16:24

Vidéo YouTube:de iandrettax

 

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31 mai 2011 2 31 /05 /mai /2011 08:03

Texte transmis par Eugène Legal:UNP Tionville.Ancien du 11°CHOC.

 

ce texte est paru dans "Azur et 0r" nr 151 octobre 2004.

et dans la revue "Qui Ose Gagne 11ème CHOC:avril 2010.

 

sur hugette. 1

sur hugette. 2

 

 

Extrait du livre de Geneviève de Galard

"Une femme à Dien Bien Phu"

 

......Ils attendent aussi avec impatience des nouvelles du lieutenant Desmaizières évacué la veille,après avoir été grièvement touché le 26 mars lors d'une opération déclenchée pour dégager "Huguette6".Voyant le médecin du bataillon débordé,Desmaizières se dirige vers l'antenne et,malgré sa blessure au visage et au thorax,il trouve le moyen d'aider,au passage,un légionnaire qui peine à monter sur le blindé qui doit l'évacuer.

Lorsqu'il arrive à l'antenne,le docteur Grawin découvre un immense trou sanguignolent à la place de la bouche."La peau du menton et des joues pend déchiquetée sur sa poitrine qui se trouve couverte d'une passementerie rouge,gluante,ponctuée de fragments de dents et d'os.Ce spectacle est effrayant.....".C'est le docteur Gindrey qui,le voyant s'asphyxier,effectue la trachéotomie salvatrice.

Mais les émotions ne sont pas finies pour Desmaizières.Au moment ou le capitaine Bouguereau,pilote du premier des trois Dakota qui se posent cette nuit là,remet les gaz,à cause des obus qui se rapprochent de plus en plus de l'avion,ma camarade Paule Bernard,convoyeuse à bord,s'aperçoit qu'un blessé est encore dans le GMC et le fait embarquer,au grand soulagement de Desmaizières,qui ne pouvait appeler et voyait avec angoisse le moment où l'avion partirait sans lui.Une fois dans l'avion,il attire l'attention de Paule,en lui montrant la fiche attachée à son cou,et elle reconnait alors dans ce blessé au visage caché par un énorme pansement un bon copain connu au Sahara.Tous les hommes du 1er BEP sont heureux d'apprendre que l'évacuation s'est bien passée et que la vie de Desmaizièrers n'est pas en danger....

 

Après une longue période de soins et de multiples interventions chirurgicales,il fait la connaissance dans l'hôpital ou il est soigné,l'hôpital Foch de Suresnes,de Gabrielle,une jeune infirmière qu'il épouse en juillet 1955,tout deux vivront ensemble plus de cinquante quatre ans.

En mars 1955,rétablit de ses blessures il quitte la Légion et intègre le 11ème Bataillon de Choc,bras armé des services spéciaux.

 

Il quitte le service actif en 1980 avec le grade de colonel,il est alors commandeur de la Légion d'Honneur et commandeur de l'Ordre National du Mérite,cité à sept reprises,titulaire de la Croix de Guerre des Théâtres d'Opérations Extérieures ainsi que de la Croix de la Valeur Militaire.

 

Atteint d'une maladie grave,il est admis à Institution Nationale des Invalides,le 29 juin 2009,il a 85 ans.Il décède le 11 novembre de la même année.

 


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27 mai 2011 5 27 /05 /mai /2011 20:24

Le padre Jullien de Pommerol est nommé aux Antilles et  publie une lettre ouverte au ministre de la Défense.

 

Après sa dénonciation sur la  déférence de l'Armée française envers l'islam en Aghanistan,la padre s'adresse cette fois au ministre de la défense M. Gérad Longuet qui conteste l'exactitude des faits rapportés par Julien de Pommerol.

 

Lien vers l'article concerné sur notre blog :   Aumônier,Légionnaire et Parachutiste.

 

 

 


 Monsieur le Ministre, Après la publication malheureuse, sur Internet et dans la presse, de mon rapport de fin de mission en janvier dernier, j'ai délibérément choisi de garder le silence et de refuser toutes les sollicitations (articles, conférences, etc.), afin de laisser les autorités militaires et vos services travailler et enquêter dans la sérénité, attendant d'être moi-même interrogé.
 Cela me semble aujourd'hui vain, puisque vous publiez, au Journal officiel du 17 mai 2011, une réponse à la question écrite de Monsieur le député Bouchet (question n° 100539 au JO du 22/02/2011), dans laquelle vous mettez en cause l'exactitude des faits que je rapporte, sans que jamais je n'aie été entendu par ceux qui ont mené les enquêtes aboutissant à cette conclusion. Ni les autorités militaires, ni la DPSD, ni vos services, personne ! Quelle étrange façon d'enquêter…
 J'aurais pourtant pu vous préciser le sens de ma démarche. Je le fais donc ici, et publiquement, puisque mon honnêteté est maintenant mise en cause pu bliquement. Ce que je dénonce dans le rapport n'est en fait que le prolongement de ce qui se passait il y a vingt ans, lors de la guerre du Golfe. Déjà, la soumission à l'islam y est flagrante.
 Cela commence à l'arrivée au port de Yanbu (Arabie Saoudite), lorsque les soldats français débarquent des bâtiments de la Marine nationale. La police religieuse saoudienne les attend au bas de la passerelle, vérifiant, en écartant les cols de treillis, que les militaires ne portent pas de croix autour du cou ; et si c'est le cas, la croix est retirée, mise dans une enveloppe et retournée en France.
 Avant même d'arriver, des consignes incroyables ont été données : ne pas transporter de porc ou d'alcool dans ses bagages ; ne pas s'en faire envoyer dans des colis (la prévôté a même la mission sur place de le vérifier en ouvrant des colis au hasard, confisquant et détruisant les victuailles interdites par l'islam) ; ne pas arborer de croix rouges sur les véhicules sanitaires… Tout cela en dit long sur l'état d'esprit de la mission et ceci jusqu'au bout…
 Au retour, après des morts et tant de blessés, transitant par Yanbu pour partir vers la France, nos convois routiers sont obligés de faire des dizaines de kilomètres supplémentaires pour contourner notamment la ville de Zilfi, interdite aux non-musulmans. Quelle incompréhension chez nos admirables soldats qui l'acceptent, malgré tout, sans que le pouvoir politique ne s'en offusque, trouvant sans doute cela normal.
 En fait, il y eut une réaction : celle du ministre de la Défense, Monsieur Jean-Pierre Chevènement. Indigné par l'interdiction des concerts d'Eddy Mitchell prévus à Noël 1990, il annula, en guise de protestation, un entretien avec son homologue saoudien. En exprimant ses regrets, il précisa que « les chansons d'Eddy Mitchell ne menacent pas les valeurs islamiques, pas plus qu'elles ne menacent en France les valeurs chrétiennes ». Que les valeurs chrétiennes soient menacées par les consignes saoudiennes interdisant les croix, les aumôniers militaires ou les objets religieux non musulmans en général ne sembla pas gêner vraiment le ministre.
  Doit-on aussi accepter sans s'indigner, Monsieur le Ministre, le fait que les forces françaises offrent aujourd'hui en Afghanistan des tapis de prière à la gloire de l'Arabie Saoudite (avec les cimeterres et le palmier) ? Je tiens un exemplaire à votre disposition, envoyé par des soldats français lassés de tout cela.
  Doit-on accepter sans s'indigner que les forces françaises offrent une mosquée au village de Landakhel, bâtiment construit grâce à l'argent du contribuable français ? Qu'il soit imposé à des militaires féminins de se couvrir la tête au nom de l'islam ? Qu'il soit décidé par un général que tous les soldats français de sa zone mangeraient halal, qu'on organise un repas de fin de ramadan au profit des Afghans, etc. ?
  Les Saoudiens, en 1991, ne nous avaient pas imposé tout cela. N'est-il pas choquant que nos propres chefs, dans notre armée républicaine et laïque, décident de nous l'imposer en 2010 ?
  Je vous l'assure, Monsieur le Ministre : les faits que je rapporte ne sont ni 'exagérés  ni approximatifs, pour reprendre les termes utilisés à mon égard dans votre réponse à Monsieur le député Bouchet.
  Vous affirmez qu'un « militaire féminin a reçu l'ordre de se couvrir les che veux pour se protéger ». La protéger de qui, de quoi ? « Des regards d'un certain nombre d'Afghans ? », fut-il répondu à Mgr Ravel. Puisque cet ordre de se couvrir les cheveux n'est plus donné aujourd'hui, j'en déduis que les Afghans n'ont plus de regards. Marchent-ils les yeux fermés ?
  Vous écrivez que ce fut « pour remplir une mission particulière ». Tous ceux qui ont assisté à cette scène savent que ce n'est pas la réalité. Mais quelle mission particulière pourrait requérir que les féminines couvrent leur tête avec un chèche ? Et sachez qu'il ne s'agit pas que d'un seul militaire féminin. Il y eut plusieurs cas. Je tiens des photos et des témoignages à votre disposition. Peut-on justifier cela par un contexte opérationnel spécifique ? Un contexte qui serait alors propre à la France puisque les autres pays de la coalition ne demandent pas cela.
  Le fond du problème, Monsieur le Ministre, est que nous n'avons pas de consignes claires. Mgr Ravel évoque cette lacune dans son interview du 19 mai à Valeurs actuelles, à propos des « lignes directrices sur le juste et le légitime ». Notre évêque aux armées affirmait aussi le 23 février 2011 (dans la Nouvelle République) que « les chefs doivent mener une réflexion pointue afin de définir des consignes claires pour ceux qui sont sur le terrain ». Il serait temps d'avoir ces consignes. Cela fait dix ans cette année que nous sommes engagés en Afghanistan.
  Comme consigne claire, je reçois de la part d'un général un courrier, approuvé par le chef d'état-major de l'armée de terre, m'expliquant combien j'ai tort, me précisant ceci : « Une fillette au bras d'un adulte ou des femmes voilées ne sont pas en soi choquant ! Et même demander à un sous-officier féminin de se couvrir la tête pour éviter d'éventuelles convoitises ou regards déplacés peut se révéler judicieux. Cela dépend du contexte local. » Je me souviens, Monsieur le Ministre, des larmes des femmes afghanes voyant nos militaires féminins vivre normalement”, sans le joug du voile. Je ne peux alors m'empêcher de penser que ce général est gravement décalé.
  Mon interprétation des faits serait, selon votre réponse, en « total décalage » avec « la finalité de l'engagement opérationnel de la France en Afghanistan ». Mais si je me réfère à ce que disait en 2008 le chef de l'État, chef des armées, le président Nicolas Sarkozy, qui est vraiment en décalage ? N'expliquait-il pas que nous étions aussi en Afghanistan pour, qu'un jour, les femmes afghanes n'aient plus à porter la burqa ? C'est bien l'ordre d'imposer le voile à nos féminines qui me semble « en total décalage avec la finalité de l'engagement opérationnel de la France en Afghanistan ».
 Jusqu'à quand, Monsieur le Ministre, resterons-nous dans le flou et laisserons-nous tant d'amertume dans le coeur de nos soldats qui remplissent, malgré tout, si excellemment leur mission sur ce théâtre si difficile ? Me tenant à votre entière disposition si vous souhaitez m'entendre sur ces sujets, je vous prie d'agréer, Monsieur le Ministre, l'expression de ma haute considération.


Pour plus d'informations voir le site de Valeurs actuelles sur les liens suivants:(les liens sont parfois volatiles donc si vous désirez garder ces informations imprimez les ou gardez les en mémoire sur votre ordinateur)

 

-Valeur actuelle:lettre ouverte au ministre de la Défense:   link

 

-Valeur actuelle:Entretien avec Mgr Ravel:   link

 

-Valeur actuelle:le rapport intégral du père de Pommerol:   link

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27 mai 2011 5 27 /05 /mai /2011 13:50

Un clic sur le lien ci-dessous,patientez durant le téléchargement.

 

                                             envoi de Walter Bibaut.UNP Normandie.

 

 

                                            L-Alg-rie une oeuvre Fran-aise L-Alg-rie une oeuvre Fran-aise

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27 mai 2011 5 27 /05 /mai /2011 11:09

l'histoire de l'Algérie dans les "pages" de notre blog sur le lien suivant au format pdf: 

 

                                         lien vers      Histoire Maghreb Algérie.

 

phenic10.jpg

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26 mai 2011 4 26 /05 /mai /2011 06:20

Nos Anciens nous ont prêté leurs insignes de collection pour diffusion.Un grand merci à eux.Les noms ne seront pas mentionnés ,seules leurs initiales apparaitrons en bas à gauche de chaque image.

 

Les images sont mises intentionnellement dans le désordre.Quelques indications  ajoutées principalement les marques des fabricants

 

 

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25 mai 2011 3 25 /05 /mai /2011 11:40

Trasmis par Peter Trumpfheller UNP Alsace.(amusant bien que réaliste).

 

 

Un clic sur ce lien,et patientez durant le téléchargement:    Histoire organisationnelle de l'Armée V1Histoire organisationnelle de l'Armée V1

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