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27 mai 2010 4 27 /05 /mai /2010 08:01

 

(Information transmise par le vice président de Sarrebourg).

 

Modification des critères d’octroi de la carte du combattantarton33318-0c886



Hubert Falco, secrétaire d’Etat à la Défense et aux Anciens combattants, décide de modifier les critères d’octroi de la carte du combattant

Réponse d’Hubert Falco à la question d’actualité de Guy Teissier, président de la commission de la Défense. Assemblée nationale, séance du mardi 25 mai 2010.

M. le Député, cher Guy Teissier,

Permettez-moi tout d’abord de saluer la mémoire du capitaine Christophe Barek-Deligny, fils, petit-fils et arrière petit-fils d’anciens combattants. Il est mort pour la France samedi dernier en Afghanistan. Mes pensées vont à sa famille et à ses compagnons d’armes du 3e régiment du génie.

Mesdames et Messieurs, les grands conflits du XXe siècle ont marqué profondément des générations entières de combattants, au point que l’on parle de 1ère génération du feu pour les Poilus de 14-18, de 2e génération du feu pour ceux de 39-45, d’Indochine et de Corée, et de 3e génération du feu pour les anciens d’Algérie.

La reconnaissance de la nation, le droit à réparation et le devoir de mémoire ont été construits en référence à ces 3 conflits, dont le dernier a cessé il y a 48 ans. Pourtant, notre pays, nos militaires n’ont pas cessé d’être engagés dans des conflits armés ou dans des opérations découlant de nos engagements internationaux. Cela s’est traduit par leur participation au sein d’unités françaises, alliées, ou de forces internationales.

Vous le savez, l’ensemble de ces opérations extérieures est regroupée sous l’appellation d’OPEX.

Or, si depuis 1993, la loi prévoit que la carte du combattant peut être attribuée à ces soldats ses critères d’obtention sont restés ceux des 3 guerres précédentes. C’est-à-dire la participation à un certain nombre d’actions de feu et de combat. Ces seuls critères apparaissent désormais en décalage avec la réalité des engagements de nos forces. Cela a eu pour conséquence de priver ces soldats d’une reconnaissance légitime.

Que l’on songe, par exemple, aux interventions sur engins explosifs, aux évacuations sanitaires ou à l’évacuation de personnes, aux actions contre la piraterie, toutes actions qui ne sont pas, en mesure d’être reconnues selon ses critères.

C’est pour cette raison, mesdames et messieurs les députés que j’ai décidé de modifier les critères d’octroi de la carte du combattant, en accord avec le ministre du Budget, François Baroin. Je souhaite que les soldats de la 4e génération du feu, c’est-à-dire celle des OPEX, celle de l’Afghanistan, du Golfe, de Bosnie, du Tchad ou du Liban, puissent être pleinement reconnus par la nation. Je veux qu’ils puissent bénéficier des mêmes droits que leurs aînés.

Mesdames et messieurs, le décret en Conseil d’Etat et l’arrêté qui fixent la liste des nouveaux types d’action de feu et de combat retenus pour l’attribution de la carte du combattant seront prochainement publiés.

DICOD

26 mai 2010

 

 

Lien vers le site "la retraite mutualiste du combattant: link

 

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25 mai 2010 2 25 /05 /mai /2010 12:01

 

 

 

Association de soutien à l’armée française                                                               17 mai 2010

18, rue de VEZELAY ;

75008 PARIS

www.asafrance.fr

 

 

« Ne pas subir »

(Maréchal Jean de Lattre de Tassigny)

 

Lettre de l’ASAF 10/05

 

 

« Engagement extérieur et cohésion nationale »

 

La France a perdu en Afghanistan plus de quarante de ses fils ; parmi eux, le légionnaire HUTNIK devenu français par le sang versé, comme nombre de ses anciens.

N’est-ce pas l’occasion de s’interroger sur la nature du lien qui doit exister entre l’armée engagée dans ce conflit depuis près de 9 ans et les Français qui ne comprennent pas toujours ce qu’elle y fait ?

 

La nation engagée avec son armée

 

Précisons d’emblée que ce n’est pas l’armée qui choisit de s’engager ; c’est toujours, le pouvoir politique qui  décide d’envoyer ses soldats au combat si nécessaire jusqu’au sacrifice suprême afin de remplir une mission jugée essentielle pour la France.

C’est donc bien la nation toute entière qui est impliquée, tous les Français qui sont concernés et responsables. D’ailleurs un attentat en France, toujours possible, revendiqué par al-Qaïda ou les talibans le rappellerait immédiatement.

 

On entend souvent des géopoliticiens et des stratèges supputer sur les chances de victoire des forces de la coalition, comme s’il était possible de prévoir ce qui va se passer dans 3 ans ou plus? Il ne s’agit pourtant pas d’un pari.

En revanche on entend peu ceux qui reviennent d’Afghanistan, on voit peu les images de ce qu’ils font, on entend peu leurs témoignages expliquant la façon dont les troupes françaises combattent, contrôlent,  instruisent, construisent, pacifient, bref agissent dans ce pays  complexe.

Dire que cette guerre n’est pas la nôtre est honteux et  faux puisque le gouvernement, avec le soutien de la majorité de la représentation nationale, y a envoyé nos soldats se battre ; elle est donc la nôtre et doit être présentée comme telle aux Français et vécue ainsi par eux tant que nous aurons un soldat sur place.

 

L’indispensable cohésion des Français

 

Mais comment nos compatriotes peuvent-ils se sentir proches de leurs soldats si certains parmi ceux qu’on entend le plus en France contestent quotidiennement le bien fondé de l’engagement et doutent du succès ?

Comment rassembler le peuple français autour d’un objectif commun s’il ne lui est pas clairement expliqué par les plus hautes autorités de l’Etat ? Il est vrai que lorsque le chef d’état-major des armées explique pendant une heure ce que font nos forces sur place, il ne se trouve aucune personne dans la presse pour relayer ses propos le lendemain.

 

Comment unir le peuple français autour de son drapeau quand l’Etat tolère qu’il soit arraché de la mairie de Toulouse et remplacé par celui d’une autre nation ? Pire encore quand il ne commence à réagir qu’un mois après qu’un journal quotidien ait présenté à Nice une photo primée par un jury du grand magasin « la FNAC » représentant une personne se « torchant le derrière avec l’emblème national » ? Comment peut-on concilier alors au sein même de notre pays le sacrifice pour le drapeau et l’infamie au drapeau ?

 

Quelle cohésion nationale peut-on attendre d’un peuple dont certains de ses membres rejettent nos lois au nom de leur culture, possèdent à la fois la nationalité française et une nationalité étrangère ? Cependant, cela n’empêche pas certains d’entre eux et des étrangers qui le veulent vraiment de se montrer d’une fidélité et d’une loyauté  à la France exemplaire, allant jusqu’au sacrifice suprême comme HUTNIK l’a fait ?

 

Soldats et citoyens : le même combat

 

L’armée professionnelle demeure, comme l’armée de conscription hier, l’expression de la nation ; ses soldats servent les intérêts supérieurs du pays sous les plis du drapeau tricolore.

En 1914-1918, les soldats se demandaient si l’arrière tiendrait. Aujourd’hui, dans les conflits longs et lointains où l’intégrité du territoire national n’est pas en jeu, il importe tout autant que l’opinion toute entière soutienne son armée dès lors qu’elle est engagée au combat par les responsables politiques. La victoire tient autant à la valeur de l’armée qu’à la ténacité et à la détermination des Français

 

Il appartient donc aux élus, à l’Etat et à tous les Français de donner aux armées non seulement les matériels et les équipements nécessaires mais également de témoigner de leur soutien sans faille aux côtés de ceux qui risquent leur vie chaque jour en leur nom.

 

 

 

 

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16 mai 2010 7 16 /05 /mai /2010 18:54

 

 

 Les larmes du Drapeau.

  (ce texte a été attribué semble-t'il par erreur au LCL Michel Brault.L'auteur ne semble donc pas connu).

  J'ai longuement flotté sur les champs de bataille,
Résistant bravement aux coups de la mitraille ;
Maintes fois ma voilure épongea dans le vent
Le sang des soldats morts, les pleurs des survivants.


Au sommet du pays je dressais mes couleurs,
Témoignage vibrant de la Foi, de l'Honneur.
Les anciens devant moi soulevaient leur chapeau,
Qu'y a-t-il de plus beau que l'amour d'un drapeau ?

Mais la honte survint par un soir gris d'hiver :
Ma hampe fut brisée par des mains étrangères.
Lacérés, mes beaux plis sanglotaient en silence
En voyant que ces doigts s'attaquaient à la France.

Devant la foule haineuse, on me jeta à terre.
Un instant je pensais : « nous sommes donc en guerre ! »
Mais en guerre un étendard a ses défenseurs,
Ici nul n'accourut pour calmer ma douleur !

Les uniformes bleus trépignaient de colère,
Mais leur chef, tout là-haut, préservant sa carrière,
Me laissa sans mot dire aux mains de mes bourreaux :
Je mourus sans qu'une arme quitte son fourreau.


Ce soir je regrettais de porter ces couleurs,
Car une part de la France est morte dans mes pleurs.
Quand mon pays me laisse ainsi succomber, seul,
Je ne suis plus drapeau, mais je deviens linceul.

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2 mai 2010 7 02 /05 /mai /2010 11:48
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18 avril 2010 7 18 /04 /avril /2010 09:54

Dommage,le bruit des moteurs est remplacé par de la musique.

si vous allez sur le  site de Kobra82,vous pouvez vous enregistrer pour recevoir ses vidéos.
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11 avril 2010 7 11 /04 /avril /2010 07:56

 

 


Avril 2010:infos sur le décès du légionnaire parachutiste Robert Hutnik (du vice président UNP-LYON)


 -------- Message original --------
(Article de la Ligue de Défense Juive)
 
C’est avec tristesse que nous apprenons la mort du légionnaire de 1re classe Robert HUTNIK du 2e REP en Afghanistan, suite aux blessures reçues lors d’un accrochage avec les insurgés dans la région de Tagab.
Âgé de 23 ans et de nationalité slovaque, le légionnaire de 1ère classe Robert HUTNIK avait rejoint les rangs de la Légion étrangère en mai 2007, y souscrivant un premier contrat de cinq ans.
Dès sa formation initiale, durant quatre mois au 4e régiment étranger (4e RE - Castelnaudary), il avait montré de belles qualités de soldat qui lui avaient permis de rejoindre les rangs du 2e régiment étranger de parachutistes (2e REP – Calvi) en octobre 2007. Dynamique, solide et rustique, il servait au sein de la 3e compagnie.
En mission en Afghanistan depuis janvier 2010 dans le cadre de l’opération « PAMIR », le 1ère classe HUTNIK était pilote VAB (véhicule de l’avant blindé) dans la Task Force ALTOR.
Ce 8 avril 2010, son unité est en mission de soutien au profit d’unités afghanes qui contrôlent la zone à proximité d’un nouveau poste de combat dans la vallée de Tagab. C’est au cours de cette mission, alors que son unité est prise à partie par des insurgés, que le 1ère classe HUTNIK est gravement blessé. Pris en charge par les équipes médicales, il est évacué par hélicoptère français vers l’hôpital militaire de Kaboul où il décède des suites de ses blessures.
Célibataire, c’était la deuxième mission extérieure à laquelle participait le légionnaire de 1ère classe Robert HUTNIK. D’octobre 2008 à janvier 2009, il avait effectué une première mission de courte durée au Gabon.
A la LDJ nous avons une affection particulière envers la Légion." élite de l’armée française" La LDJ s’associe à la douleur de sa famille Honneur et Fidélité pour notre compatriote mort au combat contre les fanatiques islamistes.Alors que les soldats français se font tuer, les afghans "sans papiers"viennent en Europe pour se cacher au lieu de faire de la résistance et aider les militaires qui se battent pour libérer leur patrie.Le général Claude Le Borgne : "Alors que nos soldats risquent leur peau en Afghanistan, non pas, comme on le répète bêtement, pour notre propre défense, mais pour aider les Afghans à mettre leurs trublions à la raison et à construire un État qui se tienne, nous devrions ouvrir nos portes à ceux d’entre eux qui refusent les risques d’une guerre autochtone. Nous voici complices de leur désertion. Car c’est bien de cela qu’il s’agit : ceux qui se réfugient chez nous désertent le combat qu’il leur faudrait mener."

Le général Jean Salvan
: "’ces jeunes gens sont venus chez nous pour sauver leur peau, et bénéficier de conditions de vie avantageuses, plutôt que de mener à nos côtés avec les leurs un combat qui a un sens".

 Le général Emmanuel de Ricchouftz : "Il est proprement injustifiable que nos soldats et ceux de la coalition engagés dans une guerre rude contre le terrorisme donnent leur vie pour ceux-là même qui fuient leurs responsabilités".



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12 mars 2010 5 12 /03 /mars /2010 16:49


 Texte émis avec autorisation du 12/03- origine: site Cercle Esprits de Défense  

 http://www.i-defense.org/
           clic sur le lien suivant: link 




Le Chef d'Etat-Major des Armées dans le viseur des syndicats de journalistes


Le Général Jean-Louis Georgelin, Chef d'Etat-major des Armées (CEMA), a fait une déclaration le 21 février dernier sur Europe 1 sur le coût des recherches des deux journalistes retenus en otage en Afghanistan, quelques jours avant son départ de l’Etat-Major des Armées. Une déclaration qui a fait "polémique", comme on pouvait s’y attendre vu qu’elle concerne des journalistes.

Mais de quoi est-il question ?

Le 30 décembre dernier, deux journalistes travaillant pour le magazine «Pièces à conviction» de France 3 ont été enlevés, avec trois accompagnateurs afghans, sur une route entre Surobi et Tagab, dans la province de Kapisa (est), au nord-est de la capitale Kaboul. Arrivés début décembre en Afghanistan, ces deux journalistes avaient passé plusieurs semaines avec les troupes françaises déployées dans la province de Kapisa, où ils étaient revenus par la suite, sans soutien, par leurs propres moyens pour tourner des séquences supplémentaires. Quelle insconscience :  ils ont été enlevés, sans doute, par des Talibans (mais rien n’a été confirmé).

Des recherches sont depuis menées par nos soldats présents en Afghanistan. Ces recherches auraient déjà coûté, selon la déclaration du Général Georgelin, 10 millions d’Euros.  Que n’avait-il pas dit ? Vives protestations de la part des principales organisations syndicales de journalistes : Reporters sans frontières (RSF) jugeant les «propos pour le moins déplacés» du Général. Le Syndicat national des journalistes (SNJ) de la société France Télévisions a pour sa part jugé la déclaration «obscène» et demandé au chef d'état-major des armées «de présenter officiellement ses excuses et de revenir à la discrétion demandée à tous dans cette triste et douloureuse affaire» ! (source le Figaro)

10 millions d’euros qu’est-ce que c'est, surtout libérer pour des journalistes ? Non ?

Deux journalistes qui ont été se mettre tout seuls dans ce bourbier, quel manque de professionnalisme, quelle inconscience ! Ces mêmes syndicats de journalistes qui oublient de dire que des soldats risquent leur vie pour retrouver leur confrères retenus en otage, ces mêmes syndicats qui ne manifestent pas quand certains de leur confrères « oublient » volontairement de parler de nos soldats quand ceux-ci se retrouvent blessés ou pire lorsque certains tombent à l’autre bout du monde. Belle déontologie !

Mettre (en plus du coût pour le contribuable qui paient deux fois car ces journalistes sont du service public) la vie de soldats français en danger pour effectuer les recherches pour retrouver ces deux « zozos », là, point de polémique de la part de ces syndicats de journalisme ! Mais pour la transparence du Général Georgelin (souhaitée, il est vrai par l’Elysée depuis janvier), là tous les syndicats de journalistes s’émeuvent.

Aucun de ces syndicats n'a pensé que ces 10 millions d'Euros auraient pu être dépensés pour améliorer les divers équipements et matériels de nos soldats en Opérations extérieures ou soutenir davantage la CABAT (Cellule d’aide aux blessés de l’Armée de Terre) pour les soldats blessés et soutenir les familles qui ont perdu 40 de leurs membres en Afghanistan depuis 2001, dans une quasi indifférence médiatique du service public !

Ces syndicats ne défendent pas les journalistes, mais simplement l'information et  le corporatisme d’égouts. Ils sont indignes de leur carte de presse, tous comme leurs confrères qui avaient fait, au nom assurément (qui pourrait en douter) de la liberté d’information et de la liberté de la presse, un soit disant scoop en ayant interviewé (Paris Match du 4 septembre 2008) en Afghanistan les assassins de nos soldats d'août 2008 qui avaient sur eux (talibans) des effets personnels de soldats français tués !

Pour ces syndicats de journalistes, il n’y a point de salut ! Le Général de Gaulle disait "Mort aux cons". Sans doute pensait-il à ces syndicats ?

Gregory Dufour
Président du Cercle Esprits de Défense 

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25 janvier 2010 1 25 /01 /janvier /2010 09:35


Avez-vous participé à une OPEX ou un conflit?Si oui,voici l'un de vos droits.

Comme beaucoup de paras,vous avez certainement servi la France à l'étranger.Si vous avez effectué une OPEX ou participé à un conflit(définie par le journal officiel),vous pouvez obtenir le Titre de Reconnaissance de la Nation ou la Carte du Combattant,et ainsi bénéficier entre autre,d'avantages fiscaux importants en adhérant à la Retraite Mutualiste du Combattant.

A partir de seulement 80 euros par an,vous vous constituez une retraite complémentaire volontaire par capitalisation avec participation de l'état et avantages fiscaux.

L'ensemble de vos versements entraîne une diminution de votre Revenu Fiscal de Référence(le RFR sert de base au calcul de l'impôt,des taxes en fonction de votre âge et des prestations sociales) dans la limite du plafond majorable de cette retraite annuelle(1694 euros en 2009)
-Votre capital et votre future rente sont exonérés de CSG CRDS et du RSA.
-La participation de l'Etat sur la rente est de 25%(plus dans certains cas)pour toute adhésion dans les 10 ans suivant l'attribution du TRN ou de la Carte du Combattant,au delà elle n'est plus que de 12,5%.
-Le versement de la rente dès la fin de la 10ème année(4ème année dans certains cas)de cotisation et au plus tôt dès l'âge de 50 ans.
-Un capital de décès,en plus du service de la rente,tous deux hors impôts et hors cotisations sociales.
-La RMC peut se souscrire sans limite d'âge,sans questionnaire de santé.Elle peut se cumuler avec toutes les autres retarites.

Pour en savoir plus et recevoir une étude personnalisée sans engagement de votre part,vous pouvez contacter votre Conseiller Mutualiste Régional Monsieur Patrick Millery au O6 59 83 30 73.

Ou bien par courriel:p.millery@la-france-mutualiste.fr

En visite à Thionville les deuxièmes mercredi de chaque mois ou à un autre moment sur rendez-vous.
Vous pouvez aussi consulter le site de notre mutuelle à l'adresse internet suivante:www.la-france-mutualiste.fr

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10 décembre 2009 4 10 /12 /décembre /2009 20:08

Extrait de DLP nr 117, année 1988-texte du Général Vanuxem.


Aux champs pour un drapeau.

Les lignes qui suivent,dues au Général Vanuxem,conservent toute leur actualité.Elles illustrent parfaitement l'attachement dont doivent témoigner dans les circonstances les plus périlleuses tous ceux qui,vêtus du même uniforme et animé de la même foi,ont défendu sous tous les Cieux notre Pays et notre Drapeau.

Voici la mirifique et incroyable histoire du drapeau des anciens combattants de Mostaganem.

C'était un nommé Tcham Kouider qui,à Mostaganem,portait le drapeau aux cérémonies patriotiques,aux obsèques des camarades et à l'enterrement des soldats qui tombaient dans cette guerre qui n'avait pas de nom ni de loi.
Tcham Kouider ressentait bien tout l'honneur qui lui en revenait et n'aurait pour rien au monde consenti à se dessaisir de sa charge glorieuse.
Lorsque le FLN le menaça de mort,il en rendit compte à son Président,tout simplement en bon soldat qu'il était,mais se regimba comme sous une offense lorqu'on lui proposa de le remplacer dans son honorifique emploi.

Cela se passait vers la fin de l'année 1956.
Tcham Kouider fut abattu le 14 février 1957.Sa dépouille fut portée par ses camarades.On fit un discours.

Caid Metcha qui le remplaça fut à son tour l'objet de menaces de mort.Il rendit compte à son Président et,tout comme Tcham Kouider,il refusa énergiquement de renoncer à ce qu'il considérait comme un honneur,si périlleux qu'il fut...Il fut abattu le 21 juin 1957.

Bensekrane Yahia conduisit le cortège jusqu'au cimetière aux stèles blanchies et,à son tour,il inclina le drapeau devant la tombe de son prédécesseur.

Quelques jours plus tard,il fut lui-même menacé et lui aussi ne put accepter de se renier;Il porta le drapeau au cours des cérémonies du 14 juillet...Il fut abattu le 8 août 1957.

Hennouni Besseghir devint le quatrième porte-drapeau de cette année:il fut abattu le 5 octobre 1957.

Les évènements prenaient une meilleure tournure et Hadj Gache,tout roide de l'honneur qui lui était fait,ne fut abattu que le 27 août 1958.C'était pourtant au temps où il semblait qu'on apercevait le sourire de la paix et ou soufflait un vent vivifiant d'éspérance.

Bey Bagdad lui succéda.Il fut abattu le 14 juillet 1959.

Addad Ali fit comme ceux qui l'avaient précédé et,avec son humeur tranquille,quand il fut menacé,il refusa calmement de céder le poste de confiance dont il était investi.
Il fut abattu le 11 septembre 1959.

Son camarade Rhamouni Lakdar releva sa charge et,après tant d'autres,il fut abattu le 7 novembre 1960.

Il se trouva des volontaires dans la section de Mostaganem pour briguer encore l'emploi de porte-drapeau qui revint à Belarbi Larbi.
Il advint que Belarbi Larbi n'en mourut pas.Il fut,suivant le mot administratif et blasphématoire,RAPATRIE.Il prit le bateauu pour la France puisque la terre où il était né avait cessé d'être la France....Il emporta son drapeau.

Belarbi Larbi est en France.Il est toujours porte-drapeau.Il n'est pas sur de ne pas être encore menacé.Il ne se pose pas la question de savoir ce que signifie encore le drapeau de la section des anciens combattants de Mostaganem,ni ce qu'il pourra en advenir de son drapeau et de lui-même.
Il est le dixième porte-drapeau de sa section à avoir risqué sa vie pour l'honneur de porter le drapeau.

Je salue son drapeau,roulé aujourd'hui dans sa gaine et si lourd du poids de tant d'âmes,de tant de foi et de tant d'amour de la France.

Général Vanuxem.
(source DLPnr117-1988)



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22 novembre 2009 7 22 /11 /novembre /2009 08:13



Le porte-drapeau.

Le port altier et fier malgrè l'intempérie,
La poitrine bardée de toutes ses médailles,
Il incarne à lui seul l'amour de la Patrie,
Il a servi la France en de rudes batailles.

Sous la pluie,dans le froid,les rafales de vent,
S'il s'agit d-honorer le soldat mort,son frère,
Lui-le porte-drapeau-répond toujours présent
Car il ne l'oublie pas, compagnon de misère.

Devant le monument où sont inscrits les noms
De ceux qui sont tombés pour que vive la France,
Il est là,recueilli tandis que les clairons
Apportent dans son coeur une émotion intense.

A quoi songe t'il donc,les larmes dans les yeux,
Pendant la sonnerie quand le drapeau s'incline?
A tous ceux qui sont morts,là bas sous d'autres cieux,
Fauchés par un obus,tués par une mine?

Là-bas dans la tranchée le vieux Poilu tomba,
Touché par les éclats d'un engin percutant.
Dans la neige et la boue,d'abord il se courba
Puis jetant un grand cri,se vida de son sang.

Là-bas,dans les rochers sauvages du Vercors,
Il tend une embuscade et,pris par l'adversaire,
Ils vont l'interroger puis le battront à mort.
Pitoyable gamin,effroyable calvaire.

Là-bas,à Diën Biën Phu,défendant Isabelle
Face à l'assaut des Viets sans cesse plus nombreux,
Il est mort,son ami,tué par les rebelles.
Il a su se conduire en soldat valeureux.

Là-bas,sur le djebel,dans la paleur du soir,
Le chef du commando,touché par une balle,
Est tombé lui aussi,victime du devoir.
Sa famille le pleure à la maison natale.

Là-bas,dans le désert aride d'As Salman,
Le vent souffle en tempête et soulève le sable.
Or,des bombes sont là,spectacle hallucinant!
Des paras vont mourir,destin inexorable...

Il pense à tous ceux-là,les morts de chaque guerre
Et ceux qui sont vivants,mais à la chair meurtrie.
Et lorsque le drapeau recouvrira sa bière,
Il sera,désormais,l'honneur de la Patrie.

Colonel Human-UNP Hérault(DLP nr154-1995).



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