Overblog
Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
2 septembre 2010 4 02 /09 /septembre /2010 17:22

Si vous vous intéressez à la vie de nos soldats,allez sur ce site:  link

 

 

 

Minist-Defe-5.jpg

Partager cet article
Repost0
31 août 2010 2 31 /08 /août /2010 11:31

 

l-E-Pelican1.jpg

 

SAINT MICHEL, le 18 Septembre prochain.

Les bulletins réponses commencent à rentrer, et nous laissent présager encore un bon cru pour cette année.

L’arrivée, sur Doncourt, d’un détachement du 1er RTP, le Vendredi 17 Septembre, se confirme.

------=0=------

 

 

 

L’A 400 M a inauguré une nouvelle campagne d’essais en atterrissant sur la A400M-1BA 101 de Toulouse-Francazal, qui jouxte le quartier Edme occupé par le 1er RTP.

 

Certainement le dernier grand événement pour cette base aérienne qui doit être fermée définitivement d’ici quelques jours, restructuration oblige…

 

Vous avez très certainement noté, dans le dernier BOAP, que nos arrimeurs largueurs A400M02.jpgvont devoir travailler dans la langue de Shakespeare , de quoi faire sursauter l’Empereur sous son dôme des Invalides !!!

 

Et dire que la France a dépensé, l’an passé 89 millions d’euros pour la francophonie !!!

 


 

 

NB : pour ceux qui ne pourraient pas assister physiquement à notre assemblée générale pensez à nous retourner votre procuration.

Pour les autres, à très bientôt !!!

----=O=-----

 

 

Si vous avez des questions, des remarques ou des nouvelles à faire passer, n’hésitez pas à nous

Contacter

 

Notre adresse courriel : amicarla@hotmail.fr

 

 


 

 

  Lien vers le Bulletin de l'Amicale du 1°RTP nr 43:   link

 

 


Partager cet article
Repost0
30 août 2010 1 30 /08 /août /2010 11:44

Transmis par le Président.

 

Sports : Les Français champions du monde de parachutisme
Par PC le jeudi 12 août 2010

 

PARA


 

5 médailles d'or en parachutisme pour la France !
 Les Français ont brillé par leur excellence au championnat du monde 2010 de parachutisme qui se tenait du 1er au 5 août à Menzelinsk (Russie).
 Les équipes de France ont ramené cinq médailles d'or : quatre médailles d’or dans toutes les spécialités du Vol Relatif (Vol Relatif à 4 Open, Vol Relatif à 8, Vol Relatif à 4 Féminin, Vol Relatif Vertical) et une médaille d’or en Freestyle.
 Les résultats du championnat du monde, en ce qui concerne le vol relatif, sont historiques puisque, pour la première fois de l'histoire de ce sport, la France remporte l'intégralité des titres mis en jeu, à savoir le Vol Relatif à 4 masculin, le Vol Relatif à 4 féminin, et le Vol Relatif à 8.
 Autre grande première, un athlète, Mathieu Bernier a remporté les deux titres du VR4 et du VR8. Depuis 1950, beaucoup d'équipes ont tenté d'accomplir cet exploit. Mais jamais les Américains, Russes, Italiens, Allemands n'ont pu aligner d'équipes suffisamment solides pour affronter les deux épreuves simultanément. Il aura fallu attendre 2010, pour qu'enfin, un athlète puisse croiser les deux "excalibures", symboles du titre de champion du monde à 4 et à 8.
La "Marseillaise" est devenue le tube de l'été au Tatarstan, et le restera sur la planète parachutiste pendant au moins deux ans...

 

 Source : Para 64 - You - Le Parisien.fr - FNCV

Partager cet article
Repost0
27 août 2010 5 27 /08 /août /2010 10:23

 

 

Vous en avez marre de la désinformation,allez sur ce site:

 

                                   clic sur ce lien   :link

 

LV1.jpg

LV2.jpg

 

un tout petit apperçu.

LV3.jpg

Partager cet article
Repost0
27 août 2010 5 27 /08 /août /2010 08:07

 
 L'arbre qui cache la forêt


L'arbre qui cache la forêt, ou l'entretien d'une dangereuse illusion.
Chaque année, le défilé du 14 juillet donne des armées françaises une fausse image, au point que l'on peut se poser, légitimement, l'utilité de son maintien. En effet, il y aurait de bonnes raisons de le supprimer en cette période de crise économique.
Outre qu'il coûte cher dans la préparation et l’exécution, qu'il consomme le potentiel précieux d' avions et de matériels terrestres de tout genre, potentiel devenu rare alors qu'indispensable à l’entraînement de notre armée, il donne surtout l’illusion dangereuse de forces en parfait état de marche, auxquelles il ne manquerait pas un bouton de guêtre.
Souhaiter que nous disposions d'une armée «plus ramassée, mieux équipée, mieux entraînée » est, aujourd'hui, un écran de fumée qui ne peut abuser les professionnels ou les spécialistes. Se glorifier de la présence nouvelle de certains matériels : hélicoptère Tigre, canon Caesar de 155 mm, véhicule blindé de combat de l’infanterie, livrés avec la plus grande parcimonie 20 ou 30 ans après leur sortie des bureaux d'études, ne fait qu'abuser l'opinion publique.
Ce défilé est l’arbre qui cache la dégradation sévère et avérée de notre outil de défense.
De lois de programmation non respectées, en réformes non digérées, car se succédant à un rythme effréné, nos armées ne font illusion qu’en défilant sur les Champs Elysées, ou dans des engagements extérieurs qui, calibrés à minima, donnent une bonne image, grâce au dévouement "perinde ac cadaver" de nos soldats. Ceux-ci bénéficient, à juste titre, des efforts faits par le commandement en matière d'équipements, mais au détriment des forces restées en métropole.
Que la représentation nationale aille s'informer sur place, dans les casernes ou bases de nos armées de l'état de notre outil militaire. On y gère la pénurie, et pour faire face aux contraintes financières draconiennes, nos responsables inventent de nouveaux concepts, qui n’empêchent pas l’affaiblissement progressif permanent de notre outil de défense:
-qu’il s’agisse, dans l’armée de terre, du concept de la politique des parcs, qui consiste à regrouper dans les camps les matériels nécessaires à l’entraînement des brigades. Leur utilisation intensive entraîne leur usure prématurée, nécessitant de diminuer le nombre de camps de brigades, donc l'entraînement de celles-ci, pour pouvoir remettre en condition ces matériels.
- qu'il s'agisse, pour la Marine, d'en être arrivée au format d'une aviation embarquée qui doit sous-traiter sa formation initiale et son entraînement continu auprès de puissances étrangères, et qui semble ne pas pouvoir aligner un groupe aérien à la mesure des capacités du seul Charles de Gaulle.
-qu'il s'agisse de la création du «Pentagone à la française» chère à notre ministre de la défense, idée sans doute géniale si elle ne devait pas être réalisée dans un contexte de crise économique, où forcément d'autres impératifs seront sacrifiés avant que les économies escomptées ne soient au rendez-vous.
-qu’il s’agisse du concept des bases de défense, concept malheureusement né du cerveau de technocrates militaires, et repris par le Ministre attentif aux seules économies d'échelle, qui fait de la synergie interarmées et de la globalisation des soutiens, la tarte à la crème de l’efficacité d’une armée, oubliant que la seule efficacité qui compte est celle qu’elle montre au combat. A quoi bon dépenser tant d’argent pour avoir une armée des gestionnaires et non celle de soldats!
Par ailleurs, ce n'est pas en bradant généreusement l'infrastructure de la défense pour l'euro symbolique que la situation matérielle des armées va, comme promis, s'améliorer.
Certes, le défilé du 14 juillet, en dehors de la symbolique qu'il représente pour les Français, a l'utilité de mettre la défense et ceux qui la servent directement, y compris en sacrifiant leur vie, au cœur des médias une fois par an.
Les militaires ont besoin d'une forme de reconnaissance de la Nation qui légitime leur action.
Et puis, sorte de cadeau « Bonux », ils ne sont pas, ce jour là, traités d’amateurs ou d’imbéciles, réprimandes publiques un peu faciles face à la grande muette, alors que l’on sait que ceux qui en sont les cibles, sont, de toutes façons, durement sanctionnés par la hiérarchie militaire.
Bien sûr, il ne faut pas gâcher la fête. Comme sans doute pour ce 14 juillet 1939, qui a vu le défilé le plus rassurant de notre histoire!
Mais ne soyons pas pessimistes. A défaut de faire défiler une armée française en voie de disparition, on pourra toujours faire défiler celles des autres. Spectacle multicolore et économies d'échelle garantis!


 

Général de corps d'armée (2S) Marc ALLAMAND, membre du club des sentinelles de l'agora.     

Partager cet article
Repost0
25 août 2010 3 25 /08 /août /2010 14:20

Promotion Youssef Ben Brahim de l'Ecole d'Application de l'Infanterie de Montpellier.

ben-brahimphoto_29.jpgYoussef Ben Brahim rejoint le FLN(front de libération nationale) dans les débuts de la révolte contre la France.Son rôle est de convoyer des fonds des médicaments et de l'armement du Maroc vers les Willayas 3 et 6.Conscient des exactions commises par le FLN envers les populations musulmanes,comme le massacre de Melouza en 1957,(plus de 300 personnes d'un village rallié au MNA ,le mouvement nationaliste algérien éliminées à l'arme blanche et arme à feu) bien que souhaitant l'indépendance de l'Algérie il se rend et est emprisonné à Saïda.
Dans la région de Saïda, une étrange unité de choc, s'est créée,en 1959,composée d'anciens rebelles ralliés, cette unité a mené la vie dure aux fellagha jusqu'aux derniers jours de la guerre d'Algérie en 1962.Ce commando a pris pour appellation,"Georges", le prénom du capitaine Grillot,ancien officier du 3ème Régiment de parachutistes coloniaux de Bigeard.


Rapidement, le commando Georges s'impose dans la région de Saïda et va devenir célèbre dans tout l'Oranais,ces ex-fellagha  emploient les mêmes méthodes de combat que leurs anciens camarades du maquis. Ils gardent même les noms employés par eux et  chez les "Georges", on ne parle pas de compagnie mais de "Katiba".



 Youssef s'engage dans ce commando où il devient adjoint de Grillot et est nommé officier. Il est la cheville ouvrière du Commando. Il recrute d’autres ralliés, détermine ceux qui peuvent devenir responsables des Katibas. Très vite le Commando fut à plus de cent trente hommes. Tous Français de souche Nord Africaine, suivant le vocable administratif de l’époque. Les actions d’éclats se suivent, Youssef est toujours sur le terrain, c’est lui qui est au plus près du rebelle accroché et qui donne les ordres. Il connaît parfaitement leur tactique et le terrain. Il manœuvre ses katibas suivant les réactions de l’ennemi. On peut noter au bilan du Commando, 1200 armes récupérées, 1800 rebelles hors de combat dont de nombreux chefs de zone. Youssef, lui-même, déguisé en rebelle, remonte une filière et capture l’officier Liaison renseignements de la Wilaya 5.
Youssef assumait également des fonctions civiles pour rassurer la population sur l’engagement de la France et contrer l’influence du F.L.N. Il est vice président du Conseil Général de Saïda.


Depuis  1958 les choses ont changé, on en vient  à l'allocution du général de Gaulle de septembre 1959 sur l'autodétermination,puis  aux barricades d'Alger en janvier 1960, suivi du putsch du 21 avril 1961, et des actions de l'OAS et arrive  début de 1962,  l'éventualité d'un cessez-le-feu annonçant d'une façon irréversible l'indépendance de l'Algérie.


L'avenir est de plus en plus incertain  à Saïda comme dans toute l'Algérie où servent les volontaires musulmans,qu'ils soient tirailleurs, moghazenis, spahis, harkis et commandos.
Ces hommes qui ont  cru aux promesses de ceux qui les ont recrutés,  se trouvent maintenant dans une situation impossible. Pour les autorités françaises se sont des gêneurs. Pour leurs compatriotes ils deviennent des traitres.Le capitaine Georges Grillot qui avait refusé de lancer son unité dans l'aventure de l'OAS , les accords d'Evian signés, il a cru que son commando serait  intégré  dans la "force locale", dont il devait prendre la tête. Cruelle désillusion.

Hélas arriva le 19 mars 1962, tous les efforts faits pour ramener en métropole le Commando et leurs famille (2500 civils) échouent suite aux tergiversations (le mot est faible) du commandement français et aux ordres reçus du gouvernement. La nomination au grade de sous-lieutenants d’active des chefs de katibas fin mars 1962 ne change rien et sur les 242 hommes que comptait le Commando GEORGES, 180 retourneront dans ben-proleurs foyers, la plupart finiront en prison ou exécutés de manière monstrueuse, 8 seront incorporés au 8ème RI et 16 rapatriés en métropole. Au fils des années certains rescapés arriveront à rejoindre la France.

 

 

Grace à un officier de l’Armée de l’Air, Youssef et sa famille (femmes et enfants) ainsi que son secrétaire, garde du corps Daho, seront évacués  sur Oran par hélicoptère puis dirigés sur la métropole.

 

 

Il aura fallu 48 ans pour qu’une promotion d’élèves-officiers porte le nom d’un de ces Braves. Youssef BEN BRAHIM était Chevalier de la Légion d’Honneur, Médaillé Militaire et titulaire de neuf citations dont quatre à l’ordre de l’Armée.

 


 

 

  Rappel:

 

les supplétifs de la France et leur abandon.Le sort des Harkis.


GMPR et GMS-dès novembre 1954 des unités ont été mises sur pied pour maintenir l'ordre dans les campagnes et le bled, les groupes mobiles de police rurale(GMPR)et les groupes mobiles de sécurité(GMS).
Il n'existait pas,alors,dans les vastes régions rurales de forces de police et de gendarmerie suffisantes, et, aussi adaptées à la nouvelle situation.C'est donc pour s'opposer à la rébellion que furent créées ces unités,Ces forces civiles étaient placées sous l'autorité du directeur de la sureté nationale en Algerie.A cette époque la plupart des unités nord africaines étaient encore en Indochine,raison du recours aux supplétifs.

Les Moghaznis
Ils étaient rattachés aux sections administratives spécialisées(SAS)regroupés en ''makhzen''d'environ trente hommes.Ces unités furent donc créées en même temps que les SAS à partir du mois de septembre 1955,leur rôle était d'assurer leur sécurité.Début 1960 les moghaznis étaient environ 20.000.

En 1956 des harkas ont été créées dans toute l'Algérie.Ces unités comptaient 24.000 hommes en 1958,le général Challe porta leur nombre à 60.000 (1959)dans le but de créer un commando de chasse par secteur militaire,en tout 800 harkas furent crées.En 1959 entre six et sept mille hommes sont affectés dans des commandos de chasse.

Il est utile de rappeler qu' il y eu quatre fois plus de musulmans en armes du côté français que du côté du FLN;Face à ces 180.000 combattants l'ALN n'a jamais dépassé 48.000 hommes dont le plus grand nombre se trouvait en Tunisie et au Maroc.
3200 supplétifs ont été tués au combat ou dans des attentats.

Une  pensée pour ce qui prétendaient et les autres qui continuent à prétendre,que la population musulmane était totalement inféodée au FLN.

Abandon,massacres et rapatriement minimun des supplétifs.

Il semble que le général Challe avait en vue un projet de fédération des différentes unités territoriales et d'autodéfense.Le général Crépin son successeur,aurait promis, début 1961, que les harkis,qui étaient considérés comme vainqueurs auraient la première place dans l'Algérie future,mais,peu après la réduction des effectifs est amorcée.

Les promesses de ces deux généraux n'ont pas été tenues,quand aux négociateurs d'Evian ,ceux ci ont obtenu la promesse du FLN qu'il n'y aurait pas de représailles.ll y eu d'abord des règlements de compte dans les villages évacués par l'armée française,ensuite des massacres à partir de début juillet.
90% des harkis ont choisi de rester chez eux parce que le FLN avait fait des promesses.

En mars 1962 c'est le cessez le feu,les SAS sont repliées vers d'autres plus importantes,les moghaznis sont désarmés,comme dans toute l'Algérie les harkis et groupes d'autodéfense.Des officiers ne réussiront que très partiellement malgrès les consignes des autorités,à rapatriers des membres de leurs unités.Les moghaznis,nombreux croiront à la parole donnée et resteront au pays.Pour y être massacrés.


L'état major de Boumédienne avait donné ordre à ses responsables militaires et membres de son organisation politique et administrative de faire bonne figure aux harkis pour inciter ceux ci à rester sur le territoire et ne pas échapper ainsi à la justice de l'Algerie devenue indépendante.En avril ordre avait été donné de désarmer et licencier les harkis,des désarmements avaient parfois lieu par surprise.Les préfets et divers responsables ont vite pris connaissance des épurations dès lors entreprises par des populations encadrées par les forces de l'ALN.
Les harkis ne pouvaient compter que sur l'aide de l'armée française.Pompidou et le chef d'état major interrarmée ont alors insisté sur le devoir de tous les militaires de porter secour aux individus en danger,mais,
Le 16 mai Louis Joxe ministre d'état qui le 11 avril encore écrivait que la France n'abandonnerait pas ceux qui lui sont restés fidèlement attachés notifiait au haut commissaire en Algerie que ''toutes initiatives individuelles tendant à l'installation en métropole de français musulmans sont strictement interdites.

  Si des officiers n'ont pas obéi à cette ordre une seconde note de Joxe prescrit de rechercher dans l'armée et administration les complices de ces aides aux rapatriments,les supplétifs débarqués en métropole sans autorisation gouvernementale devant étre renvoyés en Algérie et à compter du16 mai,il était devenu interdit d'effectuer des opérations de recherche dans les douars, de harkis et de leurs familles.

Partager cet article
Repost0
19 août 2010 4 19 /08 /août /2010 14:15


Trinquier-1.jpgLe colonel Trinquier.

Né en 1908, Roger TRINQUIER devient sous-lieutenant en 1933 de l'école des officiers  de Saint-Maixent. Il participe à la deuxième guerre mondiale ainsi qu'à la guerre d'Indochine. En 1956, il rejoint l'Algérie et participe à la bataille d'Alger en tant qu'adjoint du général Massu. Il combat à la tête de son régiment dans le Sud et en Kabilie puis prend part aux opérations du Plan Challe en Oranie avant de prendre le commandement du secteur d'El Milia dans le Constantinois. Rappelé en métropole en 1960, il décède en de façon accidentelle  le 11 janvier 1986.

 


 

 

 

Deux textes provenant de DLP

DLP nr 103-1986- écrit par le colonel Darchy,ancien compagnon du colonel Trinquier en Chine et aux Commandos Ponchardier.


Au lendemain de Pearl Harbour(8/11/1941),la fermeté de l'amiral Decoux,Haut commissaire dans le Pacifique,avait permis qu'en Chine,la mainmise des autorités japonaises sur la Concession internationale de Shanghaï ne s'étende pas à la concession française.
La sécurité des personnes et des biens -français notamment-dans cette grande ville,elle même englobée dans l'immense cité chinoise,constituait la mission primordiale du détachement militaire français de Shanghaï (DFC).Le noyau du DFC était une unité formant corps,le Bataillon mixte d'Infanterie Coloniale de Chine.Le BMICC était à quatre compagnies avec 25% d'effectifs français,75% de tirailleurs indochinois.
La mission fut remplie sans difficultés notables jusqu'au 9 mars 1945.Elle se révéla d'une rare complexité dès lors que les Japonais conscients de l'inanité de leur rêve d'hégémonie à la tête de la "Plus grande Asie",s'ingénièrent à semer ici et là des bombes à retardement.
Le capitaine Trinquier assumait dans le Bataillon les fonctions d'adjoint au Chef de Corps.Son rôle fut alors singulièrement important,voire décisif en plusieurs occasions.
Déjà,le jour même du coup de force,son sens aigu de l'honneur militaire l'avait conduit à s'opposer,à son modeste échelon,à la soumission sans combat au diktat de l'EM japonais imposant le désarmement de nos troupes.
Par la suite,et jusqu'à la reddition japonaise,la révolte des tirailleurs annamites du Bataillon,fomentée par les cellules naissantes de l'organisation VM,secrètement soutenue par l'occupant devait entrainer,à l'intérieur et au voisinage de la caserne française,située en pleine concession,une succession d'affrontements dramatiques.
Les incidents répétés provoqués par les rebelles (gradés et tirailleurs),en quête d'actes de répression qui,selon leur calcul,leur aurait permis de revendiquer auprès des japs le contrôle du Bataillon et sans doute l'internement des cadres furent presque tous traités par Trinquier.
Se portant avec le plus grand sang-froid,seul et sans arme,au coeur même de l'incident ,il savait chaque fois faire preuve d'un sens augu de l'opportunité,découvrir l'interlocuteur valable au milieu d'une cohorte vociférante,parlementer,s'en rapporter éventuellement à l'arbitrage d'un responsable japonais,peu soucieux de se voir compromis dans un affrontement sanglant et empêcher que jamais ne s'accomplit l'irréparable.

A de nombreuses reprises,les camarades de Trinquier,jeunes et anciens,les familles des uns et des autres disséminées dans la concession,dans une sécurité bien fragile,auront contracté à son égard une dette de reconnaissance difficile à évaluer.


second texte même origine écrit par le colonel  J.Romain-Desfossés.
Avec le colonel Roger Trinquier,décédé accidentellement le 11 janvier dernier,une belle figure d'officier particulièrement typé a disparu.
Originaire des Hautes-Alpes,issu d'un milieu terrien dont il faisait volontiers état,il donnait une impression de force et de résolution.Les principaux traits de sa personnalité étaient:
-un solide bon sens.
-une conviction profonde de la valeur absolue d'un Ordre Traditionnel se traduisant par des certitudes tranquilles qui lui donnaient une grande confiance en lui-même.
-le sens des solutions simples.
-un caractère trempé.
Se destinant initialement à l'enseignement,il avait fait ses études à l'Ecole Normale d'Aix en Provence.C'est au cour de son service militaire qu'il découvrit l'Armée et décida d'y rester.Il choisit les Troupes Coloniales.
Après un premier séjour en Indochine,il en fit un second en Chine dans le milieu militaire très particulier des concessions internationales à Pékin,puis à Shangaï.Il en retira une bonne connaissance des Asiatiques.
Après la capitulation du Japon,il se hâta de rejoindre le Corps Expéditionnaire à Saïgon et réussit à se faire incorporer au Commando"SAS B" du Capitaine de Frégate Ponchardier.A celui-ci qui lui objectait qu'il n'avait pas de poste disponible pour un capitaine,il répondit qu'il ne venait que pour se battre,ne serait-ce comme"Homme du rang"Il s'initia alors à la technique des" coups de mains" et de la guérilla et sut que dans une région ou la densité adverse est relativement faible,l'audace paye.

Rapatrié il repartit rapidement en Indochine comme adjoint du chef de Bataillon commandant le 2eme Bataillon Colonial de Commandos Parachutistes.Son chef est tué à côté de lui dans une embuscade ,il prit le commandement de l'Unité dont il fit le "fer de lance"du Général commandant les Territoires du Sud à qui il se rendit indispensable.

Sa réputation d'avoir "la baraka" se confirma au cours d'un saut où,à la suite d'un incident technique,tous les parachutistes sauf deux(dont lui même) s'écrasèrent au sol.

Après un court séjour en France,il est mis à la tête du Groupement de Commandos Mixtes Aéroportés(GCMA) qui avaient pour mission de créer des maquis anticommunistes dans les zones demeurées sous contrôle Vietminh.Là,sa connaissance de la guérilla et plus encore celle"de l'âme paysanne" lui furent précieuses car il perçut combien facilement un paysans réfractaire au Collectivisme peut se muer en maquisard.Ce fut un grand moment de sa carrière.

Profondément imbu de cette forme de guerre,il s'employa à développer et à multiplier les maquis.
Les succès qu'il obtint permettent de considérer que,si ce mode d'action avait été adopté plus tôt par le Haut-Commandement,l'issue du conflit aurait pu s'en trouver modifié.

Puis c'est la guerre d'Algérie et la Bataille d'Alger où,aux ordres de Massu,son réalisme et son aptitude aux solutions simples firent la preuve de son efficacité.
Pour empêcher que les terroristes ne puissent se noyer dans la population,et s'inspirant de l'organisation de la Défense Passive,il créa le Dispositif de Protection Urbaine(DPU)-selon lequel la ville d'Alger était entièrement compartimentée sous une forme pyramidale avec,à chaque niveau,un responsable mis dans l'obligation de déclarer immédiatement toute présence insolite dans ses limites de responsabilité.Ce système,combiné avec un recensement minutieux et les contrôles effectués par l'Armée,permit de débusquer les Terroristes.
Puis il y eut le 13 mai 58.Grâce au DPU,il concourut à canaliser la population dans le sens de l'appel que Massu lança à de Gaulle.

Cependant,son attachement notoire à "l"Algérie Française" le fit considérer par le Pouvoir comme indésirable à Alger.Relégué dans un Commandement éloigné et difficile ,toujours avec des méthodes simples,il réussit à améliorer notamment la situation.

Relevé néanmoins de ses fonctions et renvoyé en France,désabusé,il accepta l'offre que lui fit le Jeune Gouvernement Indépendant de l'ex Congo Belge de former une Armée Nationale.S'étant,à cet effet,fait mettre à la retraite de l'Armée Française,il s'y rendit,mais,n'ayant pu s'entendre avec les Autorités Katangaises rentra en France.

Il commença alors à écrire sur le thème de la Guerre Révolutionnaire des ouvrages malheureusement trop peu diffusés.Il publia également d'autres livres.

En 1963,associé avec le colonel Buchoud,il créa l'Union Nationale des Parachutistes dont il passa,un an après,la responsabilité au général Gracieux.

Les guerre d'Indochine et d'Algérie firent émerger dans l'Armée un certain nombre de fortes personnalités dont la plupart furent mises à l'écart quand arriva l'heure d'un choix dramatique.

Le colonel Trinquier en fut l'une des figures marquantes.
Il était l'image de ceux qui ont su faire leur maxime de Napoléon:

"L'Art Militaire est simple et tout d'exécution".

Il était Commandeur de la Légion d'Honneur et titulaire de 14 citations.

J.Romain-Desfossés.

 

Trinquier-Alger-001.jpg


colonel Trinquier second à partir de la droite-période Algérie.

***************




Les livres dont il est l'auteur.
La Guerre Moderne(1961-le plus connu).

 

 

Trinquier8

La guerre moderne, c'est celle que les guerres totales du XXe siècle puis la guerre froide avaient estompée mais qui revient en force dans les différentes crises dans lesquelles sont engagées les forces armées occidentales. C'est en fait la guerre de toujours, celle qui se conduit au sein des sociétés et des populations, face à un adversaire de type guérilla qui cherche à contourner la puissance classique des armées conventionnelles.
Fort de son expérience opérationnelle en Indochine et en Algérie, Roger Trinquier - plus connu sous l'appellation de Colonel Trinquier - la théorise en 1961 dans son oeuvre majeure La Guerre moderne. Certes les circonstances et les objectifs politiques sont aujourd'hui bien différents, mais les tactiques demeurent et les principes majeurs énoncés par Trinquier sont tellement adaptés aux engagements actuels que son ouvrage, largement traduit, fait aujourd'hui référence dans de nombreuses armées occidentales.
Il était temps que la France, par cette réédition , se réapproprie un auteur dont la pensée s'avère d'une brûlante actualité.


Le coup d'état du 13 mai(1962)

 


Trinquier9

 

Notre guerre au Katanga(1963)

 


Trinquier3

 

L'Etat nouveau la solution de l'avenir(1964)
La Bataille pour l’élection du président de la république(1965)
Guerre,subversion,révolution(1968)
Les maquis d'Indochine(1976)

 

Trinquier4

Le colonel Trinquier, acteur de premier plan dans la création et le commandement des GCMA nous livre une histoire de ces unités trop peu connues qui servirent d’ailleurs de modèles aux célèbres bérets verts (green berets) américains pendant la guerre du Vietnam.

Le GCMA,Commando Mixe Aéroporté est créé en mai 1950 en Indochine et est alors sous les ordres du colonel GRALL.En décembre 1953 le GCMA devient le GMI est est sous les ordres du commandant TRINQUIER.

 

Trinquier5

 Vers la fin du livre concernant l'Algérie il on peut lire:    Il fallait d'abord ne pas mentir. On ne peut pas construire une politique sur l'équivoque et le mensonge permanents. On ne ment pas à des officiers engagés corps et âme dans une oeuvre pacificatrice qui les avait passionnés. La vérité finit toujours par sortir du puits et sa lumière crée alors des catastrophes. Un pouvoir honnête aurait dû dès le départ éclairer son armée sur la finalité de sa politique, pour qu'elle oriente dans le sens voulu son action psychologique.

 

Le 1er bataillon de bérets rouges( Indochine 1947-1949)(1984)

 


Trinquier6

 

Roger Trinquier y raconte la saga du 2ème Bataillon Colonial de Commandos Parachutistes qu’il commandait en Indochine. La période porte sur les années 1947-1949.


**********************

 

1983-Présence du colonel Trinquier à la journée du "livre combattant" au Beffroi de Thionville.

LocalUNP-010.jpg

 

 

 

1986-lors de la commémoration de la Saint-Michel,la "Maison du Para" de la section de Thionville prenait officiellement le nom de "Foyer Colonel TRINQUIER",le nom du fondateur de l'Union Nationale des Parachutistes.Une plaque drapée de tricolore était alors dévoilée par le lieutenant-colonel Bourgey,ancien du 1°RPIMa et des paras Charles Drouchon,ancien du 3°RPC et Philippe Weber ancien du 3°RPIMa.

Foyer-Trinquier.jpg

Partager cet article
Repost0
18 août 2010 3 18 /08 /août /2010 12:00

 

Capture02          


REMISE DE MEDAILLE, HONNEUR POUR LA SECTION 572


Le 14 juillet 2010, lors de la cérémonie qui a eu lieu à Sarrebourg place des Cordeliers, notre adhérent :


Monsieur GERARD  Jean,
UNP  39511,
B.P  N° 127610 
6ème RPIMa,

a eu l’honneur d’être décoré de la Médaille Militaire, lors de laquelle de nombreux membres de la section étaient présents à ses côtés.

Cordialement
Le Président du 572
Jean-Pierre ROUH



Medaille-militaire-2010.jpg

Partager cet article
Repost0
14 août 2010 6 14 /08 /août /2010 11:32

  Vous trouverez dans cet article:

-lettre ASAF 18/08

-un lien vers le texte ASAF 10.05

 -un texte DLP nr 107 année 1986-Souviens toi Ami para,le TERRORISME.

 

 

transmis par Philippe Weber.(ASAF10/08)

 

ASAF.jpg

 

Lettre de l’ASAF 10/08

 

« Ne pas subir »

(Maréchal Jean de Lattre de Tassigny)

 

 

« Armées : un urgent devoir d’expression »

 

 

Une armée peu visible mais à la valeur reconnue

 

Des effectifs régulièrement décimés au gré des réorganisations, un budget fondant au nom de la réduction des déficits publics, des implantations se rétractant comme une peau de chagrin tant en métropole qu’outre mer, les armées disparaissent ainsi petit à petit du paysage national.

Leur image s’estompe dans l’esprit des citoyens et leur rôle n’apparaît plus comme prioritaire aux yeux des dirigeants politiques. L’antimilitarisme n’existe plus : c’est une indifférence teintée d’ignorance qui le remplace.

Combien de dirigeants ou de conseillers politiques, économiques, culturels, de droite comme de gauche,  possèdent une solide culture des questions de défense, marquent un  intérêt réel pour ce qui demeure la première responsabilité de l’Etat et croient que la puissance militaire constitue encore un élément clef du rang et de l’influence d’une nation dans le monde ?

 

Pourtant le défilé du 14 juillet, qui permet aux armées d’honorer la fête nationale, suscite toujours l’engouement d’un très grand nombre de Français. C’est donc que subsiste au plus profond de nos concitoyens le sentiment que la force des armes demeure essentielle pour la protection de la France et pour sa liberté, et qu’elle constitue l’ultime recours en cas de crise grave.

En cette période de doute, de manque de confiance en soi, de perte de références, les Français ont donc encore conscience par instinct que l’armée demeure un élément de fierté et un pôle d’une solidité irremplaçable.

 

Du « devoir de réserve » au « devoir d’expression »

 

Les armées doivent prendre conscience de cette situation et en tirer toutes les conséquences. En dehors du strict cadre de la conduite des opérations de guerre où le secret militaire demeure la règle absolue,  elles ne doivent plus se soumettre aveuglément à un soit disant « devoir de réserve » -  dont l’expression n’existe d’ailleurs dans aucun texte officiel - brandi par une « autorité » dès lors qu’un militaire ose s’éloigner de l’orthodoxie de rigueur sur un sujet d’intérêt militaire. Les dégâts de ce silence imposé et accepté  sont aujourd’hui dévastateurs tant pour les armées que pour la Nation.

Reprenant la formule du Chef d’état-major des armées devant les stagiaires du collège interarmées de défense au mois de juin 2010, il faut donc que l’armée assume dorénavant son « devoir d’expression » dans le cadre de son éthique. Il y va en effet de sa crédibilité et de la cohésion de la nation.

 

Expliquer à tous les citoyens la nécessité d’une armée en France au 21ème siècle est de la responsabilité des autorités politiques et notamment du Ministre de la Défense qui dispose pour cela d’importants moyens de communication. Mais il convient pour les armées d’aller au-delà de cet aspect des choses et d’expliquer ce qu’elles font au quotidien.

 

S’exprimer devant les Français, c’est servir la France

 

Pourquoi ne pas imaginer que, régulièrement, dans les médias, le chef d’état-major des armées ou l’un de ses grands adjoints,  présente aux Français, comme le font les grands patrons devant leurs actionnaires, les opérations militaires en cours, les capacités opérationnelles de nos forces, mais aussi les difficultés, les insuffisances actuelles et les efforts à consentir ?

Comment croire que les Français ne s’intéresseraient pas alors à ceux dont la mission est de les défendre, de les protéger, de les sauver quand ils sont en danger? Qui peut douter que les Français soutiendraient davantage leurs soldats s’ils comprenaient mieux ce qu’ils font, pourquoi et comment ils le font ?

 

Par ailleurs, n’est-il pas souhaitable que les militaires qui en ont le talent, s’engagent dans le débat stratégique et reprennent la place qui leur revient naturellement dans ce domaine. Il est indispensable que les conceptions et les orientations concernant notre Défense soient conçues et développées avec le concours de ceux qui ont une connaissance approfondie des réalités militaires et non par des experts autoproclamés mus trop souvent par la seule logique financière de groupes de pression. Bref il faut que l’élite intellectuelle militaire tienne toute sa place lorsque sont préparées les grandes orientations de politique de défense. Il lui appartient aussi de susciter et d’animer le débat dans l’opinion comme l’ont si bien fait le colonel de Gaulle et le général Beaufre en leur temps.

 

Enfin, comment admettre le silence des militaires sur certains sujets de société qui concernent la cohésion nationale, la sécurité des citoyens, la résilience de la nation ? Le Livre Blanc met à juste titre en exergue le continuum sécurité et défense ; il devrait alors être naturel que des cadres militaires s’expriment sur des questions sensibles certes, mais aussi essentielles que les ambiguïtés liées à la bi nationalité, aux conditions d’intégration des étrangers qui souhaitent devenir français, aux implications de la solidarité dans laquelle s’équilibrent droits et devoirs, à la notion d’intérêt national au regard de l’intérêt individuel, enfin à l’exigence du respect des symboles de la nation et aux conditions de transmission des valeurs qui fondent notre pays.

 

 

 

                       L’armée, par l’esprit qui l’anime, les exigences du métier et le capital d’expérience et de sacrifice désintéressé qu’elle représente, peut et doit exprimer sans complexe des propositions aux responsables politiques du pays. Aussi, dans le respect de l’éthique qui est la leur, les militaires doivent aujourd’hui parler et agir comme des citoyens à part entière, faute de quoi ils priveraient  la nation des réflexions d’une communauté parmi les plus soucieuses de l’intérêt général et les plus ouvertes sur un monde qui est devenu son champ d’action.

 

 

 Association de soutien à l’armée française

18, rue de VEZELAY

75008 PARIS

www.asafrance.fr

 

 

Lien vers la lettre 10/05:    Lettre de l'ASAF 10/05-transmise aux Présidents de section par le GénéralPiquemal.

 

 

Pour mémoire.

 

Souviens-toi Ami "para" - TERRORISME

L'histoire n'étant qu'un perpétuel recommencement,nous voici replongés brutalement dans l'ambiance d'Alger fin 1956.
Des bombes explosent partout dans les cafétérias,halls de gare,prisunics,etc....Pas plus qu'à Alger,ces objectifs n'ont de valeur industrielle où militaire,mais les terroristes n'ont qu'un seul but destabiliser le régime,nous faire baisser les bras par lassitude,par crainte ou par dégoût.Nous mettre en position d'asservissement et nous dicter leurs exigences.

Et des voix s'élèvent en France.Les hommes politiques proclament bien haut .....Que TOUT doit être mis en oeuvre pour faire échec au terrorisme....Que le terroriste sera pris et parlera....(Que sous-entend on par ces mots).

Il me semble entendre certains députés voici déjà trente années.

Nous y avons cru messieurs,car à ce moment là,l'Algérie c'était la France.On nous avait déjà demandé de TOUT FAIRE pour contrer le terrorisme.Nous nous y sommes consacrés à fond.La récompense fut amère et certains d'entre nous y laissèrent leur âme,d'autres leur carrière,tous leur foi.

Bientôt,peut-être,redemandera-t-on à l'armée de faire le" sale travail" au nom de la démocratie et de la liberté.

Aussi ami"para" attention aux sirènes.Sache que seuls les écrits restent ,exige des garanties.Que non seulement le pouvoir donne des ordres mais qu'il promulgue des lois.N'écoute pas les discours,aussi prometteurs puissent-ils être.Et n'oublie pas que tes futurs détracteurs sont peut-être les mêmes qui vitupèrent contre les terroristes et les encenseront demain.

Souviens toi aussi que les terroristes ne sont pas uniquement "de teint basané" ou" de type méditerranéen" et que certains de nos compatriotes se sont vantés d'avoir aidé et soutenu les poseurs de bombes algérois ou d'avoir porté leurs valises.

Ainsi protégé contre les" lendemains qui déchantent" Ami para tu pourras faire ton devoir efficacement et sans faillir,au nom de la France.

Robert BOUTER
Vice-Président UNP/NIEVRE
ancien de la 10ème DP.


extrait du DLP N°107-1986.

 

 

 

 

Partager cet article
Repost0
12 août 2010 4 12 /08 /août /2010 15:31

 

 

 


section 572 logo bis   Sarrebourg, le 10 Août 2010




                                                                                  

     Cohésion et détente pour l’Union Nationale des Parachutistes de SARREBOURG



Pour la sixième année consécutive d’affilée, les membres de l’Union Nationale des Parachutiste section Pierre CHATEL se sont retrouvés dans les bois de ARZVILLER dans un cadre paisible de verdure et d’eau à l’occasion de leur sortie estivale. Les plus courageux bravant la pluie s’était donné rendez-vous vers 9 h pour une sympathique marche en forêt.
Les convives ont ensuite pu apprécier les différentes salades et grillades préparées par Francis et son équipe, ceci dans la bonne humeur et la franche camaraderie parachutiste.


Les prochaines manifestations ont été évoquées par le Président Jean-Pierre ROUH :
Dimanche 12 septembre 2010 Saint Michel à TERVILLE organisé par l'UNP Thionville.
Samedi 25 septembre 2010 Saint Michel à STRASBOURG en présence du président national, le général PIQUEMAL.
Samedi 25 et dimanche 26 septembre 2010 Saint Michel dernière portes ouvertes au 13° RDP à DIEUZE.
Dimanche 17 Octobre 2010 Saint Michel de la section UNP SARREBOURG et environs avec dépôt de gerbe au monument aux morts de TROISFONTAINES.


 
Roland SINGERLE Secrétaire

 

Quelques images de la journée.

Arzviller 2010-18

Arzviller 2010-12

Arzviller 2010-6

Arzviller 2010-3

 

D'autres images de cette journée sur l'album: Section-de-Sarrebourg Section-de-Sarrebourg

Partager cet article
Repost0

Présentation

  • : blog-UNP.nos Anciens nos Sections
  • : Blog créé initialement pour faire connaitre la section de Thionville,s'est étendu à des sections et amicales de la région et d'ailleurs.
  • Contact

Recherche