Overblog
Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
20 septembre 2010 1 20 /09 /septembre /2010 07:58

Ces deux images nous ont été envoyées par Lucien Varnier,classe 59/2B,caserne Bosquet Mont de Marsan,brevet nr 166793,adhérent UNP en Normandie.

dans le groupe Lucien est en haut à gauche 2e avec le casque,au centre avec béret et macaron Berlureau(caporal chef instructeur) pour les autres , Vidal , Dondaine,Vermersch,Perrier,Caballero,Voisin,pour les autres il a oublié .Lucien souhaite qu'ils se voient si possible sur  la photo et qu' ils se manifestent,il y a aussi Ricaud qu'il aimerais particulièrement revoir .  

 

Bosquet-59-2B-2

A gauche ,les 4 ,Quivigier (disparu)Bernier,Janusz(disparu)et Lucien.

 

Bosquet-59-2B-1

 

Ces images ont été ajoutées dans la catégorie"caserne Bosquet".

Partager cet article
Repost0
17 septembre 2010 5 17 /09 /septembre /2010 11:51

 

 
                                 UNION NATIONALE DES PARACHUTISTES
SECTION  CAPITAINE ERWAN BERGOT THIONVILLE EST-OUEST - VALLÉE DE L’ORNE
FOYER  COLONEL TRINQUIER –14  RUE   DU  VIEUX  COLLÈGE- 57100 THIONVILLE



                                LA SAINT MICHEL DE TERVILLE,
                      le 12 septembre 2010 fut d’une grande émotion.

                                                                                  Blason Terville

En présence de
-    M. Patrick LUXEMBOURGER, maire de Terville, 2ème vice président de la communauté d’agglomération Portes de France-Thionville,
-    M. Patrick WEITEN, maire de Yutz, 1er vice-président du Conseil Général de la Moselle, Président de la communauté d’agglomération Portes de France-Thionville
-    M. Jean-Marie MIZON, maire de Basse Ham, 7ème vice président de la communauté d’agglomération Portes de France-Thionville,
-    M. le Colonel Nicolas FOURMOND, chef de corps du 40ème RT, accompagné d’officiers et sous-officiers breveté para, ainsi que d’un piquet d’honneur pour la cérémonie,
-    Des présidents d’associations patriotiques avec leur porte-drapeau au nombre de 23
-    L’esprit para avec la présence d’une délégation de l’UNP de Lyon, de Metz-Montigny avec son président François KNAPP, de Sarrebourg avec son président Jean-Pierre ROUH, d’une délégation de Sarreguemines,
-    de délégations étrangères notamment de Mertzig en Allemagne représentant son président Rudolf KLEIN, des para commando RECCE d’Arlon avec son Président Christian BRAS, de l’Amicale des anciens de Corée avec son président Roland UYTDEBROCKS, des amis para commando de Bruxelles avec son président Erich DHULSTER, et l’amicale para commando de Wavre.

L’office religieux célébré en l’église de Saint Sébastien, par l’abbé THIRY, fut plein de ferveur et d’émotions rendant hommage à Saint Michel, puis à tous ceux qui ont donné leur vie pour notre patrie, et, à l’unisson tous les fidèles présents pour nos OPEX qui, loin de leur famille, sont prêts à se sacrifier pour le droit de la Liberté.

Sous la conduite de la batterie fanfare de Bertrange-Imeldange, la garde d’honneur des sapeurs pompiers, des porte-drapeaux, des anciens para, des délégations étrangères, de celle de France en blazer inaugurant leur fanion de commandement, puis les autorités civiles et militaires, suivies des citoyens, se sont mis en marche pour rejoindre le monument aux morts pour la levée des couleurs, la prière du para, les dépôts de gerbes, puis l’hymne européen et national chantés par la chorale Saint Charles de Terville et repris en cœur par l’assistance.

Tous se retrouvèrent ensuite aux abords du stade municipal pour assister au largage de 5 parachutistes de l’Ecole sportive de Doncourt les Conflans. Très belle exhibition qui a été fortement applaudie car ils avaient les drapeaux français, belge et européen fixés à leur jambes qui flottaient lors de la descente.

Puis dans le hall de la salle 112, les allocutions de remerciements puis remises de cadeaux traditionnels eurent lieu pour les élus et autorités militaires, ainsi que les délégations étrangères et notre adhérent et ami méritant, Roland STORCK ; tous trinquèrent à l’amitié, à Saint Michel après un très fort VIVE LES PARAS.

L’après-midi se poursuivit par un repas où 172 convives y participèrent dans la convivialité et l’esprit para, se terminant par quelques chants traditionnels.

Gilbert TRIESTINI
Président UNP section 574


Les photos suivantes sont de André Frechein 1er vice président +caméraman et photographe pour les manifestations.

(D'autres images  se trouvent dans l'album Thionville 2010-un clic sur ce lien  Thionville 2010-2010 Thionville 2010-2010 ).

 

Rassemblement devant l'église.

 

2010 Saint Michel Terville 02

 

2010 Saint Michel Terville 04

 la cérémonie religieuse

2010 Saint Michel Terville 06

2010 Saint Michel Terville 08

 

défilé vers le monument aux Morts de la commune

2010 Saint Michel Terville 012

au Monument aux Morts.

2010 Saint Michel Terville 016

la chorale.

2010 Saint Michel Terville 017

 

2010 Saint Michel Terville 014

 

2010 Saint Michel Terville 021

Les chuteurs

2010 Saint Michel Terville 024

les porte-drapeaux à l'entrée de la salle communale

2010 Saint Michel Terville 029

les discours,remerciements et remises de cadeaux

2010 Saint Michel Terville 032

M; le Maire.

2010 Saint Michel Terville 030

 

le final,le repas de cohésion.

2010 Saint Michel Terville 036

 

 

 

 

 

 

 

 

D'autres images sur l'album Thionville 2010-un clic sur ce lien: Thionville 2010-2010 Thionville 2010-2010

 

 

                               Invitation à la manifestation.

                                      (Travail réalisé par notre secrétaire Marie Claire Weiler)

Saint-michel-2010-cmjn_Page_1.jpg

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

2-Saint-michel-2010-Programme-.jpg

3--Saint-michel-2010menu-cmjn-bis-.jpg

Partager cet article
Repost0
16 septembre 2010 4 16 /09 /septembre /2010 13:20

 

 

DLP-Bigeard-001Suite au décès du général ,la direction de l'Union Nationale des DLP-Bigeard-002-001

Parachutiste a pris la décision de faire éditer un numero "spécial Bigeard"de

28 pages de la revue DLP (Debout les Paras).


Vous pouvez,si vous le souhaitez,acheter ce numéro en vous adressant au foyer "Colonel Trinquier",14 rue du Vieux Collège à Thionville.57100.

 

tel. de notre Président de section:03 82 83 58 73- portable 06 23 93 01 72

 

tel. de notre secrétaire:03 82 56 57 06

 

Si vous habitez trop loin,veuillez passer par le formulaire de contact de notre blog,en haut à droite en première page,pour plus d'informations.Bien amicalement.

Partager cet article
Repost0
16 septembre 2010 4 16 /09 /septembre /2010 09:16

L'article initial qui ne montrait que les deux photos et la video mémoire se devait d'être complété après la réception du commentaire de M. Jean-Luc Hemar,Président de l'AAMCI(association des anciens militaires du camp d'Idron) et ex Président UNP.

 

Ses remarques:

j'aimerai, puisque l'occasion m'en est donnée, allez plus loin dans cette affaire de stèle .
pour bien comprendre, il faut se souvenir que l'ex camp d'Idron est aujourd'hui un terrain vague, une friche.
la stèle Drakkar qui y a été érigée se trouve pas très loin de l'entrée du camp, là où se trouvait le rond point directionnel du camp Militaire.
les ruines du camp ont été rasées en 2006 et la mairie d'Idron a rachetée la plupart des terrains.

une stèle DRAKKAR a donc été érigée en 2008 avec l'appui de la commune d'Idron qui a fourni le terrain nécessaire.
l'implantation de cette stèle est provisoire, elle doit rejoindre à terme le monument généraliste que l'A.A.M.C.I. projette d'ériger en l'Honneur des parachutsites et des unités qui ont vécu au camp d'Idron.
cette friche, ce terrain vague , n'a pas pour l'instant été loti et nous attendons que cela se fasse pour mettre à jour notre projet.

2 à 3 fois par an, des gens du voyage s'arrêtent sur ces terrains pour quelques jours, la mairie rassemble après leur départ les détritus et un camion communal passe relever le tout dans la journée ou le lendemain.

alors oui bien sûr, ces photos sont dérangeantes et nous espérons comme vous ne plus les revoir, mais elles sont sorties de leur contexte et laisse sous-entendre que la commune d'Idron laisse la stèle DRAKKAR à l'abandon, ce qui bien entendu n'est pas vrai .

j'ai lu sur divers forum les pires choses sur cette affaire que bon nombre de personnes ont jugé sans en connaître le fond.
je poserai simplement une question à ces gens là !
où étiez-vous quand il a fallut relever les fonds et faire le travail pour que cette stèle soit érigée ?
ou étiez-vous quand il a fallut parlementer avec les élus ?

je connais bien l'U.N.P , je fus président de section pendant des années, j'en suis encore adhérent.
je suis aussi président de l'A.A.M.C.I. , je connais donc bien le fond du problème.

vous savez, monsieur Omer MARIE-MAGDELEINE , rescapé de DRAKKAR et qui est à l'origine de ce monument, est très affligé par le tapage qui est fait autour de cette affaire.
nous espérons tous que cela va bientôt rentrer dans l'ordre .
pour nous les parachutistes !

 

 

 

 

 

 

Sans commentaire.(origine de l'image site UNP facebook)

Idron-Drakkar.jpg

 

***********************************************************************************************************************************

notre remarque après le premier commentaire de M Hemar n'a plus de raison d'être,elle est supprimée.

**********************************************************************************************************************************

 

 

  Pour mémoire.

Vidéo YouTube de jn7718-merci à lui d'avoir réalisé cette vidéo du douvenir du DRAKKAR.

Partager cet article
Repost0
14 septembre 2010 2 14 /09 /septembre /2010 17:02

 Vous ne pourrez pas dire que vous ne saviez pas.

 

 

Le groupe 113, extrait de leurs chansons :
 
 j' crie tout haut : " J'baise votre nation "
 
 
 On remballe et on leur pète leur fion.
 Faut pas qu'y ait une bavure ou dans la ville ça va péter,
 Du commissaire au stagiaire: tous détestés !
 A la moindre occasion, dès qu' tu l' peux, faut les baiser.
 Bats les couilles les porcs qui représentent l'ordre en France.
 
 Le groupe Sniper, extraits de leur chanson "J'aime pas" :
 J'aime pas ce pays la France et le latin, son système son baratin.
 
 
 Extraits de leur chanson "La France" :
 
 Pour mission exterminer les ministres et les fachos
 La France est une garce et on s'est fait trahir
 On nique la France sous une tendance de musique populaire
 Les frères sont armés jusqu'aux dents, tous prêts à faire la guerre
 Faudrait changer les lois et pouvoir voir Bientôt à l'Élysée des arabes
 et des noirs au pouvoir. Faut que ça pète !
 
 Frère, je lance un appel, on est là pour tous niquer
 La France aux français, tant qu' j 'y serai, ça serait impossible.
 Leur laisser des traces et des séquelles avant de crever. Faut leur en
 faire baver la seule chose qu'ils ont méritée.
 
 T'façon j'ai plus rien à perdre, j'aimerais les faire pendre. Mon seul souhait
 désormais est de nous voir les envahir. Ils canalisent la révolte
 pour éviter la guerre civile.
 
 Salif, extrait d'une de ses écrits
 
 Allez-y, lâchez les pitts, cassez les vitres,
 quoi Rien à foutre, d' façon en face c'est des flics
 C'est U.N.I.T.Y., renoi, rebeu, babtou, tway
 Mais si on veut contrôler Paris, tu sais que ça sera tous ensemble.
 Ca y est les pitts sont lâchés, les villes sont à chier, les vitres
 sont cassées,
 Les keufs sont lynchés, enfin, ça soulage, Faut que Paris crame.
 On redémarre la guillotine, pire qu'à Djibouti. La France pète,
 J' espère que t'as capté le concept.
 
 
 Ministère Amer, extrait de la chanson "Flirt avec le meurtre" :
 
 j'aimerais voir brûler Panam au napalm sous les flammes façon
 Vietnam tandis que ceux de ton espèce galopent où 24 heures par jour et 7 jours
 par semaine J'ai envie de dégainer sur des f.a.c.e.s d.e c.r.a.i.e
 
 dommage (....) que ta mère ne t'ait rien dit sur ce putain de pays
 me retirer ma carte d'identité, avec laquelle je me suis plusieurs
 fois torché.
 
 
 
 Smala, extrait de la chanson "meurtre légal" :
 
 Quand le macro prend le micro, c'est pour niquer la France guerre raciale,  guerre fatale oil pour oil, dent pour dent organisation radicale,
 par tous les moyens il faut leur niquer leurs mères Gouers (Français)
 c'est toi qui perd. Flippe pour ta femme tes enfants pour ta race. On
 s'est installé ici c'est vous qu'on va mettre dehors
 
 Extrait de la chanson "Du miel les abeilles" :
 
 La France est un pays de putes
 Mafia etc
 je suis fier d'être rebeu. J'peux pas trahir mon couscous au lait caillé.
 
 J'ai passé toute ma jeunesse à racaille (...)
 Comme le gros Nacine, le gros Nordine, mes potos
 Les Algériens, danger ils ont du mal à nous gérer
 Les Algériens, danger le passé on l'a mal digéré
 
 Lunatic, extraits de leur chanson "Temps mort" :
 
 ALLAH à Toi seul l'homme doit toute son adoration, les vrais savent.
 On a pas oublié, l'or que le pape porte au cou est celui qui nous a
 été pillé.
 Allo c'est B2O encore en chien d' chiennes, les hyènes
 ressentent la tumeur et moi j' suis d'humeur palestinienne.
 
 Qui veut la paix, prépare la guerre, j' te l' rapelle.
 vote pour emmener les porcs à la morgue,
 Eh négro ! C'est l'heure d' manger,
 
 Brûler leur sperme enéchantillons, souder leurs chattes
 
 J'suis pas le bienvenu, mais j' suis là,(...),
 j' suis venu manger et chier là.
 Quand j'vois la France les jambes écartées j' l' encule sans huile.
 Zont dévalisé l'Afrique... J'vais piller la France Tu m' dis "la France
 un pays libre" (...) attends-toi à bouffer du calibre. J'rêve de loger
 dans la tête d'un flic une balle de G.L.O.C.K.
 
 Extraits de leur chanson "Mauvais Oeil" :
 
 Les colons nous l'ont mis profond. A l'envers on va leur faire,
 On est venu récupérer notre dû
 Dans vos rues on va faire couler votre pu
 Attends toi à plus d'un attentat
 Ici en France, loin des ambiances "pétard" 14 juillet
 
 Microphone ouvert et nos actions s'amorcent féroces
 A.L.I., Booba, Lunatic, Hauts de seine, on te saigne.
 
 

 

 Extraits de leur chanson "Guerre/Jihad" :
 
 on repartira avec leur argent, leur sang et leurs pes-sa (sapes=fringues)
 La France n'est pas territoire neutre.
 Mes troupes sont mobilisées
 Ils ont leurs paradis fiscaux
 fauton impose nos lieux de non-droits
 Et si c'est ça qu'ils veulent on va s'armer et s'entourer d'Khos
 
 Extraits de leur chanson "Islam" :
 
 Mains on reste pratiquants, délinquants
 Nos psaumes récitées
 Par nos mômes de cité à cité.
 Nique la justice
 Y'a qu' dieu qui peut me juger
 Rien qu' j' dors plus, sur cette terre de colons impurs
 L pour ma Loi suprême représentée par le Iislam.
 
 Extraits de leur chanson "Violence/délinquance" :
 
 J'aime voir des CRS morts
 J'aime les pin-pon, suivis d'explosions et des pompiers
 Un jour j' te souris, Un jour j' te crève
 J'perds mon temps à m' dire qu' j' finirais bien par leur tirer d' ssus
 
 Lunatic dans la violence incite, extraits de leur chanson "Racisme" :
 
 Et si ma haine diminue C'est qu' les porcs sont morts et qui m' reste plus qu' dix minutes.
 On met leurs femmes sans dessous. Mais attention y'a tension quand j' vois un porc chez moi.
 A rien apprendre sauf que les porcs sont à pendre.
 
 Extraits de leur chanson "l'Effort de Paix" :
 
 J'suis venu en paix, pour faire la guerre aux bâtards....
 Chante pour que les porcs rampent ....
 J' leur veux la guerre, donc laisse-moi en paix frère...
 On vend du shit aux blancs...



     Bienvenue dans la nouvelle France.

 

Partager cet article
Repost0
13 septembre 2010 1 13 /09 /septembre /2010 08:10

texte transmis par Philippe Weber.

 

ASAF

 

lien vers site ASAF     :link

 

                                        Supplique au Chef des Armées
 

                                                Monsieur le Président
 
 Les militaires français, officiers, sous-officiers et militaires du rang font corps avec l’histoire de la Nation, avec celle de ses grandes victoires, de ses drames, de ses massacres, de leurs sacrifices et de leurs gloires. Le sol national porte encore les traces de leur sang versé, prix exorbitant de son unité.
 
 Leur mémoire est enveloppée dans le linceul des millions de morts tombés au cours des grandes guerres et veille douloureusement sur toutes les places de village de France. Si quelques uns des meilleurs d’entre eux se révoltèrent, dans ce qui fut l'’un des plus tragiques épisodes de leur histoire récente, c’est parce que la raison d'’Etat leur demandait de trahir ceux qu'’elle leur avait d’abord demandé de protéger, au péril de leur vie.
 
 Monsieur le Président, je connais bien ces hommes.
 
 Ce sont ceux que la République engage partout, hors de nos frontières : en Afrique, en Yougoslavie, au Kosovo, en Afghanistan et au Liban. Toujours sur la brèche, d’une disponibilité totale, ils vivent entre deux cantines et ne voient que très peu leur famille ; sur le terrain, en opérations, ils connaissent le stress, la peur, la fatigue des nuits sans sommeil, et la violence des accrochages, où parfois l'’un des leurs est abattu par un « sniper » ou s’écroule, le corps à jamais martyrisé par une mine anti-personnel. Je les connais. Ils sont sportifs, bien dans leur peau, équilibrés et heureux de vivre ; leur engagement pour le pays est total.
 
 Sur les théâtres d’opérations, ils sont projetés, sans préavis, en première ligne des crises qui couvent ou éclatent, sur les lignes de fractures politiques, ethniques ou religieuses, dans des zones où montent les tensions des déséquilibres de la planète, qu'’ils ont mission de stabiliser pour que la menace ne se dilate pas jusque chez nous.
 
 Leurs ennemis sont de plus en plus complexes. Insaisissables, mêlés aux populations prises en otage et transformées en boucliers humains, ils mènent une guerre cruelle, sournoise et barbare, qui diffuse la terreur morbide de l’attentat suicide. La plupart du temps, économies obligent, les moyens de nos soldats sont comptés, mettant parfois leur vie en péril.
 
 Depuis trente années, ils subissent sans broncher de continuelles réorganisations et remises en question, dont la dernière en date, qui risque de privilégier les économies au détriment de l’efficacité des forces, marquée par l’externalisation et le bouleversement des structures opérationnelles, pourrait heurter les principes de pérennité du commandement, gage d’efficacité au combat.
 
 Quand la situation des combats se stabilise, ce sont encore eux qui se muent en professeurs, diplomates ou bâtisseurs pour tenter de reconstruire les pays dévastés par les haines. Des ressortissants français sont-ils menacés dans une région en ébullition de l’Afrique ? Les premiers sur place en quelques heures, ce sont ceux des forces spéciales, engagés pour les coups durs ou pour préparer l’arrivée des autres unités.
 
 Faut-il reconstruire une école, animer une mairie, ou négocier avec un groupe de rebelles ? Les mêmes ou leurs semblables se mettent à la tâche. C’est que les armées françaises ont une disponibilité humaine, une organisation hiérarchique et logistique, ainsi que des structures qui autorisent un engagement immédiat, assorti d’une aptitude à durer avec lesquelles peu d’organisations civiles peuvent rivaliser.
 
 Et pourtant, voilà que ces citoyens, souvent confrontés à l’extrême, sur ordre de la République sont traînés au banc des accusés à propos du Rwanda ou mis en cause en Afghanistan, boucs émissaires, parfois insultés publiquement, contraints de protéger eux-mêmes leur honneur jeté en pâture à la presse, tandis que les dirigeants politiques qui prennent leur défense le font si discrètement qu'’ils sont à peine audibles dans le brouhaha médiatique.
 
 En Occident, la primauté de l’'individu, en passe de devenir un absolu à vocation universelle, est telle que même la mort au combat, jadis acceptée comme un tragique tribut collectif payé pour prix de sa sécurité par la Nation incarnée dans ses soldats, devient l'’objet d’une controverse juridique, comme s’il s’agissait d’un banal accident du travail.
 
 Il est temps que les responsables politiques expliquent sans ambiguïté notre action militaire, en particulier en Afghanistan, et l’intérêt que la Nation y porte. Peut-être aideraient-ils ainsi les familles des militaires tués au combat à faire le deuil de l’insoutenable sacrifice des leurs.
 
 Tous les membres de la grande famille militaire ressentent comme une perte intime la disparition de leurs frères d’armes. Mais vouloir enfermer le risque hautement aléatoire et imprévisible des actions de combat contre un hostile agressif, souvent suicidaire, dans un cadre juridique contractuel, c’est faire le lit d'’inhibitions paralysantes au combat et laisser peser une menace grave sur la qualité du recrutement des cadres.
 
 Mais il y a plus. Les militaires ne sont pas une corporation qui défend ses droits. Ils sont ceux qui expriment de manière emblématique l'’intérêt de la Nation dans ce qu’'elle a de plus précieux : sa survie. Le pacte qu'’ils honorent en prenant des risques considérables est scellé par l’'engagement ultime et suprême qui met en jeu leur vie. Sait-on bien par les temps qui courent ce que représente ce serment de sacrifice ?
 
 Dans la « zone de mort » qui est celle où se conduisent les assauts à découvert et où nos soldats mettent et mettront encore leur vie en jeu pour la sécurité de la Nation, et sur ordre de la République, les équipements et les procédures se sont modernisés, mais aujourd’'hui, comme avant, la mort et la peur de la mort sont partout.
 
 
  Le combattant de première ligne, qui joue son existence à chaque instant et à chacun de ses mouvements, utilise toute son intelligence, toutes ses intuitions, toute son audace et toutes ses ressources physiques, pour survivre et accomplir sa mission, dans un espace en explosion, où la menace est omniprésente, et où tout est affaire d’instinct et de décisions réflexes, inlassablement répétées à l’entraînement.
 
 
 
 Ces hommes, qui mettent ainsi leur vie en jeu, et dont la réussite ou l’échec, parfois synonyme de mort, dépendent de quelques fractions de secondes ou de quelques centimètres, sont vos militaires, Monsieur le Président. Leur mort au combat, toujours dramatique, n’est pas un accident du travail, dont il faut systématiquement chercher la responsabilité, mais le cruel tribut payé à l’aléatoire, inséparable de la violence des armes. Elle est aussi la clause sombre et tragique de leur serment d’allégeance à la Nation.
 
 
 
 Ces hommes là, Monsieur le Président, ne réclament que peu de choses pour eux-mêmes ou le confort de leur corporation. Et quand ils le font, c’'est en se conformant aux règles discrètes mises en place par leur hiérarchie.
 
 
 
 Ils méritent qu'’on leur porte attention, qu'’on leur accorde les budgets, gages de leur efficacité ; Ils méritent aussi qu'’on fasse respecter les emblèmes et symboles qu' ’ils vénèrent jusqu'’au sacrifice et qu'’on les protège, contre les accusations indignes et les inacceptables dérives de la responsabilité juridique.
 
 
 
 On doit enfin, à ces citoyens à part entière, de ne pas les sanctionner quand ils expriment leurs avis sur l’organisation des forces ou les questions de sécurité nationale. Le débat public sur ces questions y gagnera probablement en richesse et en pertinence.
 
 
 
 Croyez, Monsieur le Président de la République, en l’'expression de mon entière et très sincère loyauté.
 
 
 
 
 
                             Général (2s) François Torrès,
                          Membre des « Sentinelles de l’Agora ».

Partager cet article
Repost0
11 septembre 2010 6 11 /09 /septembre /2010 14:26

N'oublions pas,le 11 septembre et les attentats commis en Europe.

 

Vidéo YouTube de bigdvek11.

 

 

 

 

(Ces photos ont été extraites d'un PPS,sur lequel demande est faite de le faire connaitre.Le du blog ne permet pas l'utilisation des fichiers PPS et PDF,donc quelques images à visualiser pour mémoire.)


911 Aerial Photos 052

911_Aerial_Photos_040.jpg


Partager cet article
Repost0
10 septembre 2010 5 10 /09 /septembre /2010 16:33

Pour les amateurs,une photo de la caserne encore offerte par notre ami René,ancien du GIBPOM.

 

Sans doute de l'époque du 14eme Régiment de Tirailleurs Sénégalais,1922à début de la seconde guerre mondiale(à confirmer).

 

 

Quand-Bosquet-accueillait

 

Pour les connaisseurs,poste de police à droite,qui donne accès à Solférino Palace.

Partager cet article
Repost0
5 septembre 2010 7 05 /09 /septembre /2010 11:42

 

 

Le samedi 4 septembre,la municipalité de Kédange sur Canner a commémoré la catastrophe du 4 septembre 1945 qui a coûté la vie à 41 soldats français.Ce jour là,un train militaire auquel avait été ajouté des wagons citerne d'essence a percuté un train à l'arrêt,provoquant un embrasement et la mort de ces 41 militaires.
C'est grâce à la ténacité de Madame Josette Nauche,fille de l'un des soldats disparus dans l'accident,qu'une plaque a  été déposée au pied du monument aux Morts de la commune.
De nombreuses personnalités et habitants de Kédange étaient présents à cette manifestation autour du maire M. Jean Kieffer:
-M. le sous-préfet François Marzorati,Anne Gromerch(députée) qui nous rencontrons souvent lors de nos manifestations patriotiques,Aurélie Filippeti et Marie Jo Zimmermann(députées),le maire de Metz Dominique Gros,le maire de Thionville Bertrand Mertz,diverses personnalités civiles et militaires,les Sapeurs Pompiers ,des représentants d'associations patriotiques UNC-AFN-SDF,des représentants de la section UNP de Thionville avec leur président ainsi que la fanfare de Métrich.

 

Les photos suivantes nous ont été offertes par M. Christian Marangé,que nous remercions.D'autres qui concernent cette manifestation plus généralement seront ajoutées dès que possible.

P1000795.JPG

P1000700.JPG

P1000799.JPG

Partager cet article
Repost0
4 septembre 2010 6 04 /09 /septembre /2010 15:55

Les "idiots utiles" du FLN

 

 

 

P-Rouges.jpgAprès l'indépendance, des Français partent bâtir l'Algérie socialiste. Catherine Simon raconte l'engagement de ces "pieds-rouges", qui vira au cauchemar.

L'atmosphère est électrique en Algérie en ce mois de juillet 1962. La France a officiellement reconnu l'indépendance du territoire qui sombre dans l'anarchie. Entre les fusillades de l'armée française, les règlements de compte des groupes algériens rivaux, les enlèvements et exécutions d'Européens, les attentats et sabotages de l'OAS, les pieds-noirs embarquent pour une métropole qui ne goûte pas le pataouète. Leurs meubles ont envahi les trottoirs, vestiges de cent trente-deux ans de colonisation : l'exode débute par une immense braderie. A la fin de l'été, 700 000 Européens seront partis (4 sur 5). Au même moment, quelques milliers de Français - on ignore leur chiffre exact - traversent la Méditerranée en sens inverse. Médecins, chirurgiens, infirmiers, instituteurs, ingénieurs, artistes, ils viennent occuper les postes vacants. Ils font don de leur personne pour participer à l'édification du socialisme dans la nouvelle Algérie. Anticolonialistes, porteurs de valises du FLN, insoumis, déserteurs, ils savourent leur victoire. Ils ont le sentiment de vivre le grand soir, entre révolution cubaine, guerre d'Espagne et résistance. Ils sont chrétiens de gauche, trotskistes, anciens communistes. Des journalistes pieds-noirs, entre mépris et dérision, baptisent "pieds-rouges" "cette ahurissante sous-espèce d'oiseaux migrateurs", raconte Catherine Simon dans une enquête remarquable sur cet épisode méconnu de l'histoire franco-algérienne.

La force du récit de la journaliste du Monde repose sur les témoignages. L'entreprise relève de l'exploit. Jusqu'ici, les pieds-rouges s'étaient tus. Y compris ceux qui, entre-temps, avaient acquis une notoriété : l'ancien patron de TF 1 Hervé Bourges - qui refuse l'appellation - le géopoliticien Gérard Chaliand, l'écrivain Ania Francos, l'avocat Tiennot Grumbach, le photographe Elie Kagan, les cinéastes Marceline Loridan et René Vautier, le parolier Pierre Grosz... Il est difficile de parler d'un échec, encore moins d'un cauchemar. La réalité fut à mille lieues de l'"illusion lyrique" des premiers jours. Les pieds-rouges découvrent le poids de l'islam, le machisme, le mépris à l'égard des "gaouris" (nom donné aux chrétiens par les Arabes), l'absence de démocratie, les règlements de compte violents, la corruption... Le désenchantement est à son comble lors du coup d'Etat du colonel Boumediene et du renversement de Ben Bella, le 19 juin 1965. Des pieds-rouges entrent dans la clandestinité, d'autres sont arrêtés et torturés dans les ex-centres de détention de l'armée française ! Et pourtant, les victimes ne parlent pas. Leur culpabilité - françaises, elles doivent assumer les fautes du colonialisme - est trop forte. A leur tour elles sont contraintes au départ, sans ménagement. Elles laisseront leurs chimères sur le port d'Alger. Quelques rares entêtés resteront. Jean-Marie Boëglin, qui a abandonné Lyon, le TNP et Roger Planchon au début des années 1960 pour créer le Théâtre national algérien, rentre en France en 1981. Il se définit comme un "idiot utile". Lénine utilisait la formule pour désigner les Européens apologistes du régime soviétique jusqu'à l'aveuglement. Une majorité des pieds-rouges - remplacés entre-temps par le coopérant, figure centrale des relations franco-algériennes - ont recouvré leurs esprits. Leur gueule de bois idéologique s'est dissipée. Mais à quel prix ?

 

Algérie, les années pieds-rouges, par Catherine Simon, La Découverte, 288 p, 22 €

Partager cet article
Repost0

Présentation

  • : blog-UNP.nos Anciens nos Sections
  • : Blog créé initialement pour faire connaitre la section de Thionville,s'est étendu à des sections et amicales de la région et d'ailleurs.
  • Contact

Recherche