Mes chers Anciens J'appel tous les amicalistes de la région de Toulouse et des alentours à participer à cette manifestation. Amicalement A; Piaskowski Objet :
Rassemblement Toulouse
APPEL DU COLLECTIF DES ASSOCIATIONS DE FRANCAIS D'ALGERIE RASSEMBLEMENT LE 19 MARS 2011 A 11 HEURESPLACE SAINT-ETIENNE A TOULOUSE (31)DEVANT LA
PREFECTURE
A l'approche de 2012, les annonces concernant l'histoire et le drame des Français d'Algérie ne cessent d'inquiéter, ou d'indigner, nombre d'entre nous. L'Etat
a décidé d'honorer, cette année, Frantz Fanon, soutien actif du FLN dès 1954, celui-là même dont Jean-Paul Sartre préfacera l'ouvrage « Les Damnés de la terre » en ces termes : « En ce premier
temps de la révolte, il faut tuer : abattre un Européen c'est faire d'une pierre deux coups, supprimer en même temps un oppresseur et un opprimé : restent un homme mort et un homme libre. »Rendre
un hommage public à un tel personnage, c'est légitimer officiellement son action au sein du FLN et s'acheminer donc vers la repentance. Nous ne saurions accepter que notre mémoire soit ainsi
bafouée. Par ailleurs, le site internet du Ministère de la culture vient de mettre en ligne son calendrier des commémorations officielles pour 2012. Dans les dates
retenues, nous constatons que la mention « Fin de la Guerre d'Algérie » apparaît accolée au 19 mars 1962.Nous ne saurions accepter ce premier pas vers l'officialisation d'une date qui, loin de
marquer la fin d'un conflit, a au contraire sonné le glas de nos vies en Algérie, au sens figuré mais aussi au sens propre, pour des milliers d'entre nous, des dizaines de milliers de Harkis, des
centaines de soldats du contingent.Nous ne saurions accepter cette chape de plomb supplémentaire sur les tragédies du 26 mars à Alger ou du 5 juillet à Oran, entre autres. Au vu de ces éléments,
les associations de Français d'Algérie ont décidé de se réunir afin d'envisager une riposte. Jamais en effet ne fut fait un tel affront à notre tragédie, à nos morts. Nous sommes conscients que
certains d'entre vous ont le désir de « tourner la page », surtout 49 ans après. Mais cette page d'Histoire s'écrit actuellement sans nous, sans prendre en considération nos drames. Est-ce cela
que nous voulons léguer à nos enfants, à nos petits-enfants ? Une vision tronquée, partisane et hémiplégique de notre vécu en Algérie ? Une officialisation de la date du 19 mars qui niera à
jamais nos victimes, nos disparus ? Une repentance qui légitimera aux yeux de tous nos souffrances, nos blessures ? Nos enfants n'ont-ils donc pas le droit d'être fiers de nous, de nos parents
?Nous ne saurions accepter de voir ainsi notre dignité traînée une fois de plus dans la boue. Nous vous appelons donc à nous rejoindre le 19 mars 2011, Place Saint-Etienne à Toulouse, pour un
rassemblement devant la préfecture. Il s'agit de montrer par notre mobilisation, qui doit être la plus large possible, que nous n'acceptons pas que notre histoire soit travestie de la sorte. Nous
remettrons au préfet un courrier à transmettre au Président de la République. Ce courrier n'aura de poids que si nous sommes très nombreux ce jour-là.Dans un an il sera trop tard, c'est
aujourd'hui que nous devons montrer que nous sommes toujours là et que nous n'entendons pas que l'on cache à nos enfants notre histoire, leur histoire, la vraie, afin qu'ils n'aient pas un jour à
avoir honte de leurs parents.Rejoignez-nous en famille, avec vos amis, ce serait merveilleux et arborez en ce jour de deuil un élément noir, brassard, cravate etc. Nous n'aurons plus beaucoup
d'autres occasions de faire entendre notre voix. Nous avons été bâillonnés le 8 avril 1962, en n'étant pas consultés pour le référendum sur les accords d'Evian, il est temps de retrouver la
parole, pour nous, pour l'image que nous lèguerons aux nôtres. Algérianie M. Gérard GARCIAAmicale des Français d'Outre-Mer (L'Union) M. Gabriel FUENTESAmicale des Pieds-Noirs de Quint-Fonsegrives
M. Marcel LIZONAmicale des Rapatriés du CommingesAmicale Nationale des Enfants de l'Algérois Mme Annie PARENTAmicale Nationale des Hauts-Plateaux de Sétif M. Nicolas VOGLIMACCIAmitiés Oraniennes
/ L'Echo de l'Oranie Mme Claude-Sandra RAYMONDANFANOMA M. Yves SAINSOTAssociation des familles de victimes du 26 mars et leurs Alliés Mme FERRANDIS-DELVARRECentre d'Etudes Pieds-Noirs Mme
Josseline REVEL-MOUROZCercle Algérianiste National M. Thierry ROLANDO (avec la participation active duCercle Algérianiste de Toulouse - Mme Ghislaine DELMOND et du Cercle Algérianiste de
Montauban Mme Josiane MAGGIA)Collectif des Familles de Disparus (5 juillet Oran) Mme Viviane EZAGOURICollectif NON au 19 mars 1962 PACA M. Hervé CUESTAOrania M. François PETROSINO Contact :
Marcel LIZON 06 79 81 69 12Lionel VIVES-DIAZ 05 62 62 18 98
Pour les associations désireuses de signer la lettre à la Présidence de la République, envoi sur demande à pncollectif@laposte.netMerci aux responsables d'associations de bien vouloir diffuser cet appel auprès de
leurs adhérents.
Bon,d'accord,ce n'est pas vraiment un sujet pour un blog UNP,mais il est demandé tellement gentiment de le diffuser que...
Lettre ouverte à tous les parents méchants.Par un Neuropsychologue
Un jour, quand mes enfants seront assez vieux, pour comprendre la logique quimotive un parent, je vais leur dire, comme mes
parents méchants m'ont dit: Je t'ai aimé assez pour te demander où tu allais, avec qui, et quand tu serais de retour à la maison... Je t'ai aimé assez pour être patiente jusqu'à ce que tu découvres que ta nouvellemeilleure amie ou ton grand copain, n'était
pas fréquentable.... Je t'ai aimé assez pour me tenir plantée là dans le cadre de porte pendant deuxheures tandis que tu nettoyais ta chambre, une
affaire de 15 minutes en principe ! Je t'ai aimé assez pour te laisser voir la colère, la déception et les larmes dans mesyeux. Les enfants doivent apprendre que
leurs parents ne sont pas parfaits. Je t'ai aimé assez pour te laisser assumer la responsabilité de tes actions mêmelorsque les pénalités étaient si dures
qu'elles ont presque brisé mon coeur. Mais surtout, Je t'ai aimé assez pour dire NON même quand je savais que tu me détesteraispour ça. Telles étaient les batailles les plus
difficiles de toutes. Je suis heureuse deles avoir gagnées, parce qu'à la fin, tu y as gagné aussi. Et un jour, quand tesenfants seront assez vieux pour comprendre la logique qui motive des parents«méchants», tu leur diras : Vos parents étaient ils méchants?
Les miens l'étaient
J'ai eu les parents les plus méchants du monde entier ! Pendant que d'autresenfants mangeaient des sucreries pour les repas,
j'ai dû manger des céréales, desoeufs, et des légumes. Quand d'autres ont eu du Coca et des hamburgers pour ledîner,
j'ai dû manger de la viande, du fromage,des crudités et des fruits... Sansoublier toutes ces crêpes et gâteaux que ma maman nous a faits... Et vous
pouvezdeviner que ma mère m'a fait des dîners qui étaient différents de celui des autresenfants. Mes parents ont insisté pour savoir où j'étais en tout temps. On aurait pu croireque j'étais enfermée dans une prison. Ils
devaient savoir qui mes amis étaient et ceque je faisais avec eux.. Ils insistaient si je disais que je serais partie pour uneheure, pour que ce soit seulement une heure ou moins.. J'avais honte de l'admettre, mais mes parents ont enfreint la loi sur laprotection des enfants concernant le travail en me
faisant travailler. J'ai dû faire lavaisselle, mon lit (quelle horreur!), apprendre à faire la cuisine, passer l'aspirateur,faire mon lavage, vider les poubelles et toutes sortes d'autres travaux cruels.... Jepense qu'ils se réveillaient la nuit pour imaginer
de nouvelles tâches à me fairefaire... Ils ont toujours insisté pour que je dise la vérité, juste la vérité et rien que lavérité. Au moment où je suis devenue
adolescente, ils pouvaient lire dans mon espritet avaient des yeux tout autour de la tête. Puis, la vie est devenue vraiment dure ! Mes parents ne laissaient pas mes amis juste klaxonner quand ils venaient mechercher. Ils devaient venir à la porte pour
qu'ils puissent les rencontrer. Pendantque chacun pouvait fréquenter un ou une petit(e) ami(e) quand ils avaient 12 ou13 ans, j'ai dû attendre d'en avoir 16 À cause de mes parents, j'ai manqué beaucoup de choses que d'autres enfants ontexpérimentées. Je n'ai jamais été prise pour
vol à l'étalage, vandalisme, alcoolisme,ni même arrêtée pour tout autre crime. C'était «tout de leur faute». Maintenant que j'ai quitté la maison, je suis instruite et une adulte honnête. Je faisde mon mieux pour être un parent
méchant comme mes parents l'étaient. Je pense que c'est ce qui ne va pas avec le monde aujourd'hui. Il n'y apas assez de parents méchants! Merci donc à toutes les parents qui ont été assez méchants dans notre jeunessepour nous apprendre à être de méchantes bonnes
personnes.
Stéphanie CHARIOT-AUCHERE Neuropsychologue - Centre Hospitalier 55, rue Docteur Jean Michel 39000 Lons le Saunier Passez ce texte à tous les parents méchants que vous connaissez (Et leurs enfants!)
Cette lettre qui date un peu nous a été envoyée par un lecteur pour diffusion.
LETTRE à M. BOUTEFLIKA Président de la République algérienne.
Monsieur le Président, En brandissant l’injure du génocide de l’identité algérienne par la France, vous saviez bien que cette identité n’a jamais existé avant 1830.
Mr Ferrat Abbas et les premiers nationalistes avouaient l’avoir cherchée en vain. Vous demandez maintenant repentance pour barbarie : vous inversez les rôles ! C’était le Maghreb ou l’Ifriqiya, de la Libye au Maroc. Les populations, d’origine phénicienne (punique), berbère (numide) et romaine, étaient, avant le VIIIème
siècle, en grande partie chrétiennes (500 évêchés dont celui d’Hippone / Annaba, avec Saint Augustin). Ces régions agricoles étaient prospères. Faut-il oublier que les Arabes, nomades venant du Moyen Orient, récemment islamisés, ont envahi le Maghreb et converti de force, « béçif » (par l’épée), toutes ces
populations. « Combattez vos ennemis dans la guerre entreprise pour la religion….Tuez vos ennemis partout où vous les trouverez » (Coran, sourate II, 186-7). Ce motif religieux était élargi par
celui de faire du butin, argent, pierreries, trésor, bétail, et aussi bétail humain, ramenant par troupeaux des centaines de milliers d’esclaves berbères; ceci légitimé par le Coran comme
récompense aux combattants de la guerre sainte (XLVIII, 19, 20) .Et après quelques siècles de domination arabe islamique, il ne restait plus rien de l’ère punico romano berbère si riche, que des
ruines (Abder-Rahman ibn Khaldoun el Hadram , Histoire des Berbères,T I, p.36-37, 40, 45-46. 1382). Faut-il oublier aussi que les Turcs Ottomans ont envahi le Maghreb pendant trois siècles, maintenant les tribus arabes et berbères en semi escla-vage, malgré la
même religion, les laissant se battre entre elles et prélevant la dîme, sans rien construire en contre partie. Faut-il oublier que ces Turcs ont développé la piraterie maritime, en utilisant leurs esclaves. Ces pirates barbaresques arraisonnaient tous les navires de commerce
en Méditerranée, permettant, outre le butin, un trafic d’esclaves chrétiens, hommes, femmes et enfants. Dans l’Alger des corsaires du XVI ème siècle, il y avait plus de 30.000 esclaves enchaînés.
D’où les tentatives de des-truction de ces bases depuis Charles Quint, puis les bombardements anglais, hollandais et même américain…..Les beys d’Alger et des autres villes se main-tenaient par la
ruse et la force, ainsi celui de Constantine, destitué à notre venue, ayant avoué avoir fait trancher 12.000 têtes pendant son règne. Faut-il oublier que l’esclavage existait en Afrique depuis des lustres et existe toujours. Les familles aisées musulmanes avaient toutes leurs esclaves africains.
Les premiers esclavagistes, Monsieur le Président, étaient les négriers noirs eux-mêmes qui vendaient leurs frères aux Musulmans du Moyen Orient, aux Indes et en Afrique (du Nord surtout), des
siècles avant l’apparition de la triangulaire avec les Amériques et les Antilles, ce qui n’excuse en rien cette dernière, même si les esclaves domestiques étaient souvent bien traités. Faut-il oublier qu’en 1830, les Français sont venus à Alger détruire les repaires barbaresques ottomans qui pillaient la Méditerranée, libérer les esclaves et,
finalement, affranchir du joug turc les tribus arabes et berbères opprimées. Faut-il oublier qu’en 1830, il y avait à peu près 5.000 Turcs, 100.000 Koulouglis, 350.000 Arabes et 400.000 Berbères dans cette région du Maghreb où n’avait jamais
existé de pays organisé depuis les Romains. Chaque tribu faisait sa loi et combattait les autres, ce que l’Empire Ottoman favorisait, divisant pour régner. Faut-il oublier qu’en 1830 les populations étaient sous développées, soumises aux épidémies et au paludisme. Les talebs les plus évolués qui servaient de toubibs
(les hakems), suivaient les recettes du grand savant « Bou Krat » (ou plutôt Hippocrate), vieilles de plus de 2.000 ans. La médecine avait quand même sérieusement évolué depuis ! Faut-il oublier qu’à l’inverse du génocide, ou plutôt du massacre armé-nien par les Turcs, du massacre amérindien par les Américains, du massacre abo-rigène par les
Anglais et du massacre romano-berbère par les Arabes entre l’an 700 et 1500, la France a soigné, grâce à ses médecins (militaires au début puis civils) toutes les populations du Maghreb les
amenant de moins d’un million en 1830 en Algérie, à dix millions en 1962. Faut-il oublier que la France a respecté la langue arabe, l’imposant même au détriment du berbère, du tamashek et des autres dialectes, et a respecté la religion
(ce que n’avaient pas fait les Arabes, forçant les berbères chrétiens à s’islamiser pour ne pas être tués, d’où le nom de « kabyle » - j’accepte). Faut-il oublier qu’en 1962 la France a laissé en Algérie, malgré des fautes graves et des injustices, une population à la démographie galopante, souvent encore trop
pauvre, - il manquait du temps pour passer du moyen âge au XX ème siècle - mais en bonne santé, une agriculture redevenue riche grâce aux travaux des Jardins d’Essais, des usines, des barrages,
des mines, du pétrole, du gaz, des ports, des aéroports, un réseau routier et ferré, des écoles, un Institut Pasteur, des hôpitaux et une université, la poste….. Il n’existait rien avant 1830.!
Cette mise en place d’une infrastructure durable, et le désarmement des tribus, ont été capitaux pour l’Etat naissant de l’Algérie. Faut-il oublier que les colons français ont asséché, entre autres, les marécages palustres de la Mitidja, y laissant de nombreux morts, pour en faire la plaine la
plus fertile d’Algérie, un grenier à fruits et légumes, transformée, depuis leur départ, en zone de friche industrielle. Faut-il oublier que la France a permis aux institutions de passer, progressivement, de l’état tribal à un Etat nation, et aux hommes de la sujétion à la citoyenneté
en construction, de façon, il est vrai, insuffisamment rapide. Le colonialisme, ou plutôt la colonisation a projeté le Maghreb, à travers l’Algérie, dans l’ère de la mondialisation. Faut-il oublier qu’en 1962, un million d’européens ont dû quitter l’Algérie, abandonnant leurs biens pour ne pas être assassinés ou, au mieux, de devenir des
habitants de seconde zone, des dhimmis, méprisés et brimés, comme dans beaucoup de pays islamisés. Il en est de même de quelques cent mille israélites dont nombre d’ancêtres s’étaient pourtant
installés là 1000 ans avant que le premier arabe musulman ne s’y établisse. Etait-ce une guerre d’indépen-dance ou encore de religion ? Faut-il oublier qu’à notre départ en 1962, outre au moins 75.000 Harkis, sauvagement assassinés, véritable crime contre l’humanité, et des milliers d’européens tués
ou disparus, après ou avant, il est vrai, les excès de l’O.A .S. Il y a eu plus de 200.000 tués dans le peuple algérien qui refusait un parti unique, beaucoup plus que pendant la guerre
d’Algérie. C’est cette guerre d’indépendance, avec ses cruautés et ses horreurs de part et d’autre, qui a fondé l’identité algérienne. Les hommes sont ainsi faits ! Monsieur le Président, vous savez que la France forme de bons médecins, comme de bons enseignants. Vous avez choisi, avec votre premier ministre, de vous faire
soigner par mes confrères du Val de Grâce. L’un d’eux, Lucien Baudens, créa la première Ecole de médecine d’Alger en 1832, insistant pour y recevoir des élèves autochtones. Ces rappels
historiques vous inciteront, peut-être, Monsieur le Président, à reconnaître que la France vous a laissé un pays riche, qu’elle a su et pu forger, grâce au travail de toutes les populations, des
plus pauvres aux plus aisées - ces dernières ayant souvent connu des débuts très précaires -. La France a aussi créé son nom qui a remplacé celui de Barbarie. Personne ne vous demandera de faire acte de repentance pour l’avoir laissé péricliter, mais comment expliquer que tant de vos sujets, tous les jours, quittent
l’Algérie pour la France ? En fait, le passé, diabolisé, désinformé, n’est-il pas utilisé pour permettre la mainmise d’un groupe sur le territoire algérien ? Je présente mes respects au Président
de la République, car j’honore cette fonction.
Un citoyen français, André Savelli, Professeur agrégé d’Histoire au Val de Grâce.
La biographie du professeur Savelli vient du site"Etudes Coloniales"
Le professeur André Savelli est né en 1927 à Rabat de parents originaires de Blida et Oued El Aleug. C’est l’aîné de 7 garçons, il fait ses études secondaires à Rabat. Il entre à la Faculté de
Médecine d’Alger en 1945 puis à l’Ecole du Service de Santé de Lyon. Il passe sa thèse à Alger sous la direction du Professeur Benhamou puis passera trois ans comme médecin militaire à In Salah
avant de rejoindre le 1er RTA à Blida. En 1961 il sera chef du service psychiatrique de l’Hôpital Maillot puis sera nommé Professeur Agrégé au Val de Grâce. Par la suite il fut Chargé de Cours en
psychopathologie à la Faculté des Lettres de Montpellier et Chargé de Criminologie Psychiatrique à la Faculté de Droit. Il est l’auteur d’une centaine de publications en psychpathologie. Il est
Chevalier de la Légion d’Honneur, Officier de l’Ordre National du Mérite et membre de l’Académie des Sciences et des Lettres de Montpellier.
A Mangiennes,20° anniversaire de la disparition de Eric Cordier. Autour du monument aux Morts étaient présents ,aux côtés la famille et des amis,les élus,le colonel Artisson,des hommes du 8°Régiment d'Artillerie,du 1° Régiment de
dragons,un détachement du 3° Régiment de parachutiste et cinq adhérents de la section UNP de Thionville qui avaient fait le déplacement.
Après un dépôt de gerbe,les allocutions, la sonnerie aux morts,les participants se sont dirigés vers le foyer du village où s'est terminé ce rendez-vous du
souvenir.
Cette cérémonie ,où l'émotion était présente, était la troisième depuis sa disparition.
L'image vient du journal l'Est Républicain.
Entré dans l'armée en mars 1985,Eric Cordier, affecté au 1°RPIMa participe à l'opération Daguet durant la première guerre du Golf .
Le 2 août 1990 Saddam Hussein lance ses divisions de la Garde républicaine sur le Kowweit qui est pris dans la journée ,six jours après le territoire est annexé
en tant que province irakienne. Les droits internationaux sont bafoués, les forces irakiennes représentent une menace pour l'Arabie Saoudite ainsi que pour les champs pétrolifères
des rives du Golf Persique,l'intervention de l'ONU,à la demande du roi Fahd d'Arabie Saoudite les Etats-Unis mettent en place un dispositif de protection face au Koweit dans lequel 33
pays vont prendre part .
Mi septembre,après la violation de l'ambassade de France au Koweit le Président Mitterrand déclenche l'opération "Daguet",dans le cadre de l'opération "Bouclier
du désert",en engageant l'armée française sur le territoire de l'Arabie Saoudite. L'offensive Tempête du désert commença le 24 févriers,12.000 combattants de l'armée de terre, placés à l'extrémité du dispositif allié,avaient pour mission en
passant par deux objectifs intermédiaires de se saisir du noeud routier d'As Salman et de sa base aérienne à plus de 100 km à l'intérieur du territoire irakien. C'est au cour de ces opérations ,qu'ont été tués,dans un fortin dominant As Salman, deux hommes du CRAP du 1°RPIMa,le caporal-chef Eric Cordier et le sergent
Schmitt,au cours d'une opération de déminage,tués par des sous-munitions de l'aviation de l'armée américaine.(il s'agissait de bombes à retardement). Eric revenait du Tchad,et avait tenu à accompagner ses camarades dans cette opération.
Doc transmise par UNP Strasbourg. Source de l'information:Presse- und Öffentlichkeitsarbeit – Pressespiegel – revue de presse Bureau presse et relations publiques
Quelle: DNA
Datum: 11.12.2010 « Bonjour mein General »
Les ministres français et allemand de la Défense ont présidé, hier à Strasbourg, la cérémonie d'installation en France du 291 e bataillon de chasseurs de la brigade franco-allemande. Une pierre
dans la difficile construction d'une Europe de la défense. Le 291 e BC est le premier bataillon de la Bundeswehr à s'implanter en France. (Photo DNA - Christian Lutz-Sorg)
D'une seule et même voix, les unités françaises et allemandes de la brigade franco-allemande,disposées en demi-cercle devant le pavillon Joséphine de l'Orangerie,ont salué hier après-midi le
général de brigade Philippe Chalmel, commandant la BFA, par un vibrant : « Bonjour mein General ».
Un symbole de l'amitié franco-allemande
Un salut ouvrant la cérémonie d'installation de la 291° bataillon de chasseurs de la brigade franco-allemande, le premier bataillon de la Bundeswehr à s'implanter sur le sol français. Une
cérémonie qui s'est achevée par la remise du drapeau marquant la création de ce nouveau bataillon, installé au quartier Leclerc d'Illkirch-Graffenstaden, qui comptera 635 soldats en 2012.
Initiée en 1987 par François Mitterrand et Helmut Kohl, la brigade franco-allemande, composée de 6 000 militaires dont 58 % d'Allemands, est « un symbole vivant de l'amitié franco-allemande »,
souligne le ministre allemand de la Défense, Karl-Theodor Freiherr zu Guttenberg avant de lancer aux soldats du 291 e « Soyez fiers de votre nouvelle unité et de votre nouvelle patrie militaire
». Officiellement créée en 1990 et implantée des deux côtés du Rhin, la BFA enverra l'an prochain des contingents au Kosovo et en Afghanistan. « Durant 20 ans, exercice après exercice, engagement
après engagement, la brigade franco-allemande a su faire de ses différences une véritable richesse », indique le ministre français de la Défense, Alain Juppé. « Force opérationnelle unique en
Europe, elle est un laboratoire où s'expérimentent les coopérations européennes de demain ».
Avec l'implantation d'unité allemande en France, « nos pays soulignent notre volonté européenne commune », explique Karl-Theodor Freiherr zu Guttenberg. « Si dans de nombreux domaines, l'Europe
parle désormais d'une voie unie et forte, elle a encore de nombreux progrès à réaliser pour asseoir définitivement sa crédibilité comme acteur global de la gestion de crise », note Alain Juppé,
avant de constater que l'Europe de la Défense se « construit de manière très pragmatique ». Un pragmatisme qui s'est traduit par la signature de traités de coopération entre la France et
l'Angleterre. « Dans des situations budgétaires difficiles », souligne le ministre français, « nous devons identifier les coopérations que nous pouvons mettre en oeuvre, qu'il s'agisse
d'optimiser les capacités existantes, de les mutualiser, ou même d'accepter des dépendances mutuelles. C'est dans cet esprit que nous avons créé le groupe d'impulsion franco-allemand ». Une
coopération qui passe également par des discussions dans le domaine industriel.
Dans une lettre commune, la France, l'Allemagne et la Pologne viennent aussi de demander à l'Europe « d'aller de l'avant », annonce Alain Juppé. Pendant ce temps en Alsace, la grande majorité des
30 enfants de militaires allemands du 291 e bataillon de chasseurs se sont inscrits dans des écoles d'Illkirch et de Strasbourg.
Des enfants qui construisent l'Europe de tous les jours.
Quelle: La Voix Du Nord
Datum: 11.12.2010
Pour la première fois depuis 1945, un bataillon allemand s'installe en Alsace
À l'incroyable marché de Noël de Strasbourg, cette année, on s'offre un... régiment allemand ! Pour la première fois depuis 1945, une unité de la Bundeswehr stationne sur le sol français, au
quartier Leclerc d'Illkirch-Graffenstaden au sud de Strasbourg. Tout un symbole célébré hier par les deux ministres de la Défense, Alain Juppé et Karl-Theodor Freiherr zu Guttenberg.
Quand on descend du tramway à l'arrêt Leclerc, route du Rhin à Ill-kirch, il faut bien chercher pour trouver trace d'une présence militaire allemande dans ce casernement cerné par des pavillons
paisibles. Un drapeau allemand côtoie son homologue français à l'arrière du bâtiment principal. Mais c'est la bannière européenne qui donne sur la rue. Depuis l'été, des soldats allemands du
Jägerbataillon 291 (bataillon de chasseurs), nouvelle unité d'infanterie et de reconnaissance blindée appartenant à la brigade franco-allemande (BFA, créée en 1989, 5 900 hommes), s'installent
sur des terres étrangères et néanmoins amies. Les susceptibilités dépassées sont ici nulles et non avenues. Les 335 Allemands (650 en 2012) partagent les lieux avec 200 Français de l'état-major
de la II e brigade blindée, héritière historique de la fameuse IIe DB du maréchal Leclerc. Laquelle libéra Strasbourg le 23 novembre 1944. C'est vous dire si on sert le symbole à tous les
étages.
Européens comme nous
En ce matin glacial et cette rue vide, Jean-Pierre, 65 ans, donc né en 1945, approuve : « Franchement, la guerre, c'est du passé, des vieux souvenirs. Notre proximité avec l'Allemagne se vit bien
différemment aujourd'hui. Ces soldats sont des hommes et des Européens comme nous.» Roland Hofmann, 63 ans, tient fort son drapeau d'ancien combattant au moment de la cérémonie d'implantation du
Jägerbataillon 291 au parc de l'Orangerie à Remise de drapeau au cours de la cérémonie. PHOTO AFP
Strasbourg. Son père, fait prisonnier en 1940, était un « malgré nous », ces Alsaciens et Mosellans intégrés de force dans la Werhmacht. « Il a essayé de tirer au flanc avant de finir à
Stalingrad. Il a été l'un des derniers à sortir des prisons russes », explique-t-il avec émotion. Mais aujourd'hui, Roland Hofmann ne voit « rien de mauvais dans cette arrivée à Illkirch. Il faut
passer à autre chose. Après tout, on est dans la capitale de l'Europe ».
Le vent de l'histoire va au-delà de l'amitié franco-allemande. Il con-duit désormais à une coopération très pragmatique. « Nous sommes tous dans des situations budgétaires difficiles. Nous
cherchons tous des opportunités de partage de nos compétences, avoue Alain Juppé. La brigade franco-allemande est un exemple de cette mutualisation. Nous sommes prêts à conduire d'autres projets
ensemble dans le domaine industriel, le soutien médical, le transport, la logistique... » L'Europe, combien de divisions ? L'Allemagne, la France et la Pologne, réunis dans le « triangle de
Weimar », signeront bientôt une lettre commune demandant à l'UE « d'aller de l'avant dans la construction de l'Europe de la sécurité et de la défense ».
Quelle: France 3
Datum: 10.12.2010
Un bataillon allemand à Illkirch-Graffenstaden
Une unité de combat de la Bundeswehr a été installée officiellement vendredi dans la commune
Une unité de combat de la Bundeswehr a été installée officiellement vendredi à Illkirch- Graffenstaden, au sud de Strasbourg, une première depuis la libération de la capitale de l'Alsace annexée
par le Reich durant la seconde guerre mondiale.
Les ministres français et allemand de la Défense, Alain Juppé et Karl- Theodor zu Guttenberg, présideront dans l'après-midi la cérémonie d'installation du 291e Bataillon de chasseurs, qui recevra
à cette occasion son emblème. "Dans le
temps, cela m'aurait paru impossible car nous avons un vécu terrible face à l'armée allemande", confie à l'AFP Marie- Thérèse Manto-Bigay, responsable pour la Bas-Rhin de l'Association des fils
et filles des morts pour la France. Mais aujourd'hui "cela me paraît normal, Strasbourg est une ville européenne", ajoute-t-elle.
La présence durable de militaires allemands sur le sol français "va dans le sens de la réconciliation franco-allemande, mais l'Alsace est toujours dans la réserve quand on voit l'armée allemande
défiler sur nos terres", estime toutefois une responsable de l'association du Souvenir Français, qui préfère pour sa part rester anonyme. Cette réticence n'est pas partagée par tous les anciens
combattants. Henri Meichel, délégué pour Illkirch du Souvenir Français, affirme comprendre "la réaction de méfiance de certains +Malgré Nous+ qui ont dû porter un uniforme honni".
Mais, souligne ce militaire de carrière à la retraite, "on s'est battu contre le nazisme, pas contre les Allemands". Il rappelle que deux soldats allemands sont enterrés au cimetière d'Illkirch.
Côté politique, on ne voit que des avantages à l'arrivée du 291e Bataillon. Il va assurer "le maintien de la présence historique des militaires à Illkirch et permettre l'intégration de jeunes
enfants allemands dans nos écoles bilingues", se réjouit Jacques Bigot, maire d'Illkirch et président de la Communauté urbaine de Strasbourg (CUS). L'unité de la Bundeswehr, membre de la Brigade
francoallemande (BFA) et qui doit à terme compter plus de 600 soldats, remplace le 1er régiment du Génie français, parti en avril. (... AFP)
Le 291e bataillon de chasseurs, a été officiellement installé sur le territoire français.
Réactions de N. Sarkozy et A. Merkel
La chancelière allemande Angela Merkel et le président français Nicolas Sarkozy se sont réjouis vendredi à Fribourg de l'installation officielle à Strasbourg de la première unité de combat
allemande à stationner sur le sol français depuis 1945.
Lors d'une conférence de presse à l'occasion du 13ème conseil des ministres francoallemand, Mme Merkel s'est félicitée que "les soldats allemands aujourd'hui sont les bienvenus sur le sol
français". "Pour moi, cela a une grande force symbolique, après tous les méfaits dont l'Allemagne s'est rendue coupable pendant la période nazie", at-elle ajouté.
"Pour nous, c'est un honneur que de recevoir des soldats allemands dans un cadre de paix sur le territoire de la République française", a renchéri le chef de l'Etat français, "j'ai toujours été
étonné que la brigade franco-allemande ne soit vécue que comme une installation de soldats français en Allemagne".
"Nous sommes deux pays souverains, deux pays en paix, deux pays qui sont fondateurs de l'Europe. Sachez bien que pour tous les Français (...) l'arrivée de soldats allemands sur notre territoire
est un nouveau signal (...) de la profondeur de notre amitié et de la volonté d'enraciner l'amitié entre les peuples allemand et français de façon définitive", a-t-il insisté. Le 291ème bataillon
de chasseurs allemand, qui fait partie de la brigade francoallemande, doit être officiellement installé vendredi à Illkirch-Graffenstaden, dans la banlieue sud de Strasbourg, en présence des
ministres de la Défense des deux pays. Cette première depuis 1945 avait été annoncée en février 2009 par Nicolas Sarkozy et Angela Merkel, lors d'une conférence sur la sécurité à Munich. AFP
Quelle: Libé Strasbourg
Datum: 10.12.2010 L'amitié franco-allemande célébrée autour d'un bataillon de chasseurs
POLITIQUE - Le 291e Bataillon de Chasseurs allemand est installé. Il a son drapeau, il est dans ses murs. A Illkirch, en France, à deux pas de Strasbourg. C'est la première fois depuis 1945 que
des soldats allemands stationnent en France et c'est une première en temps de paix. Evitant de faire référence aux guerres passées, les organisateurs de la cérémonie d'installation, qui s'est
déroulée vendredi à Strasbourg au parc de l'Orangerie, ont préféré résumer la chose en exposant que "pour la première fois, un bataillon allemand va stationner sur le sol français de façon
durable".
Pour assister à l'événement, les ministres de la Défense des deux pays, Alain Juppé et Karl-Theodor zu Guttenberg, ont fait un saut de puce depuis Fribourg où se déroulait le conseil des
ministres franco-allemand. Ils ont été accueillis par une pluie glaciale, à deux doigts de se transformer en neige. Au programme, revue des troupes, salut aux porte-drapeaux et aux anciens
combattants, remises de médailles croisées, discours et hymnes nationaux. A leur passage, une classe de lycéens a mollement agité de petits drapeaux allemands, français et européens.
Le 291e Bataillon de Chasseurs est une unité de la Brigade franco-allemande, qui mêle depuis vingt ans des troupes françaises et allemandes. Jusqu'à maintenant, elles étaient toutes stationnées
en Allemagne. Désormais, il y aura des Français à Metz (en 2011) et des Allemands à Illkirch, dans ce bataillon d'infanterie et de reconnaissance nouvellement créé.
Ce rééquilibrage géographique, décidé par Nicolas Sarkozy et Angela Merkel en 2009, est selon Alain Juppé l'occasion de "donner un nouvel élan à cette relation héritée de l'histoire pour faire
progresser encore davantage la construction européenne". Concrètement, la Brigade franco-allemande y gagne une unité d'infanterie, la troisième, équipée de matériels allemands modernes.
Le ministre en attend des progrès en termes "d'interopérabilité" et de "partage de compétences". Dans son discours et lors de la conférence de presse, il a évoqué une "mutualisation des moyens"
et la possibilité de "dépendances mutuelles". "Dans le domaine industriel, nous sommes prêts à conduire des projets ensemble", a-t-il assuré. Mais il n'a pas précisé lesquels, ni comment.Avec les
mêmes accents europhiles, Karl-Theodor zu Guttenberg a vanté "une plusvalue au profit de toute l'Europe". Il s'est aussi adressé directement aux hommes du 291e Bataillon de Chasseurs, leur
rappelant "la responsabilité particulière qui (leur) revient en tant que soldats allemands sur le sol français" puis leur conseillant de profiter "des bons côtés qu'offrent le service et la vie
en France".
Pour l'heure, ils sont 335. Presque deux fois plus à terme, en 2012. A Illkirch, ils cotoient l'état-major de la 2e Brigade blindée, héritière des troupes de Leclerc qui libérèrent l'Alsace. "Le
bataillon est bien arrivé, bien intégré", assure le chef de corps, le lieutenant-colonel Frank Lindstedt : "Les familles se sentent bien. Il n'y a pas eu les soucis que certains prévoyaient. Je
n'ai jamais entendu quelqu'un me dire qu'il était mal accueilli, que les voisins n'étaient pas contents d'avoir pour voisins des soldats allemands". Sur la trentaine d'enfants de soldats
allemands, une vingtaine a intégré le système scolaire français.
Des soldats de la Brigade franco-allemande seront engagés l'été prochain au Kosovo. Une section du 291e Bataillon de Chasseurs doit par ailleurs être envoyéeen Afghanistan, sous mandat
allemand.
T.C.
Le document n'a pas été reproduit dans son intégralité,si la partie en allemand est souhaitée nous pouvons l'ajouter.
Voici la copie
d'un élève de classe de 3ème, classé en 1976 lauréat national dans un concours écrit sur le thème de "la Patrie"
Le sujet exact était : Que signifie pour vous le mot Patrie ?
Voici sa copie :
Etranger, mon ami, tu me demandes ce que signifie le mot « Patrie ». Si tu as une mère et si tu l'honores, c'est avec ton cœur de fils que tu comprendras
mes propres sentiments. Ma patrie, c'est la terre de France où mes ancêtres ont vécu. Ma patrie, c'est cet héritage intellectuel qu'ils m'ont laissé pour le transmettre à mon tour.
Viens voir, étranger, la beauté des paysages de France, la splendeur
des monuments édifiés par mes aïeux. Va te reposer dans le vert marais poitevin, admire les roches rouges d'Agay qui se baignent dans le bleu de la mer de Provence. Chemine simplement de Paris
vers Lyon. Sur la route, près d'Avallon, l'élégance raffinée de la basilique de Vézelay fera surgir pour toi l'épopée de nos croisades. Tu arriveras plus loin au château de la Rochepot qui donne
à la région un air médiéval. N'oublie pas de visiter en Bourgogne le ravissant hospice de Beaune. Ne néglige pas le barrage de Génissiat. Continue, regarde, réjouis-toi de tant de
beauté.
Mais si la France, ma patrie, n'était que belle et aimable, mon amour
pour elle ne serait pas si grand. Elle est mieux encore : intelligente et cultivée. La clarté de sa pensée, la finesse de son esprit, l'excellence de son goût te sont déjà connus. Des idées
venues de France ont influencé l'humanité toute entière. Sais-tu par exemple, que la bibliothèque personnelle de Frédéric II de Prusse, conservée à Berlin, ne contient que des livres écrits en
français ? Ainsi, bien au-delà de nos frontières, des hommes de France sont célèbres : philosophes, écrivains, poètes, artistes, savants. Pascal, Molière, Vigny, Delacroix, Berlioz, Pasteur :
tous ont contribué à la gloire de la France.
Et vous, héros humbles et méritants, qui avez fait la France brave et fidèle, vous
guerriers morts pour la patrie, comme je vous suis reconnaissant de m'avoir conservé ce précieux bien de mes ancêtres !De Bayard à Guynemer, des premiers chevaliers aux soldats des dernières
guerres, que de dévouements, que de sacrifices !
Et toi mon ami, qui es aussi comme moi une créature de Dieu, ne vois-tu pas
qu'ici en France, tu es en terre chrétienne ? Les oratoires pittoresques, les calvaires aux croisées des chemins, les flèches de nos cathédrales sont les témoins de pierre d'une foi vivante. Ma
patrie, bonne et pieuse, a vu naître de grands saints. Le sens missionnaire de Saint Bernard, la vertu de Saint-Louis, la charité de Saint Vincent de Paul, le zèle du Curé d'Ars sont le vrai
trésor laissé par nos ancêtres. De la grande Sainte Jeanne d'Arc à la petite Thérèse, de l'épopée de l'une à la vie si simple de l'autre, je retrouve le courage et la bonté des femmes de France.
Aux plus humbles d'entre elles, s'est montrée la Vierge Marie. A travers Catherine Labouré, Bernadette de Lourdes, quel honneur pour la France !
Tu comprends maintenant pourquoi, ami étranger, j'aime et je vénère ma patrie comme ma mère ;
pourquoi, si riche de tout ce qu'elle me donne, je désire transmettre cet héritage. Ne crois pas que cet amour que j'ai au cœur soit aveugle. Mais devant toi, je ne dirai pas les défauts de ma
mère Patrie. Car tu sais bien qu'un fils ne gagne rien à critiquer sa mère. C'est en grandissant lui-même qu'il la fait grandir. Si je veux ma patrie meilleure et plus saine, que je devienne
moi-même meilleur et plus sain.
La France, ma patrie a tant de qualités que je ne saurais, ami
étranger, te priver de sa douceur ; si tu sais découvrir ses charmes et ses vertus, tu l'aimeras, toi aussi. Je partagerai avec toi ses bontés et, loin de m'appauvrir de ce don, je m'enrichirai
de cette tendresse nouvelle que tu lui porteras. Mais ne l'abîme pas, ami étranger, la France, ma douce patrie, ma chère mère ; ne la blâme pas, ne la pervertis pas, ne la démolis pas car je suis
là, moi son fils, prêt à la défendre.
L'écrivain Jean
Lartéguy,de son vrai nom Lucien Osty nous a quitté ce 23 février à l'age de 90 ans.Engagé volontaire en 1939 il rejoint les Forces Françaises Libres.Il reste ensuite dans l'armée
comme officier d'active durant sept ans. Après une licence de lettres il devient correspondant de guerre en 1946 .Cette profession le conduit vers de nombreux pays ou ont lieu des conflits comme la
palestine,la Corée ou il est blessé, l' Indochine,l' Algérie,l' Amérique Centrale et latine. Devenu grand reporter à "Paris Presse en 1952,il devient ensuite romancier . En 1960 il écrit un livre à succès "les Centurions"vendu à plus d'un million d'exemplaires avec cette préface:
J'ai bien connu les Centurions des guerres d'Indochine et d'Algérie.Un temps je fus des leurs,puis,journaliste,je devins leur témoin,parfois leur
confident. Je me sentirai toujours lié à ces hommes,même s'il m'arrive un jour de n'être plus d'accord sur la voie qu'ils choisiront de suivre,mais je ne me sens nullement
tenu à donner d'eux une image conventionnelle et embellie. Ce livre est d'abord un roman,dont les personnages sont imaginaires.Ils pourront à l'occasion,par un trait ou une aventure,rappeler tel ou tel de mes anciens
camarades devenu célèbre ou mort inconnu.Mais il n'est aucun de ces personnages sur lequel on pourrait mettre un nom sans se leurrer.En revanche,les faits,les situations,les décors,sont presque
tous pris dans la réalité et je me suis efforcé de m'en tenir aux dates exactes. Je dédie ce livre au souvenir de tous les centurions qui périrent pour que Rome survive. Jean Lartéguy.
Les Centurions,Prix Eve Delacroix, ont été suivis de: -les Mercenaires(1960)livre paru en 1954 sous le titre"Du sang sur la colline"remanié par Jean Lartéguy sans en modifier son sens
et dédié à son ami Jean Blanzazt. -les Prétoriens( 1961) -le mal jaune(1962) -les tambours de bronze(1965) -les chimères noires(1963) -le paravent japonais(1964) -l'adieu à Saïgon(1975) -mourir pour Jérusalem(1995) Plus d'une soixantaine de livres ont été écrits traduits en plusieurs langues.
Jean Lartéguy était chevalier de la Légion d’Honneur , décoré de la Croix de guerre 39-45 et des TOE avec 4 citations.
Hommage au Capitaine Erwan Bergot au cimetière du Père Lachaise le 3 mai à Paris
Les personnes
intéressées sont priées de se faire connaître afin de réserver l'autocar de 48 à 57 places.
-départ le matin à 6 heures place de la Liberté en tenue UNP. -déjeuner en cours de route ou à Paris car arrivée estimée à 11 heures. -recueillement sur la tombe du Capitaine Erwan BERGOT avec son épouse. -verre de l'amitié et dialogue avec Madame BERGOT. -retour départ vers Thionville à 18 heures avec arrivée au plus tard à 23 heures.
Prise en compte d'une partie du voyage part la section,mais restauration à la charge des participants.
le 18 à
Yutz Fête de la Musique,tenue d'un
stand restauration de l'UNP Thionville
le 23 Luxembourg Fête Nationale Luxembourgeoise
JUILLET les 2 et 3 à Sarreguemines Bivouac organisé par la section UNP locale
le ? en
Italie Cérémonie commémorant la
bataille de Filottrano
le 14
à
Cérémonies de la fête nationale dans diverses communes
le 14 à
Yutz Stand
restauration/buvette/boutique UNP sur les berges de la Moselle
AOÛT le 28 à Charency-Vezin Journée plein air avec pêche à la truite,barbecue,animation musicale après les
cérémonies du Souvenir des Paras-Commandos RECCE
SEPTEMBRE le 10 à Montigny Lès Metz- Saint-Michel de la section UNP locale+repas de cohésion
le 17 à Metz Montigny Saint-Michel des Anciens de la Livraison Par Air et anniversaire de la création de
l'Amicale
le 18 à Roussy le Village Saint-Michel de la section UNP Capitaine Erwan BERGOT+repas de cohésion à
Roussy
le 24
à
Journée nationale d'hommage aux Harkis
OCTOBRE le 1 à
Paris Assemblée Générale de l'UNP
et Saint-Michel Nationale sur les Champs
Elysées(déplacement en autocar)
le 9 à Brouderdorff Saint-Michel de la section UNP de
Sarrebourg
le 23
à
Commémoration du 27ème anniversaire de l'attentat du DRAKKAR à Beyrouth
NOVEMBRE le 19 à Paris Hommage
à André ZIRNHELD qui a écrit la prière du parachutiste
DECEMBRE le 4 à Thionville Arbre de Noël de la
section Capitaine Erwan BERGOT,salle du Val Marie
le
11
AG de la section UNP Sarreguemines+repas
le
17
Dernier jour d'ouverture du Foyer Trinquier pour l'Année 2011
JANVIER 2012 le
4
Réouverture du Foyer Trinquier aux horaires
habituels
C'est au hasard d'une rencontre internet que nous avons connu la Fondation Grafonso,depuis,des informations nous sont envoyées régulièrement par Sergio De Mello
Queiroz.
Nous ne nous sommes jamais rencontrés,bien que les amis Brésiliens soient déjà venus plusieurs fois en France,particulièrement aux cérémonies en juin en
Normandie.
Sans ces quelques images qui nous sont parvenues du Brésil ce jour,nous n'aurions jamais su que des adhérents de notre section de Thionville avaient rencontré l'un
d'eux,qui était present avec son épouse à la cérémonie de l'Arc de Triomphe le 2 octobre.
Sur cette image,au milieu,Jean Brion UNP Thionville et à droite Sergio Chavez de la Fondation Grafonso.