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3 avril 2011 7 03 /04 /avril /2011 20:02

Source de l'article:MidiLibre.com

lien vers l'article:   link

(ce lien est mort)

Quelques histoires à ne pas dire sur l'Algérie


 

  Juste des faits, des témoignages. Pour déconstruire les mythologies qui fondent l'imaginaire national algérien. C'est avec sa caméra que le cinéaste Jean-Pierre Lledo s'attache depuis des années à les recueillir. À travers Algérie, histoires à ne pas dire, présenté ce soir, il revient sur les crimes cachés de cette guerre de libération qui fut aussi, à ses yeux, une guerre d'épuration ethnique.

Après avoir fui l'Algérie, son pays, en 1993, suite à l'assassinat de deux de ses amis par les islamistes, c'est en France que Jean-François Lledo poursuit sa carrière de cinéaste entamée dans les années 1970. La censure est certes moins présente mais il faut se battre pour trouver des financements. «   Je me suis très vite aperçu que mon discours critique dérangeait aussi les Français. Ils veulent une histoire anticoloniale et idéalisent aujourd'hui cette Algérie. »



En 1963, vous êtes un Algérien si vous êtes musulman
En 2005 et 2006, Jean-Pierre Lledo se rend en Algérie pour tourner son film et recueillir des témoignages.   « Je découvre que la guerre a été conduite en fonction de deux objectifs. Le premier assumé par le FLN : mettre fin aux relations avec la France. Le second non avoué : que l'Algérie soit purifiée de ses non-musulmans. Ils n'auraient plus à faire avec la question difficile des minorités. Jamais un système de cohabitation entre communauté n'a été imaginé. »

Et de rappeler ce code de la nationalité de 1963 stipulant que vous êtes un Algérien si vous êtes musulman. Et ces militants communistes qui se sont battus pour l'indépendance de l'Algérie mais qui n'ont pu obtenir la nationalité.   Le film s'attarde aussi sur quatre événements. Les massacres à El Halia (Philippeville) le 20 août 1955. Les attentats à la bombe et la bataille d'Alger (1956-1957). L'assassinat du chanteur juif Raymond Leyris à Constantine, le 22 juin 1961. Et enfin les massacres à Oran, le 5 juillet 1962, alors que l'Algérie était déjà indépendante.

Sans surprise pour Jean-Pierre Lledo, le film est censuré en Algérie.   « Je ne pensais pas que les intellectuels algériens, imprégnés de nationalisme, défendraient le fond du film. Mais j'espérais qu'ils se lèveraient contre la censure ». En vain.   « Car si on ébranle l'histoire officielle d'un régime qui n'a pas de légitimité populaire, c'est comme si on ébranle le régime lui-même. »


FREDERIC AMADON


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31 mars 2011 4 31 /03 /mars /2011 16:13

 

 

 Capture P1

 

A l’honneur : notre ami Jean BRION vient de se voir décerner la médaille d’or de la jeunesse, des sports et de la vieCapture P2 associative.

Son militantisme tout azimut dans le monde associatif se voit ainsi reconnu et récompensé.

Très éclectique notre ami Jean !!!

Handball, AS Cheminots (c’est pas pour rien qu’il a servi dans le Train !) commissions municipales, donneurs de sang, porte drapeau à l’UNP de Thionville, et aussi parfois pour notre Amicale, dont il est administrateur depuis plus d’une décennie…

Encore bravo Jean !!!

 

                                                             -------=0=-------

A400M,c'est parti !!!


 Airbus Military vient de donner son feu vert pour le lancement de la production en série de notre avion de transport. La cadence de production devrait atteindre 2.5 appareils par mois d’ici fin 2015.

                                                               -------=0=------

 

 

23 Mars : Fête du Train à ToulouseCapture P3

  Une petite délégation de notre Amicale, sous la conduite de notre président, Jean-Claude Cardon était descendue pour la circonstance au 1e


 RTP où la qualité de l’accueil n’a fait qu’amplifier la joie de retrouvailles entre anciens de la LPA.

                                                                  -------=0=-------

 

 

 

Si vous avez des questions, des remarques ou des nouvelles à faire passer, n’hésitez pas à nous 

Contacter

 

Notre adresse courriel : amicarla@hotmail.fr

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30 mars 2011 3 30 /03 /mars /2011 13:46

Reportage sur l'état de l'Algérie en 1956(nous relayons le texte et le lien qui suit)


Voici un lien de l'INA que je viens de recevoir, c’est un petit film réalisé par un reporter Français métropolitain de la RTF, donc subventionné par l'État.Je trouve que ce court reportage sur l'état de l'Algérie en 1956 est "remarquable" pour les raisons suivantes : - Il n'a pas été réalisé "à posteriori" par des "Français des Départements Français d'Algérie", et donc de ce fait il ne peut être suspecté de manipulations, de mensonges, et de manque d'objectivité. - Ce reportage a été tourné comme l'on dit maintenant "en temps réel", les images (dont certaines sont à la limite du supportable par la barbarie des atrocités du FLN) sont authentiques. - Il décrit rapidement mais parfaitement l'œuvre réalisée par la France au travers des citoyens de ces départements, de 1830 à 1956 - A l'heure où la mode est à la repentance sur la "colonisation" je crois que ce document est important à visualiser.

 

Cliquer sur ce lien     link

 


pour mémoire:

1/11/1954-début des événements en Algérie,Toussaint rouge.

la même année découverte d'hydrocarbure,accumulation de gaz à Djebel Berga.

1956-découverte du pétrôle dans le sud saharien en janvier.

 

Coincidence ou pas???

 

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29 mars 2011 2 29 /03 /mars /2011 14:28

 

Ceci est le complément des affiches qui nous ont été transmises par Pascal de Angelis,merci à lui.

AP1              AP2

 

 

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28 mars 2011 1 28 /03 /mars /2011 14:13

Vidéo intéressante sur nos soldats en opération dans le monde.Merci à "turbinredj" pour cette réalisation que nous relayons.

 

 

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27 mars 2011 7 27 /03 /mars /2011 08:35

(source vieux DLP.)

 

Le culte de la Saint Michel,selon l'Histoire,est surtout ancré dans les traditions de notre pays.

 

-Charlemagne décrète 29 seprembre fête de l'empire de Saint Michel,patron et chef de l'empire des Gaules.


-Saint Michel aurait ordonné à Jeanne d'Arc de bouter l'Anglais hors du pays.


-Louis XI créa en son honneur le premier ordre  chevaliers:l'ordre de Saint Michel,ancêtre de notre Légion d'Honneur.L'un des premiers colliers fut décerné au Chevalier Bayard.


-On sait auissi que des monnaies furent frappées à l'effigie de Saint Michel.


-C'est en 1109 que l'évêque d'Avranches,Saint-Aubert,édifie sur un îlot une chapelle,ensemble connu de nos jours dans le monde entier sous le nom de Mont Saint-Michel,une architecture audacieuse qui portent aux nues la statue de l'archange casqué,cuirassé,l'aile en flamme.


 

SM.jpgSaint Michel devient le patrons des paras.

Ce sont en fait les parachutistes de la France Libre qui étaient stationnés en Angleterre,qui envoyés en mission sur la France ont créé la tradition.

 

En 1942,le capitaine Jean-Marie Bayard qui était  jeune prêtre et le chef de la résistance du front de Quimper,distribue des médailles à l'effigie de Saint Michel pour servir de reconnaissance à certains agents français infiltrés au travers des lignes ennemies.C'était de part et d'autre de l'archange,guetteur au dessus de notre patrie,que furent largués des milliers de parachutistes pour allerlivrer bataille.

 

J.M.Bayard,engagé comme aumonier militaire à la 25e division parachutiste a repris alors son vrai nom,le père JEGO.C'est le 22/12/1946,avant l'embarquement des unités paras pour l'Indochine que le père Gégo a prononcé son premier grand sermon dans lequel il évoquait longuement Saint-Michel,le protecteur des parachutistes,en la cathédrale de Bône.

 

A partir de cette date,on commémore alors chaque année la SAINT-MICHEL,dans toutes les unités paras,stationnées en France métropolitaine,ou ailleurs dans le monde.

C'est en 1949 en la cathédrale d'Hanoï que Saint-Michel devint officiellement notre Saint-Patron.

 

Le 29 septembre 1951 la Saint -Michel revêt une ampleur particulière,plusieurs centaines de paras sont largués simultanément sur la grève du Mont Saint-Michel,et à la Base Ecole des Troupes  Aéroportées de Pau,des manifestations patronnées par les hautes autorités de l'Etat,couvertes par la RTF,qui concrétisent à l'unanimité et définitivement la fête de la Saint-Michel comme Fête des Parachutistes.

 

Désormais,en France comme dans de nombreux pays étrangers,l'Archange Saint-Michel est fêté chaque année par tous les parachutistes et lorsque un camarade disparait nous le recommendons à notre archange.

 

 

Et par SAINT-MICHEL,Vivent las paras.

 

 

 

 

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25 mars 2011 5 25 /03 /mars /2011 13:37
" Communiqué "

 

19 mars 2011 à Bayonne

Faisant suite à une soirée agitée et passablement arrosée, nous arrivâmes au point de rendez-vous vers 9H00. Les paras étaient déjà là, avec leurs silhouettes singulières et leurs bérets rouges vissés sur le crâne. Quelques banderoles flottaient çà et là et de temps à autre, une voiture abordait le rond-point St-Léon en ponctuant son passage d’un coup de klaxon nous espérions un " ti ti ti- ta ta....." (beaucoup nous saluaient l'effet béret rouge peut-être les paras ont la côte !) auquel le public ne manquait pas de répondre.

Rapidement, la foule devint plus dense, tracts et publications amies circulèrent, puis débarquèrent enfin quelques bus remplis de pieds noirs et harkis venus du Béarn, du Lot et Garonne et d’ailleurs.

Le climat était correct, les journalistes au rendez-vous et l’ambiance bon enfant.

Le cortège se mit en place, les plus jeunes en prirent la tête et nous partîmes enfin, dans une longue procession, silencieuse et digne, comme cela avait été convenu.

Quelle ne fut notre surprise, en arrivant au niveau du Monument aux Morts, de constater que deux gerbes gisaient au pied du fronton désert. La FNACA, que nous devions croiser à cet endroit, était absente ! Pas l’ombre d’un ancien combattant, pas de fanfare, pas de discours, rien ! Juste deux gerbes témoignant d’un passage furtif. Les mises en garde proférées par quelque fanfaron au cours des mois précédents, faisaient place au vide. La place avait été abandonnée avant notre arrivée, la cérémonie hâtivement bâclée et les CRS déjà se déshabillaient. La confrontation tant attendue n’aurait pas lieu. Les autorités avaient habilement manœuvré afin que nous ne rencontrions pas les membres de la FNACA auxquels nous avions pourtant tant à dire.

Peu après avoir surmonté cette légère frustration, quelque slogans furent repris en cœur, quelques coups de sifflets, puis la mairie et la rencontre avec les élus.

Une délégation de 13 personnes représentant la diversité du cortège, fut reçue par Jean-René Etchegaray, 1er adjoint, et le chef de cabinet du maire de Bayonne.

Au cours de cet entretien, il nous fut dit que Jean Grenet, le député-maire de Bayonne (qui avait déclaré au journal Sud-Ouest qu’il participerait à la commémoration de la FNACA, et promis lors de l'assemblée générale de l'APNCB qu'il recevrait une délégation ce jour......) avait dû quitter la ville pour satisfaire une contrainte de dernière heure. 

L’entretien fut long, précis et bien des fois émouvant. Je ne reviendrai pas ici sur les éléments développés, car vous connaissez tous nos thèses, amplement relayées sur Facebook, et par toute la communauté des rapatriés, mais nos arguments furent exposés dans le détail et il fut expliqué à nos hôtes pourquoi nous n’accepterions plus que la Ville de Bayonne continue à cautionner à des fins opportunistes, la honteuse commémoration du 19 mars.

Les militaires firent un rapide rappel historique à nos interlocuteurs, Veritas, dans le rôle que nous lui connaissons, développa une solide argumentation contre la commémoration du 19 mars, les Harkis joignirent leur voix au combat commun et il fut enfin évoqué une idée intéressante, consistant à proposer aux conseils municipaux des mairies sollicitées par la FNACA, de débattre de l’opportunité de soutenir ou non les commémorations du 19 mars, au vu d’éléments tangibles.

On peut espérer, si nous parvenions à imposer l’idée d’un vrai débat concernant le 19 mars au sein même des conseils municipaux, que nos arguments soient enfin entendus et que les élus s’engagent enfin sur la base d’éléments patents, et non plus à partir des seuls artifices d’une association d’anciens combattants dissidente anti-française et anti-démocratique.

Elu et Chef de Cabinet du Maire laissèrent fuser leur surprise, en nous raccompagnant jusqu’au perron, lorsqu’ils aperçurent les quelques centaines de personnes qui nous attendaient au pied du bâtiment.

A notre retour sur le perron de l’Hôtel de Ville, le soleil réchauffait les corps et le chant des africains retentit quelques minutes encore, avant que la foule se disperse en silence.

Au cours du débriefing qui fit suite au défilé du matin, il fut décidé de se rapprocher plus étroitement des organisateurs des autres manifestations qui essaimèrent à travers le pays, afin de créer ensemble un collectif national capable de lutter efficacement contre les commémorations du 19 mars 1962, jusqu’à éradiquer définitivement cette provocation inutile.

Ce collectif aura pour mission de multiplier de façon unitaire et homogène, les mouvements de protestation dans des dizaines de villes de France, le 19 mars prochain, à l’occasion du 50ème anniversaire d’un funeste cessez-le-feu qui sonna le glas des pieds noirs et des harkis.

Je voudrais dire enfin à tous ceux qui nous ont épaulés dans cette aventure et surtout à ceux qui ont fait le déplacement, parfois depuis l’autre bout du pays, que si ce 19 mars à Bayonne, nous fûmes un peu frustrés de n’avoir croisé les membres de la FNACA qui nous provoquent depuis des mois, il n’en reste pas moins que :

- Le maire de Bayonne a renoncé à encadrer comme il l’avait prévu, la commémoration de la FNACA,

- Robert Graca, président de la délégation FNACA du Pays Basque, a déclaré au journal Sud-Ouest, que la seule intention de l'association était « de marquer le cessez-le-feu et de rendre hommage aux morts civils et militaires »… mettant ainsi de l’eau dans son fiel,

- Pour une fois, aucun journal, aucune télé, ne nous a qualifiés de nostalgiques, ni d’extrémistes même si France 3 dans ses images s'est bien gardée de montrer les paras ne laissant voir que des civils....

- Nous avons enfin pu nous rencontrer, transformant le virtuel en réalité.

Ce dernier point étant à mon sens le plus important.

Grâce à votre engagement, quelques milliers de rapatriés, de militaires et de métropolitains concernés, ont relevé la tête et ont défilé ce 19 mars dans les rues de France, donnant sans le savoir l’impulsion d’un mouvement d’ampleur qui culminera le 19 mars prochain.

Merci à tous.

" Le Comité Anti 19 mars 1962 "




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24 mars 2011 4 24 /03 /mars /2011 14:32

  images ajoutées.

    logo Strasbourg                                 

 

 

 

 

Reconnue d’utilité publique par décret du 11 septembre 1978  Siège :“Le Broussard” – ACUFS – 18 route des romains  

       67200 - STRASBOURG  - Tél. : 06.86.86.61.59

                                   

Assemblée Générale 2011 de la section 670 de

                                        Strasbourg et Environs

 

 Notre A.G. s’est déroulée le 30 janvier 2011 à la salle des Fêtes d’Illkirch-Graffenstaden .

 

Sur invitation du président , Daniel LIMBACH , les sections voisines , malgré les conditions climatiques , se sont déplacées : - Thionville , Montigny les Metz , Sarrebourg , Sarreguemines , Haguenau et l’Amicale du 9e RCP

- Claude BEUCHAT , président des parachutistes de Belfort

- François SENDRA , président de l’UNC Strasbourg Nord , ancien parachutiste et membre de la section

- Le Capitaine HOELTZEL ,chef de cabinet du Général commandant la 2°BB et gouverneur militaire de Strasbourg , installé depuis peu dans la commune , nous a honoré de sa présence . Ancien du 3e RPIMA , il a adhéré à la section ; l’ambiance a dû lui plaire .

 

L’A.G. s’est déroulée en toute simplicité , dans la tradition parachutiste. Le président a été élu pour un troisième mandat , à l’unanimité . Membre ami de la section , Yves KIEFFER , notre trompettiste , a joué la Sonnerie aux Morts ainsi que La Marseillaise , pour le plus grand plaisir de l’assemblée . Il a été ovationné comme il se doit . Une fois de plus , les chants ont permit  la cohésion des paras présents . Mr TAESCH , notre traiteur , ancien para et membre de la section , nous a concocté un menu de « chef étoilé » .

 

Et c’est dans la bonne humeur , que la journée s’est clôturée , par la chanson «  ETRE et DURER » , l’hymne des paras . 

 

 

  Des images de la journée:


    Strasbourg AG 2011 (14)

 

Strasbourg AG 2011 (16)    

 

Strasbourg AG 2011 (17) 

 

Strasbourg AG 2011 (19)   

 

Strasbourg AG 2011 (21)   

 

Strasbourg AG 2011 (27)   

 

Strasbourg AG 2011 (28)  

 

Strasbourg AG 2011 (8)  

 

Strasbourg AG 2011 (30) 

 

D'autres images sur l'album:   Section-de-Strasbourg Section-de-Strasbourg    

                                                                  

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20 mars 2011 7 20 /03 /mars /2011 11:27

Un different subsiste entre la FNACA et differentes associations sur la date de l'arrêt des hostilités en Algérie.Ils se trompent de combat, commente Jean-Claude Fagot, vice-président départemental de la FNACA, en première ligne sur cette question. Ceux qui sont contre le 19-Mars et ce qu'il représente confondent tout, l'armée républicaine et l'armée de l'OAS… Bien sûr qu'il y a eu encore des atrocités après cette date, mais on n'arrête pas une guerre comme une voiture ! En tout cas, beaucoup de maires et d'élus défendent cette date de commémoration ».


 

Retour en arrière et explication.

Mars 1962 voit la conclusion des accords d'Evian entre les représentants du GPRA(gouvernement provisoire de la république algérienne) et ceux de la France.Ces accords ont aussitôt été qualifiés,par le colonel Boumédienne,le chef de l'armée des frontières principalement installée en Tunisie de pacte néocolonialiste.On sait maintenant que bien avant le cessez le feu le martyr des  supplétifs de l'armée française avait commencé,loin dans le bled,l'abandon de nos postes entraînait systématiquement la mort des harkis.On retrouvait leurs restes brûlés vifs,égorgés,massacrés à coups de hache etc....


Les harkis ne pouvaient compter que sur l'aide de l'armée française.Pompidou et le chef d'état major interrarmée avaient alors insisté sur le devoir de tous les militaires de porter secour aux individus en danger,mais:
Le 16 mai Louis Joxe ministre d'état qui le 11 avril encore écrivait que la France n'abandonnerait pas ceux qui lui sont restés fidèlement attachés notifiait au haut commissaire en Algerie que ''toutes initiatives individuelles tendant à l'installation en métropole de français musulmans sont strictement interdites".
  Si des officiers n'ont pas obéi à cette ordre une seconde note de Joxe prescrit de rechercher dans l'armée et administration les complices de ces aides aux rapatriments,les supplétifs débarqués en métropole sans autorisation gouvernementale devant étre renvoyés en Algérie et à compter du16 mai,il était devenu interdit d'effectuer des opérations de recherche dans les douars, de harkis et de leurs familles.


On sait aussi que les représentants du GPRA qui avaient participé aux accords d'Evian et obtenu un réel succès diplomatiques ont vu leurs signatures désavouées et seront incarcérés ou éliminés,tel Krim Belkacem ,l'un des premiers à être entré dans la résistance.Ces accords n'ont jamais été ratifiés par l'état algérien,jamais appliqués,Ben Bella dira même qu'ils n'étaient  pas le Coran.

 

Au lendemain des accords d'Evian.

Les accords d'Evian ont amené le gouvernement à se décharger de ses responsabilités en Algérie sur des responsables qui ne pouvaient (GPRA par exemple)ou ne voulaient pas les assumer.

Ces accords ont été signés le 18 mars 1962 par les représentants français et ceux du FLN ,membres du GPRA.

Le cessez le feu devait,dés le lendemain midi mettre fin aux opérations militaires et à toutes les actions armées,seules les forces françaises pouvaient circuler librement jusqu'au résultat de l'autodétermination,celles ci devaient éviter le contact avec le FLN.Les responsabilités étaient partagées entre un haut commissaire de France et un exécutif provisoire franco-algérien,ceci dans l'attente du référendum d'autodétermination qui devait avoir lieu dans un délai de trois à six mois.


Diverses déclarations dans les accords concernaient
-des promesses d'amnisties
-de l'exercice à venir des droits civiques algériens pour les citoyens français d'Algérie pendant trois ans avant de choisir leur nationalité définitive,du respect de leurs biens,de leurs religions,de leurs droits civils.
-des coopérations économiques et financières,de la mise en valeur du Sahara,de coopérations diverses....
-un an après l'autodétermination,les forces françaises devaient passer à 80.000 hommes,l'évacuation totale devait se faire deux ans plus tard,sauf deux bases aériennes concédées pour 15 ans et les sites sahariens (bombes et fusées) concédées pour cinq ans.etc.............

Le cessez le feu et déclarations de garanties furent vite bafouées,a cause de l'insécurité généralisée et des décisions prise par le nouveau gouvernement algérien.
L'OAS a condamné les accords qu'elle jugeait illégitimes,elle s'est efforcée d'en empêcher les applications ses commandos se sont attaqués au FLN et aux forces gouvernementales en provoquant des affrontements sanglants.
Du côté du FLN,les premières semaines aprés le cessez le feu ont été calmes,mais dès la mi-avril les enlèvements **d'européens se multiplièrent à Alger,Oran et les régions voisines.Au final l'insécurité fut totale.
 .
Le gouvernement français n'a pas réagi de la même façon contre les violations du cessez le feu venant de l'OAS ou du FLN.
Contre l'OAS il a utilisé la force des armes-Alger,fusillade rue d'Ysly le 26 mars 1962 qui fit 56morts.
.Avec le FLN il a été beaucoup plus modéré et a collaboré avec celui ci,il a minimisé l'ampleur des enlèvements jusqu'au milieu du mois de mai,les campagnes ont été rapidement abandonnées à l'ALN réglant le sort des supplétifs de l'armée française et de leurs familles.

D'emblée,le FLN interpréta à sa façon les accords d'Evian.Ses troupes sortent en armes des zones ou elles étaient stationnées pour effectuer des réquisitions,recruter des volontaires pour augmenter leurs effectifs,faire de la propagande,les soldats musulmans de l'armée française furent incités à déserter,les MNA pourchassés,quand aux harkis leurs sorts était réglés d'avance.

Ce sont des tensions internes entre les différentes factions qui empêchèrent la prise de pouvoir immédiat par le FLN;La réunion du CNRA à Tripoli en mai/juin 1962 qui avait pour but la mise en place d'un programme et d'une nouvelle orientation politique fut un échec.Le GPRA(gouvernement représentatif de l'Algérie tout de même) était contesté par Boumédiene et par Ben Bella,respectivement chef de l'état major de l'ALN et responsable du bureau politique,éxédés,les membres du GPRA quittèrent la réunion.


Le cessez le feu a donc ravivé les tensions entre les factions du FLN,Boumédiene qui commandait l'armée des frontières(celle qui était stationnée en Tunisie et au Maroc)tandis et le GPRA qui avait de son côté son armée de partisans,moins nombreuse.
Le pouvoir fut pris par la force la mieux organisée,l'armée des frontières du colonel Boumédiene,les négociateurs algériens des accords d'Evian écartés,(l'éxecutif qui avait la responsabilité du maintien de l'ordre et une souveraineté provisoire jusqu'au resultat de l'autodétermination n'avait plus de pouvoir),les garanties données aux européens et musulmans pro-français disparurent.


Le 30 juin,Ben Bella se désolidarise du GPRA.

Le 1er juillet,référendum pour l'indépendance
Le 4 juillet le GPRA s'installe à Alger,présidé par Yousouf Ben Khedda.
Le 5 juillet,indépendance de l'Algérie.(suite au référendum sur l'autodétermination)

Les 5- juillet massacres de civils européens à Oran pendant que l'armée française sous les ordres du général Katz reste l'arme au pied.Un exemple de massacre perpétré sur une communauté sans défense en présence d'une armée qui laisse assassiner ses ressortissants sans intervenir.Oran a été le dernier bastion OAS mais au moment des événements ses commandos avaient quitté les lieux,plus de la moitié des Européens étaient aussi partis,environ 100.000 personnes.
A noter:un accord FLN-OAS du 17juin 1962 mettait fin aux violences réciproques.

Fin aout les forces de Boumédiene se dirigent vers Alger en livrant des combats aux hommes de la wilaya 4 et de la wilaya3 qui leur refusent le passage,l'opération fit un millier de morts.
.Le 25 septembre c'est la proclamation de la république algérienne,Ben Bella devient le président du conseil et dirige ensuite le FLN.
Le 8 octobre,l'Algérie adhère à l'ONU

Des alliés de Ben Bella le lâchent alors.Ferhat Abbas président de l'assemblée constituante s'éloigne,Boudiaf quitte le FLN pour créer le PRS(parti de la révolution socialiste )ce qui lui vaudra un séjour en prison,Khider démissionne du secrétariat général en avril 63,Aït Ahmed crée le FFS(front des forces socialistes) et déclanche une insurrection en Kabylie qui fait des centaines de morts..Tout cela amène Ben Bella à instaurer un parti unique ,des milices sont alors créees pour faire contrepoids à l'armée.

Le 8 mars 1963,le code de la nationalité qui ne reconnait comme algérien d'origine que les arabo-musulman est mis en place,plus question maintenant d'une Algérie multiculturelle,plus de place pour les pieds-noirs.
Le code de 1963 refuse la nationalité d'origine aux pieds-noirs et réintègre dans le statut musulman les brebis égarées.La nationalité d'origine est strictement définie défini par l'ascendance musulmane.Le mot ''algérien'' en matière de nationalité d'origine s'étend à toute personne dont au moins deux ascendants en ligne paternelle sont nés en Algérie et y jouissent du statut de musulman.Cette définition est reprise dans un nouveau code en 1970,du 15 décembre,article 32.
Donc,tout algérien est ainsi ''récupéré''par ses ancêtres,et entre dans le statut civil de droit commun du droit musulman.Ceux ci sont séparés des algériens d'origine française qui doivent,eux,pour échapper au statut de droit musulman prendre la nationalité française.
Les harkis du Bachagha Boualem restés algériens ont donc été considérés comme des traitres,quand aux pieds-noirs qui avaient adhéré à la cause des nationalistes,ceux ci ont été mis à part de la masse des musulmans,parce que relevant de la nationalité par acquisition.

Le 15 septembre 1963,éléction de Ben Bella à la présidence de la république.Le 19 juin 1965 il est renversé par Boumédiene, incarcéré puis assigné à résidence.

 

 

On peut donc dire que si les accords d'Evian ont bien existé,ils ne concernaient que le pétrole,le gaz et le nucléaire.

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19 mars 2011 6 19 /03 /mars /2011 11:56

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