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26 mars 2010 5 26 /03 /mars /2010 09:26
18 mars 1962 Signature des accords d'Evian et début du processus de l'indépendance de l'Algérie,La semaine qui suivit fut marquée de violences de la part des commandos OAS;le 20,une place populaire d'Alger avait été bombardée tuant et blessant des Algériens,le 22 mars l'attaquent d'une patrouille de la gendarmerie mobile à la sortie du tunnel des Facultés fait 18 morts et 25 blessés parmi les gendarmes,le lendemain,un commando s'en prend à une patrouille de soldats français en tuant sept et en blessant onze,d'autres soldats et gendarmes sont attaqués dans différents points de Bab El Oued ,sept y perdent la vie.
Bab El Oued est alors encerclé et coupé de l'extérieurs.

Le 26 au matin les populations sont appelées à se rassembler et à se diriger vers Bab El Oued par la rue d'Isly,pour mettre fin au blocus.Il s'agissait d'une manifestation pacifique,brandissant des drapeaux français, interdite par les autorités pour libérer les habitants de Bab Bel Oued et leur apporter réconfort .Plus de quatre mille personnes,hommes femmes et enfants.Vers 14 heure la foule se heurte à un barrage militaire composé d'hommes du 4emeRégiment de Tirailleurs Algériens,23 hommes sous les ordres du sous-lieutenant Ouchène Daoud .Des coups de feu partent d'une terrasse,(on ne sait toujours pas qui a tiré,les uns disent l'OAS,d'autres parlent de  barbouzes???)les tirailleurs répliquent par un feu nourri,c'est la panique,malgrè les "halte au feu"les corps tombent ,fauchés par les balles.

On relève 46  morts et plus de 200 blessés civils,dont vingt meurent de leurs blessures et un militaire tué et dix blessés.

Selon Yves Courrière qui était présent........""
Des manifestants qui tentent de se réfugier dans un magasin sont hachés par les rafales de 12,7 des gendarmes mobiles. Visages arrachés, poitrines explosées, hurlements. Un cri: «Mon lieutenant, halte au feu! Je vous en prie, dites halte au feu!» La voix du soldat est presque un sanglot. Mais les forces de l'ordre continuent de tirer, l'arme à la hanche. La fusillade dure douze minutes. «On saura plus tard qu'au moins 70 personnes ont été tuées et 200 blessées........."

Une vidéo de l'événement.

fusillade 26 mars 1962 rue d'Isly à Alger, France 3 2002
envoyé par isly26mars. - L'info video en direct.


48 ans après:

Association des Familles des victimes
du 26 Mars 1962 et de leurs Alliés


Vendredi 26 mars 2010, la liste nominative des victimes de la fusillade du 26 mars 1962 sera enfin inscrite sur un monument national aux Morts, érigé à Paris Quai Branly.


L'Association des Familles des Victimes du 26 mars 1962 et de leurs Alliés dénonce l' agression de la F.N.A.C.A. contre ses Martyrs

Par communiqué de presse, le comité national de la F.N.A.C.A. s' élève contre l' inscription des noms des "victimes civiles du drame de la rue d'Isly le 26 mars 1962 sur la colonne centrale du Mémorial national de la guerre d'Algérie", initiative qu 'elle qualifie de "véritable insulte à l'Armée Française restée loyale à l' égard des Institutions Républicaines dans cette période perturbée par les exactions de l'O.A.S.".

L'Association des Familles des Victimes du 26 mars 1962 et de leurs Alliés rappelle que cette tragédie n'a frappé que des civils qui aspiraient à vivre Français sur une terre française et voulaient témoigner leur solidarité aux habitants affamés du quartier de Bab-el-Oued.

Avec pour seule arme le drapeau tricolore à la main, ils ne menaçaient assurément pas les "Institutions Républicaines" !

Elle s' indigne de voir encore, 48 ans après ce drame, les responsables de cette seule association d' anciens combattants tenter de légitimer ce massacre et poursuivre de leur vindicte ces victimes innocentes.

Cet acharnement lui semble dicté par la fiction d' un cessez-le-feu jamais appliqué dont cette association a fait son étendard et qu'elle entend imposer par tous moyens, jusqu'au mépris des Morts tombés après le 19 mars 1962.

L'Association des Familles des Victimes remercie toutes les autres associations d'Anciens Combattants pour leur compréhension et leur soutien.

A Paris, le 21 janvier 2010, Nicole Ferrand





  
 

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23 mars 2010 2 23 /03 /mars /2010 16:41
19 mars 1962-Pas vraiment le cessez-le-feu en Algérie.


en 1961 le projet de partition de l'Algérie est un echec.de GAULLE céde contre l'avis des états riverains de l'Afrique sub-saharienne ainsi que celui de son premier ministre sur la Sahara,poussé semble t'il par les représentants des sociétés pétrolières.Dans ""les mensonges de la guerre d'Algérie''Demougin écrit:
les représentants des sociétés pétrolières,dans le cadre des accords de prospection et de commercialisation internationaux du pétrole,préféraient une solution ouverte au problème algérien,c'est à dire une coopération de tous les groupes pétroliers mondiaux avec un état indépendant ,plutôt que la constitution d'une industrie pétrolière nationalisée;contrairement à ce que beaucoup avaient pensé,à commencer par les pieds-noirs, le pétrole et le gaz découverts en janvier 1956 n'avaient pas été un atout pour l'Algérie française mais un élément majeur de sa disparition.
de Gaulle offrait là,au GPRA, un succès inappréciable.

Ensuite de Gaulle passe à une politique de ''dégagement''celle dont il s'était toujours défendu et ceci au moment ou le GPRA inquiet des visée politiques de son état major,déchiré par des rivalités internes,menacé par les chefs de l'ALN et conscient de l'état désastreux de ses katibas ne voit d'issue que dans une négociation.

Le ''dégagement'' aboutit en mars 1962 à la conclusion des accords d'Evian,qui avaient été qualifiés aussitôt par Boumédienne (chef de l'armée des frontières stationnée en Tunisie et Maroc))de pacte néocolonialiste permettant à la France d'exercer une nouvelle forme de domination.De Gaulle parle aux français, à la TV il leur dit ''les deux peuples,français et algériens vont marcher fraternellement sur la route de la civilisation,alors qu'en même temps la radio du FLN diffuse en français une émission prônant l'appaisement et la réconciliation,principalement à l'égard de musulmans qui ont choisi la France alors que son programme en arabe confirme la poursuite de la lutte et le châtiment des traitres.Aussitôt commencent les enlèvements d'Européens et le massacre des supplétifs
..
Le général Bigeard écrtit,dans l'un de ses livres-le FLN n'a pas attendu que nos troupes soient parties pour procéder à des réglements de compte sauvages.Le martyre des harkis a commencé bien avant le cessez le feu.Loin dans le bled,l'abandon de nos postes entraînait systématiquement la mort des harkis.On retrouvait leurs restes brûlés vifs,égorgés,massacrés à coups de hache.''

Les représentants du GPRA qui avaient participé aux accords d'Evian et obtenu un réel succès diplomatiques voient leurs signatures désavouées et seront éliminés,Ces accords n'ont jamais été ratifiés par l'état algérien,jamais appliqués,Ben Bella dira même qu'ils ne sont pas le Coran.


les supplétifs de la France et leur abandon.Le sort des Harkis.
GMPR et GMS-dès novembre 1954 des unités ont été mises sur pied pour maintenir l'ordre dans les campagnes et le bled, les groupes mobiles de police rurale(GMPR)et les groupes mobiles de sécurité(GMS).
Il n'existait pas,alors,dans les vastes régions rurales de forces de police et de gendarmerie suffisantes, et, aussi adaptées à la nouvelle situation.C'est donc pour s'opposer à la rébellion que furent créées ces unités,Ces forces civiles étaient placées sous l'autorité du directeur de la sureté nationale en Algerie.A cette époque la plupart des unités nord africaines étaient encore en Indochine,raison du recours aux supplétifs.

Les Moghaznis
Ils étaient rattachés aux sections administratives spécialisées(SAS)regroupés en ''makhzen''d'environ trente hommes.Ces unités furent donc créées en même temps que les SAS à partir du mois de septembre 1955,leur rôle était d'assurer leur sécurité.Début 1960 les moghaznis étaient environ 20.000.

En 1956 des harkas ont été créées dans toute l'Algérie.Ces unités comptaient 24.000 hommes en 1958,le général Challe porta leur nombre à 60.000 (1959)dans le but de créer un commando de chasse par secteur militaire,en tout 800 harkas furent crées.En 1959 entre six et sept mille hommes sont affectés dans des commandos de chasse.

Il est utile de rappeler qu' il y eu quatre fois plus de musulmans en armes du côté français que du côté du FLN;Face à ces 180.000 combattants l'ALN n'a jamais dépassé 48.000 hommes dont le plus grand nombre se trouvait en Tunisie et au Maroc.
3200 supplétifs ont été tués au combat ou dans des attentats.

Une  pensée pour ce qui prétendaient et les autres qui continuent à prétendre,que la population musulmane était totalement inféodée au FLN.

Abandon,massacres et rapatriement minimun des supplétifs.
Il semble que le général Challe avait en vue un projet de fédération des différentes unités territoriales et d'autodéfense.Le général Crépin son successeur,aurait promis, début 1961, que les harkis,qui étaient considérés comme vainqueurs auraient la première place dans l'Algérie future,mais,peu après la réduction des effectifs est amorcée.

Les promesses de ces deux généraux n'ont pas été tenues,quand aux négociateurs d'Evian ,ceux ci ont obtenu la promesse du FLN qu'il n'y aurait pas de représailles.ll y eu d'abord des règlements de compte dans les villages évacués par l'armée française,ensuite des massacres à partir de début juillet.
90% des harkis ont choisi de rester chez eux parce que le FLN avait fait des promesses.

En mars 1962 c'est le cessez le feu,les SAS sont repliées vers d'autres plus importantes,les moghaznis sont désarmés,comme dans toute l'Algérie les harkis et groupes d'autodéfense.Des officiers ne réussiront que très partiellement malgrès les consignes des autorités,à rapatriers des membres de leurs unités.Les moghaznis,nombreux croiront à la parole donnée et resteront au pays.Pour y être massacrés.

L'état major de Boumédienne avait donné ordre à ses responsables militaires et membres de son organisation politique et administrative de faire bonne figure aux harkis pour inciter ceux ci à rester sur le territoire et ne pas échapper ainsi à la justice de l'Algerie devenue indépendante.En avril ordre avait été donné de désarmer et licencier les harkis,des désarmements avaient parfois lieu par surprise.Les préfets et divers responsables ont vite pris connaissance des épurations dès lors entreprises par des populations encadrées par les forces de l'ALN.
Les harkis ne pouvaient compter que sur l'aide de l'armée française.Pompidou et le chef d'état major interrarmée ont alors insisté sur le devoir de tous les militaires de porter secour aux individus en danger,mais,
Le 16 mai Louis Joxe ministre d'état qui le 11 avril encore écrivait que la France n'abandonnerait pas ceux qui lui sont restés fidèlement attachés notifiait au haut commissaire en Algerie que ''toutes initiatives individuelles tendant à l'installation en métropole de français musulmans sont strictement interdites.
  Si des officiers n'ont pas obéi à cette ordre une seconde note de Joxe prescrit de rechercher dans l'armée et administration les complices de ces aides aux rapatriments,les supplétifs débarqués en métropole sans autorisation gouvernementale devant étre renvoyés en Algérie et à compter du16 mai,il était devenu interdit d'effectuer des opérations de recherche dans les douars, de harkis et de leurs familles.

En décembre 1961 le gouvernement prépare une loi pour accueillir et réinstaller les français d'outre-mer sans prévoir un retour massif des pieds-noirs d'Algérie.
Les estimations les moins favorables se basaient sur un retour de 400.000 personnes sur quatre années hors, dès le mois d'avril, le cota était déja atteint ceci malgrés les interdictions de l'OAS de quitter le territoire.
Les actes des rebelles,les attentats FLN et OAS , la fusillade rue d'Isly,les enlèvements et disparitions,les massacres d'Oran les exactions au lendemain des accords d'Evian de la part des maquisards FLN de la dernière heure qui ont attendu cette date pour se manifester ,l'absence de garanties réelles de la part du gouvernement ont amené les départs massifs d'Algerie.
En aout 62,malgrès un retour au calme,il y avait encore des enlèvements,les européens continuèrent de partir,laissant leurs biens dans un pays qui avait été le leur et ou ils ont tout laissé laissé,y compris leurs morts.
Dans les débuts de l'année 1962 pour gagner le territoire français les pieds-noirs devaient effectuer des démarches dans l'insécurité qui régnait alors,une autorisation de départ des autorités françaises encore en place leur était nécessaire,qu'ils obtenaient dans le commissariat le plus proche ou ils devaient faire la queue sous la menace de l'OAS qui leur interdisait de quitter l'Algérie.Les autorisations de sortie de territoire portaient encore la mention''aller,retour'' car l'état français pensait encore à faciliter un maximu de retours pour aider à la construction de l'état algérien.
Ils devaient aussi se procurer les billets pour ceux qui pouvaient les payer,avec les mêmes risques.
Dès avril il devint possible de quitter le pays par avion aprés avoir signé une décharge,reconnaissance de dette à payer ultérieurement.
La plupart n'avaient pas prévu l'exode,espérant toujours un dénouement heureux après ces huit années de guerre,ils durent se trouver les moyens de transporter leur minimum,achat quand il y en avait encore de valises,en bricoler,les compagnies de déménagement furent prises d'assaut,l'envoi en France nécessitait pour ceux qui en avaient les moyens l'achat de grands coffres pouvant transporter 100kg,qu'il fallait affréter en France ,les taxes afferentes au transport France Algérie qui étaient assimilé à de l'importation devaient étre acquittées.Lorsque les taxes furent exonérées un nombre plus important de rapatriés débarqua en France dans un dénuement total.
Pour pouvoir bénéficier de cette exonération,une demande devait étre faite au bureau de douane du lieu d'importation.Au mois d'octobre les autorités d'Oran demandèrent aux rapatriés qui voulaient faire transporter un ''coffre''nommé aussi cadre de déménagement ,des reçus de gaz,électricité,loyer.?

Les autorités gouvernementales s'étaient basées sur les chiffres des rapatriements du Maroc,45.000 entre 1956 et 1957 et la Tunisie,94.000 entre 1956 et 1958 .Dès avril elles ont du faire face à un nombre bien plus important que prévu,pour ne pas compromettre les accords d'Evian le nombre de bateaux a été limité à trois par semaine mais,alors que en temps normal,à cette date,il y avait peu de voyageurs,ce fut par milliers que les rapatriés s'embarquèrent,aprés avoir bradé leurs biens pour acquitter le prix du voyage.En mai environ 84.000 débarquent à Marseille,Port-Vendre et Orly,en juin plus de 320.000.

Ceux ci ont été bien souvent accueillis comme des indésirables,Deferre craignait de les voir envahir sa ville et sa région,Joxe n'en voulait pas plus en Algérie qu'en France.Ce serait mieux,disait il,qu'ils s'installent en Australie,en Argentine ou Brésil.
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Les harkis,environ 90.000, familles comprises, dont une bonne moitié rapatriée en dehors des filières gouvernementales ont été parqués dans des centres de triages et traités comme des indésirables.Une directive ministérielle demandait aux préfets de ne les reloger qu'aprés avoir relogé tous les rapatriés demandeurs de logements,ceux ci ont alors été acheminé dans des cités d'accueil,surveillées par des gendarmes.Ils ont été traités plus en détenus que en anciens combattants.Il a fallu que leurs enfants se révoltent pour qu'un certain nombre de mesures soient prises dans l'amélioration des logements,de formation professionnelles,de l'embauche.La génération des enfants nés en France menera une seconde révolte qui débouchera en 1994 sur la délivrance d'indemnités aux familles harkis pour leurs biens abandonnés en Algérie et aides diverses.
Ce n'est qu'en septembre 2001 qu'un hommage national leur est rendu.

Les pertes de la guerre d'Algérie.
Elles peuvent étre éstimée dans la population d'Algérie à 250.000 morts et disparus.
Les pertes militaires,statistiques de l'armée française,143.538 rebelles tués de novembre 1954 au 19 mars 1962,le ministère algérien des anciens moudjahidines donne le chiffre de 152.863 tués au combat.
Côté français 23196 morts (terre mer air gendarmerie)dont 15.583 tués au combat.A ce chiffre il faut ajouter,aprés le cessez le feu,152 tués,422 bléssés,162 disparus.

Les purges internes de l'ALN ont fait entre 7.000 et 15.000 victimes.
Le terrorisme du FLN a tué en Algérie de 1954 à 1962 ,19.166 personnes dont 2.788 européens,bléssés 21.151 dont 7451 européens,auquels il faut ajouter 13.671disparus dont 375 européens ceci avant le 19 mars 1962 et environ 6.000 tués et 4.000 bléssés du MNA;
Aprés le cessez le feu,jusqu'au 1er mai 1963,3098 enlèvements d'européens ont été recensés,969 on été retrouvés vivants,et 306 morts.


Quand aux harkis
de l'aveu même de Ben Bella,la population visée représentait 500 à 600.000 personnes,si l'on s'en tient aux confidences de Krim Belkacem,sur les 220.000 musulmans abattus par l'ALN ''en dehors des combats''150.000 auraient été exécutés après le cessez le feu,et l'auteur précise,c'est aussi le chiffre retenu par les experts auprès des tribunaux ayant à connaître les crimes  contre l'humanité.(source même livre que ci dessus)


Au lendemain des accords d'Evian.
Les accords d'Evian ont amené le gouvernement à se décharger de ses responsabilités en Algérie sur des responsables qui ne pouvaient (GPRA par exemple)ou ne voulaient pas les assumer.

Ces accords ont été signés le 18 mars 1962 par les représentants français et ceux du FLN ,membres du GPRA.

Le cessez le feu devait,dés le lendemain midi mettre fin aux opérations militaires et à toutes les actions armées,seules les forces françaises pouvaient circuler librement jusqu'au résultat de l'autodétermination,celles ci devaient éviter le contact avec le FLN.Les responsabilités étaient partagées entre un haut commissaire de France et un exécutif provisoire franco-algérien,ceci dans l'attente du référendum d'autodétermination qui devait avoir lieu dans un délai de trois à six mois.
Diverses déclarations dans les accords concernaient
-des promesses d'amnisties
-de l'exercice à venir des droits civiques algériens pour les citoyens français d'Algérie pendant trois ans avant de choisir leur nationalité définitive,du respect de leurs biens,de leurs religions,de leurs droits civils.
-des coopérations économiques et financières,de la mise en valeur du Sahara,de coopérations diverses....
-un an après l'autodétermination,les forces françaises devaient passer à 80.000 hommes,l'évacuation totale devait se faire deux ans plus tard,sauf deux bases aériennes concédées pour 15 ans et les sites sahariens (bombes et fusées) concédées pour cinq ans.etc.............

Le cessez le feu et déclarations de garanties furent vite bafouées,a cause de l'insécurité généralisée et des décisions prise par le nouveau gouvernement algérien.
L'OAS a condamné les accords qu'elle jugeait illégitimes,elle s'est efforcée d'en empêcher les applications ses commandos se sont attaqués au FLN et aux forces gouvernementales en provoquant des affrontements sanglants.
Du côté du FLN,les premières semaines aprés le cessez le feu ont été calmes,mais dès la mi-avril les enlèvements d'européens se multiplièrent à Alger,Oran et les régions voisines.Au final l'insécurité fut totale.
 .
Le gouvernement français n'a pas réagi de la même façon contre les violations du cessez le feu venant de l'OAS ou du FLN.
Contre l'OAS il a utilisé la force des armes-Alger,fusillade rue d'Ysly le 26 mars 1962 qui fit 56morts.
.Avec le FLN il a été beaucoup plus modéré et a collaboré avec celuici,il a minimisé l'ampleur des enlèvements jusqu'au milieu du mois de mai,les campagnes ont été rapidement abandonnées à l'ALN réglant le sort des supplétifs de l'armée française et de leurs familles.

D'emblée,le FLN interpréta à sa façon les accords d'Evian.Ses troupes sortent en armes des zones ou elles étaient stationnées pour effectuer des réquisitions,recruter des volontaires pour augmenter leurs effectifs,faire de la propagande,les soldats musulmans de l'armée française furent incités à déserter,les MNA pourchassés,quand aux harkis leurs sorts était réglés d'avance.

Ce sont des tensions internes entre les différentes factions qui empêchèrent la prise de pouvoir immédiat par le FLN;La réunion du CNRA à Tripoli en mai/juin 1962 qui avait pour but la mise en place d'un programme et d'une nouvelle orientation politique fut un échec.Le GPRA(gouvernement représentatif de l'Algérie tout de même) était contesté par Boumédiene et par Ben Bella,respectivement chef de l'état major de l'ALN et responsable du bureau politique,éxédés,les membres du GPRA quittèrent la réunion.
Le cessez le feu a donc ravivé les tensions entre les factions du FLN,Boumédiene qui commandait l'armée des frontières(celle qui était stationnée en Tunisie et au Maroc)tandis et le GPRA qui avait de son côté son armée de partisans,moins nombreuse.
Le pouvoir fut pris par la force la mieux organisée,l'armée des frontières du colonel Boumédiene,les négociateurs algériens des accords d'Evian écartés,(l'éxecutif qui avait la responsabilité du maintien de l'ordre et une souveraineté provisoire jusqu'au resultat de l'autodétermination n'avait plus de pouvoir),les garanties données aux européens et musulmans pro-français disparurent.
Le 30 juin,Ben Bella se désolidarise du GPRA.

Le 1er juillet,référendum pour l'indépendance
Le 4 juillet le GPRA s'installe à Alger,présidé par Yousouf Ben Khedda.
Le 5 juillet,indépendance de l'Algérie.(suite au référendum sur l'autodétermination)

Les 5- juillet massacres de civils européens à Oran pendant que l'armée française sous les ordres du général Katz reste l'arme au pied.Un exemple de massacre perpétré sur une communauté sans défense en présence d'une armée qui laisse assassiner ses ressortissants sans intervenir.Oran a été le dernier bastion OAS mais au moment des événements ses commandos avaient quitté les lieux,plus de la moitié des Européens étaient aussi partis,environ 100.000 personnes.
Un accord FLN-OAS du 17juin 1962 mettait fin aux violences réciproques.

Fin aout les forces de Boumédiene se dirigent vers Alger en livrant des combats aux hommes de la wilaya 4 et de la wilaya3 qui leur refusent le passage,l'opération fit un millier de morts.
.Le 25 septembre c'est la proclamation de la république algérienne,Ben Bella devient le président du conseil et dirige ensuite le FLN.
Le 8 octobre,l'Algérie adhère à l'ONU

Des alliés de Ben Bella le lâchent alors.Ferhat Abbas président de l'assemblée constituante s'éloigne,Boudiaf quitte le FLN pour créer le PRS(parti de la révolution socialiste )ce qui lui vaudra un séjour en prison,Khider démissionne du secrétariat général en avril 63,Aït Ahmed crée le FFS(front des forces socialistes) et déclanche une insurrection en Kabylie qui fait des centaines de morts..Tout cela amène Ben Bella à instaurer un parti unique ,des milices sont alors créees pour faire contrepoids à l'armée.

Le 8 mars 1963,le code de la nationalité qui ne reconnait comme algérien d'origine que les arabo-musulman est mis en place,plus question maintenant d'une Algérie multiculturelle,plus de place pour les pieds-noirs.
Le code de 1963 refuse la nationalité d'origine aux pieds-noirs et réintègre dans le statut musulman les brebis égarées.La nationalité d'origine est strictement définie défini par l'ascendance musulmane.Le mot ''algérien'' en matière de nationalité d'origine s'étend à toute personne dont au moins deux ascendants en ligne paternelle sont nés en Algérie et y jouissent du statut de musulman.Cette définition est reprise dans un nouveau code en 1970,du 15 décembre,article 32.
Donc,tout algérien est ainsi ''récupéré''par ses ancêtres,et entre dans le statut civil de droit commun du droit musulman.Ceux ci sont séparés des algériens d'origine française qui doivent,eux,pour échapper au statut de droit musulman prendre la nationalité française.
Les harkis du Bachagha Boualem restés algériens ont donc été considérés comme des traitres,quand aux pieds-noirs qui avaient adhéré à la cause des nationalistes,ceux ci ont été mis à part de la masse des musulmans,parce que relevant de la nationalité par acquisition.

Le 15 septembre 1963,éléction de Ben Bella à la présidence de la république.Le 19 juin 1965 il est renversé par Boumédiene, incarcéré puis assigné à résidence.

Les français d'Algérie revenus en France ne furent pas encouragés à revenir,ceux restés en Algérie furent incités à partir grâce à une politique de nationalisation et de socialisation.Ceux ci étaient considérés comme un obstacle à la révolution algérienne.;
En mars 1965 il ne restait que 92.086 français en Algérie dont 37.000 fonctionnaires et coopérants ainsi que 2069 agriculteurs
Moins de 800 français dont des prêtres, religieuses et des épouses de musulmans ont pris la nationalité algérienne dans le délai fixé de trois ans par les accords d'Evian.


L'Algérie indépendante.(premiers maquis FIS-GIA)

Affrontements entre responsables du FLN.
Avec l'indépendance des groupements continuent de s'affronter.En désaccord avec Ben Bella et Boumédiene, la fédération de France,Krim Belkacem , Mohammed Boudiaf Aït Amhed et d'autres s'opposent à ce que le GPRA soit remplacé par un bureau politique du FLN,dirigé par les deux autres.Boudiaf crée le PRS (parti de la révolution socialiste),il est arrété en juin 1963,condamné à mort en 1964 il rejoint la France puis le Maroc.
Krim Belkacem-à l'indépendance de l'Algérie il s'oppose lui aussi à la politique de Ben Bella,il est alors écarté.Lorsque Boumédiene prend le pouvoir en juin 1965 il revient dans l'opposition,est accusé d'avoir organisé un attentat contre le président,il est assassiné à Francfort en octobre 1970.
Aït Ahmed crée le FFS,front des forces socialistes,qui s'opposent à l'armée de Boumédienne en route pour Alger,combats qui font des centaines de morts.

En septembre 1962,alors que les réglements de comptes continuent,Ferhat Abbas est nommé président d'un pays neuf ou,avec le départ massif et forcé des européens,il reste peu de gens formés à la gestion;Ahmed Ben Bella est chargé de former le premier gouvernement qui devait être d'inspiration socialiste.
En 1963 Ben Bella devient secrétaire général du bureau politique du FLN qui prend sans grand succès des mesures de centralisation,de nationalisation et de réforme agraire.Le 19 juin 1965 il est renversé par le conseil de la révolution que présidait Boumédiene soutenu par l'armée,celui ci le remplace en juillet à la tête du gouvernement ,Ben Bella est emprisonné d'abord,assigné à résidence ensuite,exilé en France puis en Suisse.

Boumédiene est adepte d'un socialisme autoritaire il forme un conseil de la révolution de 26 membres qu'il place à la tête de l'état,le pétrole Saharien représentait une source de revenu en augmentation,le gouvernement lança donc une série de plans de développement industriel.Ce programme fut à l'origine d'une accélération de l'exode rural,des banlieues sans urbanisme se créèrent autour des grandes villes.Alors qu'en 1962 le pays assurait 70% de ses besoins alimentaires,depuis 2004 elle n'en assure plus que 25%.L'algérie est devenu au début des années 1970 le pays le plus développé d'Afrique,avec la chute du prix du pétrole brut dans les années 80,le pays qui dépendait presque exclusivement de cela s'enfonce dans un marasme économique qui amène des crises successives.

1971-51% des avoirs des sociétés pétrolières françaises de la production des oléoducs de la production de gaz sont nationalisés
1976-Boumédiene est réélu avec 99% des électeurs.


lien blog vers la suite: 18-le FLN en France-fin de la guerre d'Algérie et débuts de l'indépendance.




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17 mars 2010 3 17 /03 /mars /2010 18:14

Selon le quotidien Les Dernières Nouvelles d’Alsace datant de mai 2009,Adrien Zeller (président du Conseil régional d’Alsace et UMP) avait invité l’ex-footballeur Lilian Thuram, 142 sélections en équipe de France, membre du Haut-Conseil à l’intégration, connu pour ses engagements contre le racisme, à venir témoigner face à des lycéens, pour la clôture du « Mois de l’Autre ».
Thuram a donné son accord mais réclamé pour son intervention 20 000 € , une intervention d’une heure et demie. A ce tarif, il est de bon ton d’être dans les ligues anti racistes, promouvoir la bonne parole. La Région a fait une nouvelle tentative en expliquant le sens de la démarche qu’elle mène auprès des jeunes, avec le rectorat, en faveur de la tolérance; elle ne pouvait lui proposer que 1 500 €, tous frais payés. Nouveau refus de Thuram.
« On ne vit pas dans le même monde », lui a alors répondu Adrien Zeller.

si vous souhaitez une copie de l'article...
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13 mars 2010 6 13 /03 /mars /2010 13:48

Recrues du 3emeRPIMa dans le colimateur de quelques journalistes.

3rpima10.jpgDans LePost du 8 mars on peut lire.
De jeunes militaires issus du 3e Régiment de Parachutistes d'Infanterie de Marine se seraient battus avec d'autres jeunes.Mais les versions divergent sur la nature de ces affrontements:vengeance,ratonade,acte à caractère raciste?.............A la sortie d'un restaurant ,le groupe de militaire se serait fait prendre à partie par des jeunes,un militaire aurait reçu une bouteille en verre sur le visage,explique le journal.L'incident aurait alors déclenché un véritable déferlement de violences.
Témoin de la scène,le journaliste de La Dépèche parle de cris,de bris de verres,de coup de barres de fer.Mais il va plus loin en estimant avoir assisté à un déferlement de haine,incroyable,presque surréaliste.
Le journaliste parle de descente enrègle contre tout ceux qui n'étaient pas blancs et d'injures racistes et nazie.Des accusations graves.

Pour Midi Libre,pas de bagarre générale,pas de barre de fer et encore moins d'insultes raciste,c'est une tempête médiatique sur la place Carnot.

Sur ladepeche.fr-10 mars.(Carcassonne et sa région).

Une vingtaine de recrues encadrée par des officiers sont allés diner en ville.Ca s'est passé à leur retour vers la caserne,ils ont été pris à partie par une quinzaine de Nord-Africains, une recrue a reçu une bouteille en pleine figure ce qui a provoqué la réaction des gars du 3.

Le journal parle aussi du colonel Perrin.
"je suis surpris par le décalage énorme entre le récit et les faits.Je refuse qu'on fasse à mes hommes le moindre procès de racisme.Il y a dans nos rangs autant de jeunes issus de l'imigration,sinon plus que dans la société civile.Dans ce groupe il y avait des jeunes gens de couleur,des musulmans....c'est l'armée de la République.Mes hommes revenaient du restaurant,il ne peut y avoir de préméditation en tout cas du côté des jeunes recrues.S'il y avait une bagarre de type guerre civile,il y aurait eu d'autres blessés.Mes paras sont restés maitres d'eux,on peut les voir souriant et les mains dans les poches sur les photos"déclare le colonel Perrin.

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12 mars 2010 5 12 /03 /mars /2010 16:49


 Texte émis avec autorisation du 12/03- origine: site Cercle Esprits de Défense  

 http://www.i-defense.org/
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Le Chef d'Etat-Major des Armées dans le viseur des syndicats de journalistes


Le Général Jean-Louis Georgelin, Chef d'Etat-major des Armées (CEMA), a fait une déclaration le 21 février dernier sur Europe 1 sur le coût des recherches des deux journalistes retenus en otage en Afghanistan, quelques jours avant son départ de l’Etat-Major des Armées. Une déclaration qui a fait "polémique", comme on pouvait s’y attendre vu qu’elle concerne des journalistes.

Mais de quoi est-il question ?

Le 30 décembre dernier, deux journalistes travaillant pour le magazine «Pièces à conviction» de France 3 ont été enlevés, avec trois accompagnateurs afghans, sur une route entre Surobi et Tagab, dans la province de Kapisa (est), au nord-est de la capitale Kaboul. Arrivés début décembre en Afghanistan, ces deux journalistes avaient passé plusieurs semaines avec les troupes françaises déployées dans la province de Kapisa, où ils étaient revenus par la suite, sans soutien, par leurs propres moyens pour tourner des séquences supplémentaires. Quelle insconscience :  ils ont été enlevés, sans doute, par des Talibans (mais rien n’a été confirmé).

Des recherches sont depuis menées par nos soldats présents en Afghanistan. Ces recherches auraient déjà coûté, selon la déclaration du Général Georgelin, 10 millions d’Euros.  Que n’avait-il pas dit ? Vives protestations de la part des principales organisations syndicales de journalistes : Reporters sans frontières (RSF) jugeant les «propos pour le moins déplacés» du Général. Le Syndicat national des journalistes (SNJ) de la société France Télévisions a pour sa part jugé la déclaration «obscène» et demandé au chef d'état-major des armées «de présenter officiellement ses excuses et de revenir à la discrétion demandée à tous dans cette triste et douloureuse affaire» ! (source le Figaro)

10 millions d’euros qu’est-ce que c'est, surtout libérer pour des journalistes ? Non ?

Deux journalistes qui ont été se mettre tout seuls dans ce bourbier, quel manque de professionnalisme, quelle inconscience ! Ces mêmes syndicats de journalistes qui oublient de dire que des soldats risquent leur vie pour retrouver leur confrères retenus en otage, ces mêmes syndicats qui ne manifestent pas quand certains de leur confrères « oublient » volontairement de parler de nos soldats quand ceux-ci se retrouvent blessés ou pire lorsque certains tombent à l’autre bout du monde. Belle déontologie !

Mettre (en plus du coût pour le contribuable qui paient deux fois car ces journalistes sont du service public) la vie de soldats français en danger pour effectuer les recherches pour retrouver ces deux « zozos », là, point de polémique de la part de ces syndicats de journalisme ! Mais pour la transparence du Général Georgelin (souhaitée, il est vrai par l’Elysée depuis janvier), là tous les syndicats de journalistes s’émeuvent.

Aucun de ces syndicats n'a pensé que ces 10 millions d'Euros auraient pu être dépensés pour améliorer les divers équipements et matériels de nos soldats en Opérations extérieures ou soutenir davantage la CABAT (Cellule d’aide aux blessés de l’Armée de Terre) pour les soldats blessés et soutenir les familles qui ont perdu 40 de leurs membres en Afghanistan depuis 2001, dans une quasi indifférence médiatique du service public !

Ces syndicats ne défendent pas les journalistes, mais simplement l'information et  le corporatisme d’égouts. Ils sont indignes de leur carte de presse, tous comme leurs confrères qui avaient fait, au nom assurément (qui pourrait en douter) de la liberté d’information et de la liberté de la presse, un soit disant scoop en ayant interviewé (Paris Match du 4 septembre 2008) en Afghanistan les assassins de nos soldats d'août 2008 qui avaient sur eux (talibans) des effets personnels de soldats français tués !

Pour ces syndicats de journalistes, il n’y a point de salut ! Le Général de Gaulle disait "Mort aux cons". Sans doute pensait-il à ces syndicats ?

Gregory Dufour
Président du Cercle Esprits de Défense 

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11 mars 2010 4 11 /03 /mars /2010 16:22

Texte diffusé sur le blog avec l'accord du site-RiposteLaïque- dont le lien est- http://www.ripostelaique.com/ 

 

clic sur le lien suivant:  link


                                                      
Encore un texte qui n'a pas lieu d'être sur ce blog,mais faut il tout passer sous silence?

COUP DE GUEULE
La police de Sarkozy-Hortefeux est ferme avec NPNS, mais laisse faire les prières musulmanes illégales
 lundi 8 mars 2010, par Lucette Jeanpierre

Le témoignage de notre lectrice, Monique Vigneau, sur la manifestation de Ni Putes Ni Soumises, ce samedi 6 mars, est éloquent.
"Nous étions devant le square Henri Christiné coté statue.
Des bonnets Phrygiens étaient distribués aux manifestants. Ambiance sympa, slogans laïques, féministes, égalité, mixité etc…
CAPT.jpgJe pense pour ma part que c’était une excellente idée que de voiler par une immense burka noire, la statue représentant l’Egalité. Ensuite elle devait être délivrée devant les manifestants, puis coiffée à son tour d’un bonnet phrygien. Seule la première phase, a pu se dérouler.
En effet, que croyez vous qu’il arriva ? Des CRS ont carrément cantonné les manifestant(e) s le long du square Henri Christiné et ceci très fermement.. On aimerait d’ailleurs autant de fermeté à Château Rouge le vendredi, quand des religieux, réactionnaires, communautaristes, anti féministes, occupent le terrain .
Il nous a même été impossible de traverser le boulevard pour atteindre le sud de la place. J’ai vu venir le moment où Sihem Habshi, ne pourrait pas rejoindre le groupe. Les grimpeurs ont du redescendre.
Inutile de vous dire que les jeunes et les quelques anciens et anciennes qui se trouvaient là, n’avaient pas l’air de brutes épaisses…….Ils étaient navrés et déçus.
La statue de l’Egalité a été délivrée de sa burka par…….. des policiers….vers 13H40"

Les Républicains que nous sommes devraient se réjouir de voir que notre police nationale veille à ce que les lois du pays soient respectées, et que n’importe qui ne puisse pas recouvrir une statue symbolisant la liberté. Mais...
 Quand cette même police, à Toulouse, a ordre de ne pas bouger, quand les supporters algériens retirent le drapeau français, le brûlent, et le remplacent par le drapeau algérien, place du Capitole...
 Quand cette même police laisse faire, en toute illégalité, des prières musulmanes sur les rues et trottoirs de Marseille, Clichy, Puteaux, Montreuil, et bien sûr Paris... tout en verbalisant une voiture mal garée...
 Quand cette même police a ordre, avoué à l’époque par Michèle Alliot-Marie, ministre de l’Intérieur, de ne pas poursuivre des délinquants en scooter, à proximité de certains quartiers, pour ne pas prendre le risque de déclencher une émeute...
Nous avons le résumé de la politique de Nicolas Sarkozy. Faute d’être capable de faire respecter les lois de la République, face à des supporters algériens violents, qui insultent la France en toute impunité, à des délinquants qui se croient intouchables, et à des islamistes qui se savent protégés par les maires des communes citées, on s’en prend, au nom de la défense de la loi, à Ni Putes Ni Soumises, et au malheureux automobiliste qui va oser passer à un radar à 52 km/h, sur une deux voies située à 2 km du centre ville, et qui va, lui payer 90 euros d’amende, et perdre 1 point du permis de conduire.
La police de Sarkozy, c’est : "Fort avec les honnêtes gens", et "faible avec les délinquants potentiellement violents".
Elle ressemble de plus en plus à celle de Vaillant, quand, aux heures les plus noires de Jospin, le discours compassionnel se substituait au discours républicain. Les ministres de l’Intérieur passent, l’impuissance de l’Etat demeure.
Lucette Jeanpierre
A voir et écouter :
http://tatamis.blogspot.com/2010/03/liberte-voilee.html
http://reichmantv.com/actualite1p.html
http://www.ripostelaique.com/Katia-Bengana-assassinee-par-les.html


Origine du texte: http://www.ripostelaique.com/
   

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10 mars 2010 3 10 /03 /mars /2010 17:34

Ces photos d'époque(1959) son offertes par René Ribeaucourt,ancien du GIBPOM .

 

 

bosquet (2)

 


Numeriser0002.bmp


Numeriser0003.bmp

 


3107484

quatre Chtis à Bosquet

 

copie 12

 


Mt.de-Marsan.Musique-de-Bayonne-devant-le-mess

Musique de Bayonne devant le mess.

 


Remise-des-fourrag-res

Remise des fourragères.

 


Le chien La Bulle devant les wc

le chien s'appelait "La Bulle",et pour cause.


photos offertes par Michel Deloffre-novembre ou décembre 1960.


a

encore quatre Chtis,deux Saint Amand les Eaux,un Hasnon,un Lecelle.

 

b

 

 

Classes à Bosquet- photo de groupe envoyée par Roger Vallet,ancien de la 59 2/B
Son texte.
Voici une photo d'un groupe de classe 59 2b, (novembre 59) GIBPOM Mont de Marsan, dont je suis en bas à gauche, en haut à doite "Cargueray " qui rigole" et Daniel Jauret "cigarette au bec", début des classes, janvier Pau 'BETAP", retour Mont de Marsan et ensuite la Citadelle Bayonne, préparation près AFN.
Merci à Roger pour ce souvenir.

 

Classe-59-2b-Mont-de-Marsan.jpg

 

Autres photos d'époque

Ces deux images nous ont été envoyées par Lucien Varnier,classe 59/2B,caserne Bosquet Mont de Marsan,brevet nr 166793,adhérent UNP en Normandie.
Dans le groupe Lucien est en haut à gauche 2e avec le casque,au centre avec béret et macaron Berlureau(caporal chef instructeur) pour les autres , Vidal , Dondaine,Vermersch,Perrier,Caballero,Voisin,pour les autres il a oublié .Lucien souhaite qu'ils se voient si possible sur  la photo et qu' ils se manifestent,il y a aussi Ricaud qu'il aimerais particulièrement revoir .

 


Bosquet-59-2B-2 A gauche ,les 4 ,Quivigier (disparu)Bernier,Janusz(disparu)et Lucien.

 

Bosquet-59-2B-1 

 

Bonjour les anciens;Si il vous reste des photos des environs de cette époque,sortez les donc des tiroirs et faites nous les parvenir pour diffusion,ça fera toujours plaisir à quelqu'un.

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6 mars 2010 6 06 /03 /mars /2010 13:09

La perfection des moyens et la confusion des buts semblent caractériser notre époque

 Albert Einstein

                                                                  Amicale du RLA

et des Anciens

de la L P A

 Bulletin d’information

 N° 40




Mois de Février plutôt calme pour notre amicale, ce qui permet aux membres du Conseil de peaufiner les activités 2010.

A ce sujet, merci de bien vouloir noter que notre sortie champêtre, initialement prévue le 13 Juin, a été avancée, pour des raisons techniques, au 30 Mai 2010.

Merci de mettre à jour vos agendas !!!

 

A 400 M : point de situation.

Le 11 décembre dernier l’A400M effectuait enfin son vol inaugural, globalement réussi, si ce n’est un petit problème avec le logiciel de gestion des moteurs (Der Spiegel).

Les retards pris dans le développement de cet appareil (projet lancé il y a 25 ans) ont engendré un surcoût que le constructeur, dans un premier temps, menaçait de ne pas assumer, au risque de faire capoter le projet.

Ces retards mettant en péril les capacités de transport tactique de notre Armée de l’Air, que ce soit sur le plan financier (rénovation des Transalls à bout de souffle)  mais aussi, perte de savoir faire de nos équipages, la solution d’un recours à l’achat de C130 J américains fut un temps envisagé.

image.jpg_Sur le plan financier, un C130 J, reviendrait (ici à gauche), avec sonLPA.jpg_ support logistique initial, à environ 80 millions d’euros. Le prix d’un A400M s’évalue actuellement à 135 millions d’euros, sans son support logistique non encore chiffré…

 

 

 

Politiquement il était difficile aux dirigeants européens d’abandonner ce projet. Aussi après un long bras de fer avec EADS, les Etats clients viennent de décider d’avancer 3.5 milliards d’euros, représentant la moitié du surcoût identifié et se substituent donc à deux actionnaires d’EADS, le français Lagardère et l’allemand Daimler, qui ne souhaitaient pas recapitaliser EADS et qui semblent même vouloir s’en désengager totalement suite aux déboires de l’A380.

 

La question de financement étant réglé, EADS va pouvoir se lancer dans la phase de production en série de ce bel appareil, dont les premiers exemplaires devraient être livrés, en principe, en 2012. Savoir maintenant à quel prix ???

 

 

 

 

-----=O=-----

Si vous avez des questions, des remarques ou des nouvelles à faire passer, n’hésitez pas à nous

Contacter

 

 

Notre adresse courriel : amicarla@hotmail.fr

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5 mars 2010 5 05 /03 /mars /2010 11:24
Trois belles images transmises par notre président,venant  de l'un de nos adhérents belges.


saut1[2]

saut4-1-.jpg

saut4-3-.jpg
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5 mars 2010 5 05 /03 /mars /2010 08:28

image010.jpg

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