Comme vous l'avez constaté,ce blog ne s'est pas arrêté,comme prévu,à la fin du mois de juin,arrêt décidé à cause d'un manque d'information sur nos sections et
sur l'association en général.J'ai déjà expliqué que cette situation était compréhensible ,l'ennui était que,à la longue,nos articles se rattachaient de plus en plus à des sujets divers et
de moins en moins à l'UNP et nos Associations amies,ce qui était anormal.
Le blog continue donc son chemin, trois catégories viennent d'être ou vont être ajoutées pour rééquilibrer les sujets.
-UNP Editorial du Général Piquemal (les articles seront utilisés avec accord de l'UNP National)
-Autres manifestations que celles de notre associations (pour essai,ex:14 juillet dans les communes)
-nos sections souvenir souvenir.(en général des articles composés principalement d'images d'époque et qui concerneront toutes les sections et amicales qui
souhaitent participer).
Pour la partie statistiques du blog ouvert le 19 mars 2009:
-nombre de pages vues: 249.740
-nombre de visiteurs: 72.239
Paramicalement:DLF(pour le blog)
Et encore merci à tous ceux qui apportent leur contribution.
Depuis longtemps déjà la France morose, inquiète, désenchantée, en
proie au doute, en perte de repères, se cherche et souffre. NotreFrance
plus que jamais malade, notre France qui parfois ne connaît même plus son nom ; notre France, étrangère a bon nombre de ses racines,hésite entre espoir et angoisse, s'interroge entre le goût de la liberté et la peur du
désordre…
Cette crise profonde de sens tient à la perte du
sentiment d'appartenance collective, à l'affaiblissement de la cohésion nationale, à la disparition de l'esprit civique, à l'incapacité à se projeter dans l'avenir, à la baisse du patriotisme, à
la montée du populisme et au délitement du principe du bien commun. Atteinte aussi d'un manque de vision à long terme et d'une insondable impuissance,ruinée par les gaspillages, malade de l’insécurité, minée par les
grèves et le chômage, plombée par une dette nationale abyssale, un Etat Providence et un assistanat omniprésent,la France, face à tous ses maux, rêve, espère encore et essaie d'envisager un futur meilleur.
Dès lors, à moins d'un an des élections présidentielles, une seule
question hante les esprits. Parmi ceux qui seront demain en lice pour la magistrature suprême, et au-delà des clivages politiques, y aura-t-il un candidat assez inspiré et suffisamment déterminé
pour proposer avec force, courage et sincérité aux citoyens un cap nouveau qui redonnera à la France un rayonnement et une puissance aujourd’hui en berne ? Autrement dit, qui osera, devant pareil
défi, rompre avec des dizaines d'année d’une pratique politique délétère qui a mené notre pays, sous la férule des oligarchies de droite comme de gauche, dans une impasse si dangereuse qu’elle
risque de lui être fatale ?
Sous peu, de nombreux programmes politiques marqués du sceau de
l’ambition pour la France, seront soumis à l’examen critique de nos compatriotes avant que, finalement, en mai 2012, les Français choisissent par les urnes.
Quels sont les fondements et valeurs clés pour que la France
éternelle, hier encore le phare du monde, puisse le redevenir ?
Oui, pour une Nation l'essentiel tient dans son identité, ses intérêts vitaux et la sauvegarde de valeurs fondamentales, valeurs conquises patiemment par nos aïeux durant des siècles dans la sueur, le sang, la
souffrance, les larmes, l'héroïsme et le sacrifice.
Bien que certains le contestent aujourd'hui l'idée de Nation reste
une réalité intangible et forte. En effet, le sentiment d’appartenance
nationale s’est forgé au long des siècles, pour ne pas dire des millénaires. Il y a là quelque chose d’extrêmement fort qu’on ne peut faire disparaître et
qu'on ne peut nier.
A l'automne 2011 de nombreux candidats promettront, s'engageront …
Les Français entendront "Tout et son contraire". Ne pourrait-on pas prendre une autre voie ?
Dans un contexte de mondialisation
accrue, d'Union européenne dominante et omnipotente afin de promouvoir enfin une politique de rupture, qu'aimerait-on entendre de la part de ces candidats ?
Au moins évoquer quatre points
incontournables et déterminants pour l'avenir :
-la restauration de la
souveraineté nationale,
-le rayonnement et la singularité
de la France,
-le rétablissement de l'autorité
de l'Etat et
-le retour de la parole au peuple
français.
- Restaurer la souveraineté de la
France
Aucun pays ne peut aspirer à
conserver sa liberté politique, ni mener quelque politique nationale que ce soit, s’il ne dispose préalablement des instruments juridiques de son indépendance d’action. Or depuis 2004, le droit
européen prime sur notre Constitution française. Est-ce normal dans un Etat souverain?
En outre, entravée de toutes parts par l’appartenance et la
dépendance à l’Union européenne, la zone Euro, l'ONU, l’OTAN, la France n’en finit plus d'accumuler les contraintes, de subir les rigidités d’obligations internationales qui la dépouillent
implacablement de sa souveraineté politique, économique, monétaire et militaire.
Sans plus tarder, deux priorités pour la France. D'abord restaurer sa
souveraineté face à l'Union européenne, puis son indépendance militaire, en renforçant considérablement son budget défense, ses moyens opérationnels et ses capacités de projection, enfin en
examinant l'utilité de sa présence dans l’OTAN. Ensuite, elle doit s'employer à remettre en cause, si nécessaire, la zone Euro si paralysante et stérilisante, puis à dénoncer un traité de
Lisbonne contraignant et liberticide.
Affirmer partout la singularité française et le rayonnement de la France
Alors que son modèle de société et sa civilisation spécifique sont
admirés hors de nos frontières, la France semble aujourd’hui désemparée et incapable d’honorer et de transmettre son inestimable héritage multiséculaire. Pourtant le modèle singulier de notre
pays repose sur des points d'ancrage intangibles : un héritage historique avec une dimension chrétienne prééminente que la rigueur du principe de laïcité ne saurait altérer; la forte unité d’un
territoire acquise chèrement et difficilement en plusieurs siècles ; le poids considérable depuis longtemps d’un Etat puissant et de sa fonction régulatrice ; enfin, un mode de vie ancestral
légué et forgé par des générations de Français.
Que faire ?
Entretenir ce legs de l’Histoire auprès de toutes les couches de sa
population. Maîtriser effectivement les excès actuels du peuplement de notre pays et de l'immigration incontrôlée qui, culturellement, porte profondément atteinte aux caractères homogènes de sa
population.
Afin d'éviter les replis communautaires et de stopper le passage
progressif à une société multiculturelle, défendre notre socle identitaire et conserver notre modèle de civilisation.
Imposer enfin sur le territoire à tous les citoyens français notre
langue et, hors des frontières, forger une puissante politique de la francophonie.
Rétablir l’autorité de l’Etat, sans le respect de laquelle le
bien commun ne peut se réaliser
Alors que la mondialisation commande et dirige en grande partie notre monde, en raison des féodalités de toutes
sortes, médiatiques, syndicales, régionales, communautaires et idéologiques, chacun déplore l’impuissance des pouvoirs publics de notre pays à faire respecter partout l’autorité de
l’Etat,
Plus qu’ailleurs, l’Etat a occupé traditionnellement, depuis Colbert,
une place centrale dans l’organisation de notre pays, aussi bien dans la régulation de l’économie, le marché du travail, les transports, l’aménagement du territoire, etc.
Le libérer de l’emprise durable de ces baronnies
funestes pour redevenir le garant impartial du bon fonctionnement des institutions et rétablir la primauté du droit français sur tous les autres, notamment européen, reste
possible.
Redonner la voix au Peuple français, seul détenteur légitime de la souveraineté
nationale
A bien des égards, la démocratie n’est qu’apparente en France depuis
que ses oligarchies ont partiellement confisqué au peuple français la parole.
Rappelons-nous : Les Français
avaient voté massivement "Non" le 29 mai 2005 au traité constitutionnel européen. Pourtant avec mépris, l'Etat bafouant le peuple français a fait, avec le traité de Lisbonne,
honteusement voter et ratifier le 14 février 2008 par la voie parlementaire un texte dont le contenu semblable avait été pourtant clairement désavoué trois ans plus tôt par nos
compatriotes.
A l’évidence, on le constate, le Peuple français ne dispose en rien
du droit de s’exprimer librement sur les questions qu’il juge capitales pour son avenir. L’illusoire référendum d’initiative populaire, instauré en 2010 demeure un affichage sans contenu
réel.
Redonner la voix au Peuple français, c’est lui accorder le droit de
s'exprimer, lors des scrutins électoraux, c'est aussi comptabiliser le vote blanc. Dans le même ordre d’idées, l’introduction d’une part de représentation
proportionnelle dans les assemblées parlementaires ne peut que garantir l’expression équitable de l’ensemble des formations politiques, surtout pour celles qui sont victimes quotidiennement d’un
ostracisme médiatique. Il est anormal, aujourd'hui, que des millions de Français ne soient pas représentés au Parlement.
N’en déplaise enfin à nos oligarques, le Peuple français veut pouvoir
faire entendre sa voix, partout et à chaque instant. Or, depuis une quinzaine d’années, la liberté d’expression se tarit. Une censure grandissante étouffe insidieusement le débat public et la
libre manifestation des opinions individuelles. Pourquoi conserver ces restrictions abusives en matière de liberté d’expression ?
Aujourd'hui donc, la France se trouve à la croisée des chemins. En
2012, l'occasion lui sera donnée de maîtriser peut -être son destin et de retrouver les lustres d'antan ?
Peut-être trouvera-t-elle le candidat providentiel qui, convaincu et
sincère, la conduira sur la route du renouveau et de la grandeur. Les Français l'attendent, l'espèrent et le désirent. Sera-t-il au rendez-vous?
Quelques images de la commémoration du 14 juillet dans la commune de Yutz.Ces images nous ont été offertes par Gérald,le
l'Association Mémoire Lorraine,nous l'en remercions.
Lors des manifestations du 14 juillet,des adhérents de nos sections sont présents en général dans le lieu le plus proche de leur domicile.
A Yutz,le 14 juillet se termine sur les berges de la Moselle où ont lieu des animations,un bal populaire et le feu d'artifice.La section UNP de Thionville tient un
stand durant toutes les festivités.
En 2010,une tempête a tout détruit dans l'après midi.
Article remis en ligne pour ajout d'une image de la période concernée offerte par Monsieur J.Golfier.
Les origines de l'ancien Bataillon auquel a appartenu Michel Fries de la section de Thionville.(en bref)
Dès fin 1945,sont créés les 1er et 2éme CHOC SAS ,le premier bataillon débarque à Saïgon le 27/2/1946,suivi du second,ces deux bataillons forment la 1ére Demi Brigade de
Parachutistes SAS.
En France, la relève de la 1ere Demi Brigade SAS s'effectue.
Le commandant Dupuis met sur pied un premier bataillon.Le 5éme BPIC (bataillon parachutiste d'infanterie coloniale)il est constitué à Tarbes,dès février 1947,hétitier du
5éme RIC,il assure la garde de son drapeau.En septembre 1947 le chef de bataillon Grall prend le commendement du bataillon,tandis qu'un premier détachement sous
le commandement du capitaine Dupuis est en partance pour l'Indochine.Il embarque à Marseille le 30 octobre 1947 pour l'Indochine ou il devient le 2èmeBCCP-SAS le 15/11/1947 et
fait alors partie de la Demi-Brigade de Parachutistes SAS,dont il est le deuxième bataillon.
A son départ,le commandant Dupuis a laissé à son successeur,le commandant Grall 500 hommes et un noyau important provenant du Groupement Ponchardier.Ces hommes sont regroupés à
Vannes-Meucon par le colonel Massu ou est créé un centre d'instruction et d'entrainement.
Le 2°BCCP-SAS embarque pour la France le 12/12/1949 pour être dissous le 01/01.1950
Le bataillon a obtenu deux citations à l'0rdre de l'Armée sur Croix de Guerre des TOE.
Il est recréé le 26/11/1950 sous l'appellation 2°GCCP.
A noter:une partie des éléments du 5°BPIC formés à Quimper en Bretagne formera le 5°BCCP qui opérera en Indochine dès 1948,commandant Grall.
ci dessous quelques images d'insignes,libres de
diffusion-l'auteur est BrunoLC.
******************************
Ces informations nous sont transmises par Michel Fries,ancien du 2°BPC.
Le 2ème Bataillon de Parachutistes Coloniaux
Chefs de corps successifs: -Commandant TOCE- du 1 février 1950 au 14 mars 1952 -Capitaine LENOIR-du 14 mars 1952 au 24 janvier 1953
Appellations successives: -2ème BCCP février 1950 à novembre 1950 -2ème GCCP novembre 1950 à février 1951 -2ème BPC mars 1951 à février 1953
Mis sur pied à Meucon et à Vannes(caserne Delstraint) à partir du 1er février 1950,le 2ème BCCP aux ordres du commandant Toce,est créé administrativement le 26
novembre sous l'appellation de 2ème GCCP,jour de son embarquement pour l'Indochine à Marseille sur la "Saint-Nazaire".Débarqué à Saïgon le 29 décembre,il est immédiatement dirigé,partie sur Tan
Son Nhut,partie sur Di An,où il établit ses cantonnements.
Destiné à relever le 3ème BCCP,il aurait du théoriquement rester dans le sud mais,le 15 janvier 1951,il est désigné pour le Tonkin où le général de Lattre regroupe
la plupart des bataillons de réserve générale à la suite de l'offensive de Giap sur le Delta.Aérotransporté sur Hanoï le lendemain,il n'a que le temps de s'installer au "Protectorat" avant de
faire mouvement par route sur Sontay en vue de procéder au nettoyage de ce secteur profondément infiltré par les éléments de tête de l'attaque vietminh.Il va y demeurer jusqu'au 16
avril,"grenouillant" sans répit entre Trung Ha,Hung Hoa et le Ba Vi,multipliant patrouilles et reconnaissances,ponctuées seulement par de brèves escarmouches.
Dans le même temps,il se renforce d'une compagnie autochtone,la 2ème CIP(capitainr Le Mire),mais doit se séparer du GC3 au profit du Bataillon"B"(futur 8ème BPC) en
cours de constitution.Le 1er mars,il devient "2ème BPC",et entreprend son "jaunissement" avec des partisans de la région de Sontay.
Le 16 avril,il quitte le secteur de Sontay pour rejoindre directement celui de Bac Ninh où il oeuvre pendant un mois.Le 28 mai,il est à Phu Lang Thuong,dernier
poste français sur la route de Lang Son,quand il est rappelé d'urgence à Hanoï(où sa base arrière est installée au "Séminaire" depuis le 15 avril),pour sauter le surlendemain à Thaï Binh en
renforcement du dispositif menacé par l'offensive vietminh sur le Day.A partir du 14 juin,il intervient dans le secteur de Phu Ly,jusqu'au 25,date de son retour à Hanoï.
Le mois de juillet marque le début des grandes migrations du bataillon.Le 15,mis à la disposition du général commandant les FTCV,il fait mouvement sur Haïphong en
vue de son départ pour l'Annam.Une partie embarque sur "l'Espérance" le lendemain à destination de Tourane où elle arrive deux jours plus tard.L'autre partie arrive par avion.Quatre semaine
durant,il parcourt le pays,de Tourane à Quang Tri,menant une sérié d'actions de détail et d'opérations de nettoyage,au nombre desquelles "Baigneur" le long du Song Van Xa,le 5août,"Aspirine" dans
la région de Ba Lang,le 7 août,"Géranium"dans le secteur de Phuoc Mon,le 13 août et "Pivoine" dans la région de Cam Lo,du 14 au 16 août.
Le 18 août,il entame son mouvement sur le Cambodge où l'approche des élections et les troubles qu'elles pourraient susciter parmi la population rendent nécessaire
la présence d'une unité"solide":un détachement,comprenant un PC réduit et les 3ème et 4ème compagnies,est d'abord aérotransporté sur Paksé(Laos) avant d'être acheminé quelques jours plus tard sur
Phnom Penh,le reliquat étant d'abord dirigé par bateau sur Saïgon avant de prendre la route pour Pursat et Krakor.Regroupement à Krakor le 29 août et activités
diverses(patrouilles,embuscades,raids)pendant trois semaines.
Le 20 septembre,mis à la disposition du commandant des FTSV pour participer à des opérations d'assainissement dans la région de Sadec,il rejoint cette
localité,partie par voie routière,partie par voie fluviale.Le 24,au cours d'une première intervention visant à nettoyer un ensemble de cocoteraies situées entre le Bassac et le Mékong
antérieur,il tombe dans une embuscade sur le rach Muong Kai et perd le capitaine Bessières,commandant de la 4ème compagnie,mortellement blessé.
Rentré à Hanoï le 6 octobre,il en repart le 1er novembre pour Dong Hoï(Centre Annam) en vue d'effectuer l'opération"Bichon" contre le Régiment 95 qu'il poursuit
pendant cinq jours dans toute la région ouest de Dong Hoï,de la rivière Troc au nord à Vinh Thuy au sud,ne pouvant en fin de compte qu'accrocher un petit élément d'arrière-garde et intercepter un
convoi d'une quarantaine de blessés.
Le 9 novembre,il est à Hanoï .Cinq jours plus tard,il saute en première vague sur Hoa Binh(avec les 1er et 7ème BPC ) dans le cadre de l'opération "Lotus" destinée
à conquérir la rive droite de la Rivière Noire en aval de la capitale du pays Muong.Son regroupement terminé,il se porte sur l'importante position,dite "le Belvédère",qu'il occupe sans
opposition.Dans les jours qui suivent,rayonnant autour de la cuvette,il assure une multitude de missions de reconnaissance,d'ouvertures de routes et de protections de convois fluviaux.C'est au
cours de l'une d'elles que,le 13 décembre,la 3ème compagnie(lieutenant Ziegler) se fait violemment attaquer dans la cuvette de Yen Mong et doit livrer bataille pendant quatre heures avant de
pouvoir être dégagée.Bilan:huit morts dont le lieutenant Paoli,dix neuf blessés,deux disparus.
Aérotransporté sur Hanoï les 25 et 26 décembre,il y fête le Nouvel An 1952,puis,le 8 janvier,il est de nouveau parachuté à Hoa Binh en renforcement de la garnison
,après qu'un commando vietminh se soit infiltré dans le camp retranché,et y ait provoqué quelques dégats.
Du 22 au 24 février,il prend une part active à l'opération"Arc en ciel"(repli des positions d'Hao Binh et de la RC6),assurant la sécurité des troupes et du matériel
lors du franchissement de la Rivière Noire d'abord,et protégeant ensuite leur acheminement sur le delta.
Le 15 mars,tandis que les opérations de nettoyage se multiplient dans le Delta,il est dirigé sur Phat Diem où il va oeuvrer jusqu'au 28 avril:le 24 mars il donne
l'assaut au village de Binh Sa,faisant trente tués et neuf prisonniers,récupérant un armement important,au prix de cinq blessés seulement.Du 29 avril au 15 mai,il opère dans les secteurs de Nam
Dinh et de Thaï Binh,puis regagne sa base arrière maintenant installée au camp"Lieutenant Paoli".Il le quitte le 27 pour Phu Ly afin de participer à l'opération "Kangourou",visant à nettoyer la
base ennemie du Cho Chay.Le lendemain,il accroche sévèrement au village fortifié de Dao Xa:trente quatre tués chez les Viets,onze prisonniers,la 2ème CIP (capitaine Garnier)perdant de son côté
cinq tués et vingt-huit blessés.Retour à Hanoï le 1er juin.
A la fin du mois de juillet,il reprend le chemin du Delta:dans le Hung Yen du 24 au 29,dans le secteur de Phu Ly avec le GM4 du 1er au 14 août,dans le Phat Diem à
partir du 18 août.Implanté à Phuc Nhac qui devient la base de départ de ses opérations pour deux mois.Tout en participant à la construction de nouveaux postes,il intervient activement dans
la région,notamment lors des affaires de Bo Vi et de Kim Son.
A son retour à Hanoï à la mi-octobre,il reçoit l'appoint d'une nouvelle compagnie autochtone,la 22ème CIP,aux ordres du capitaine Golfier.
Le 9 novembre il est aérotransporté à Laï Chau en renforcement du dispositif de la zone opérationnelle du pays thaï blanc,menacé par une action d'envergure du
Régiment 148.Mission:assurer la couverture de Laï Chau en direction du sud,entre la RP 41 et la Rivière Noire.Le 13,il s'installe au village de Ban Nam Nen où il passe aux ordres du GMVN et est
chargé de réaliser la jonction avec le 56ème BVN montant à sa rencontre depuis Tuan Giao. Le lendemain il franchit la Nam Meuk et fonce sur Luan Chau qu'il occupe.Le 15 ,il s'engage sur la RP 41 en direction de la piste de la Nam Ginh où il doit
recueillir le 56ème BVN.Presque aussitôt,la 4ème compagnie (lieutenant Coudurier),qui marche en tête,accroche.La 22ème CIP tente de déborder et se heurte violemment à l'ennemi.Le capitaine
Golfier est tué.Très vite,le bataillon,assailli de toutes parts,doit abandonner ses positions sous le feu,sans avoir pu réaliser la liaison avec le bataillon vietnamien.
image offerte au blog par J. Golfier:Hanoï le 29/10/1952-cadres de la 22° CIP.
merci pour cet envoi.
Celle-ci s'effectue le lendemain tout en combattant et avec l'appui de la chasse.Le 17,les deux unités se regroupent à Luan Chau qui est attaqué le soir
même et évacué en catastrophe. La 3ème compagnie,restée en place pour protéger le repli,perd le contact et se voit contraint de se jeter dans la brousse.Pour éviter de tomber sur les
viets,nombreux sur la RP41,elle s'enfonce dans la montagne en direction de l'ouest. Au passage elle recueille une grosse section de la 2ème CIP,qui s'était perdue au moment du décrochage.Il faudra dix jours à ce groupe de cent trente parachutistes
pour gagner Dien Bien Phu qui sera atteint après une marche épuisante de plus de cent kilomètres,au cours de laquelle la Nam Meuk sera franchie à quatorze reprises. Pendant ce temps,le reste du bataillon,talonné par l'adversaire,aura réussi tout en livrant de durs combats retardateurs,à s'installer en défensive au col
Claveau,puis à rejoindre Laï Chau le 23 novembre. Quatre jours plus tard le bataillon,aérotransporté,partie de Laï Chau,partie de Dien Bien Phu,se regroupe au complet à Hanoï.
En décembre et début janvier 1953,une suite d'opérations de détail dans les secteurs de Phu Ly et de Hadong marque la fin du séjour du 2ème BPC en Indochine où il
laisse quatre-ving des siens:trois officiers,onze sous-officiers et soixante-six hommes de troupe. Embarqué pour la France le 24 janvier à Haïphong sur le "Pasteur",il est dissous administrativement le même jour.Débarquement à Marseille le 11 février. Le 2ème BPC est titulaire de deux citations à l'ordre de l'Armée.
Deux
documents personnels remis par Michel Fries.
Magnifique bataillon qui dès son arrivée en Cochinchine a été aérotransporté au Tonkin pour participer au dégagement de la Région de Santay lors de la
bataille de Vinh Yen le 16 janvier 1951.
Après cinq mois d'engagement à terre a été brusquement parachuté dans le Thai-Binh au moment de la Bataille de Ninh Binh et a contribué efficacement à la
pacification de cette région.
Pendant tout l'été 1951 a opéré en Annam ,au Laos,au Cambodge,en Cochinchine,puis au Tonkin,puis en Annam.Ramené d'urgence au Tonkin est le 14 novembre 1951
parachuté en première vague sur Hoa Binh,où il s'empare de la hauteur dite du Belvédère.
Le 8 janvier 1952 au moment où l'étreinte VM se resserre sur Hoa Binh,est de nouveau parachuté et sous l'énergique impulsion de so Commandant le Chef de
Bataillon TOCE,par son entrain,par son activité de patruoilles offensives incessantes,par sa maitrise du combat,il décourage définitivement la tentative d'assaut adverse.
Au moment de l'évacuation définitive d'Hoa Binh,le 22 février,par une manoeuvre magnifique ,occupe de nuit une position minée.Recevant les coups directs de
l'adversaire qui le domine,se maintient toute la matinée sur cette position et y arrête net l'assaut de l'un des meilleurs bataillons VM.
Finalement chargé de l'ultime protection des plages d'embarquement inflige aux rebelles des pertes considérables.
Bataillon d'élite,a,par son exemple,sa valeur combative et son haut moral,écrit une belle page à ajouter à la gloire des parachutistes de l'Armée
Coloniale.
Cette citation comporte l'attribution de la Croix de Guerre des Théâtres d'opérations extérieures avec Palme.
Fait à Paris le 23 juin 1952
PLEVEN
Carte de l'Indochine en 1949(transmise par Michel Fries)
15 juillet 2011 ,quelques images de la prise d'arme à l'Ecole de Saint Maixent,du baptême de la 276ème Promotion
ainsi que l'adieu aux armes du général Legrand CDT de l'ENSOA,avec la présence du Président et de la délégation de l'UNP 790 dont le porte-drapeau, le vice-président et secrétaire Michel
Papin.
[...] Monsieur le Président, qu’allez-vous laisser après votre quinquennat ? Nous avons régressé partout, d’abord l’horreur des égorgements à vif devenus par votre faute et vos mensonges la
règle dans notre pays, toutes ces bêtes saignées dans la souffrance me rendent malade. Les Français consomment, sans le savoir, ces animaux martyrs et vous leur cachez délibérément la vérité pour
les tromper, c’est scandaleux, écœurant !
Les bêtes sont torturées, saignées dans d’intolérables supplices, que ce soit dans les arènes ou les abattoirs et dans quelques mois les cruels sacrifices de l’Aïd-el-Kebir feront couler plus
de sang encore sur notre terre… Nous n’avons pas le droit d’accepter cela !
En 1981, Mitterrand choisissait de défendre l’éthique en abolissant la peine capitale, en 2011, l’autre Mitterrand choisit d’anoblir la torture animale… 30 ans de régression qui ont fait de la
France une fosse à purin où toute la merde des autres cultures est venue polluer la nôtre !
Monsieur le Président, intervenez enfin, montrez que vous n’êtes pas totalement dénué de courage, relevez ce pays qui se noie dans la honte ! Si l’homme d’Etat a abandonné son poste alors je
m’adresse à l’homme et vous demande, au nom des générations futures, de redonner à la France un peu de sa dignité perdue…
Ne décevez plus les Français qui vous ont apporté leur soutien !
La section de Thionville a organisé un covoiturage qui a permis à septs de ses adhérents,dont François Knapp de la section de Metz montigny-Lès-Metz, de se rendre à
la cérémonie des Invalides,cérémonie à la mémoire de nos sept militaires tués en Afghanistan.
Jean Brion,porte-drapeau de la section de Thionville était aussi présent,avec notre drapeau,venu par le train.
La circulation nous a sérieusement ralentis à l'arrivée de Paris,heureusement,le stationnement aisé à l'arrière des Invalides nous a permis d'arriver juste à
l'heure prévue.De chaque côté de l'accès principal une haie de Gardes Nationaux à cheval,
cet accès nous était interdit,et,après un contrôle de sécurité,nous avons été dirigés vers une des portes situées de chaque côté de l'entrée principale pour nous
retrouver dans le couloir abrité,à gauche de la cour des Invalides.De nombreuses personnes s'y trouvaient déjà,militaires,porte-drapeaux,civils et représentants des associations
patriotiques.
Le Président est arrivé à onze heure et la cérémonie religieuse a commencé.Dehors,nous pouvions entendre et voir l'intérieur de la cathédrale Saint Louis,sur des
écrans, installés dans les couloirs abrités autour de la cour, cour où les soldats appartenant aux unités des disparus étaient déjà disposés,sous la pluie.
D'autres militaires sont arrivés de l'école pour prendre place à leur tour,suivis des porte-drapeaux et représentants des diverses Associations
patriotiques.
La cérémonie religieuse terminée,les familles des défunts et les personnalités sont venus prendre leurs places dans la cour.
C’est du cœur que partent nos paroles. Laissons notre cœur marquer d’abord nos paroles avec les sentiments qui l’habitent.
Parmi ces sentiments, il y a bien sûr une peine immense : comment ne pas être profondément et personnellement atteint par la disparition de 7 jeunes hommes,
fleurons de notre nation, fils de nos familles, camarades de nos unités ?
Mais dans cette peine se glissent d’autres sentiments. Car la tristesse n’arrive pas seule quand nous sommes en face de ces cercueils recouverts de notre drapeau.
La douleur n’étouffe pas la palpitation de la fierté : une sobre mais grande fierté nous habite parce que ces hommes là ne sont pas décédés par accident ou de maladie. Ils sont
morts pour la France.
Notre admiration pour leur courage se transforme en fierté d’appartenir à ce peuple, à ce grand corps aux mille visages dont les membres sont capables de donner
leur vie pour ceux qu’ils aiment. Nous avons raison d’être fiers quand notre équipe nationale triomphe sur les stades. Mais nos joueurs n’y risquent que leur réputation. Ici, nos soldats jettent
leur vie devant nous. C’est là leur noblesse de soldat, c’est là notre grandeur de Français.
2. Etre militaire :
Cette noblesse du soldat nous invite à redire ce que signifie être militaire : être militaire, ce n’est pas d’abord être disponible ou même porter les armes.
Etre militaire, c’est avant tout ne plus s’appartenir, ni même appartenir à sa propre famille : j’ai conscience de la dureté de ces propos tenus en présence de nos familles éprouvées par le
deuil. Etre militaire, c’est appartenir à la Nation. Exister et agir pour elle. Vivre et mourir pour elle.
En 1919, une énorme question s’était posée : devions-nous enterrer nos morts ensemble dans des cimetières nationaux ou rendre aux familles les corps
identifiés ? La polémique fit rage. Le père Doncoeur militait avec d’autres pour que restent ensemble ceux qui avaient péri ensemble.
Dans un texte intitulé « Champ d’honneur », il écrivait cet émouvant appel aux mères et aux veuves :
« Il est mort au champ d’honneur,
Vous l’enlevez du champ d’honneur
Vous lui ravissez sa gloire
Et vous vous décevez. »
(Paul Doncoeur Aumônier militaire, éditions de la Loupe, page 179)
En 1920, la France va rassembler ses morts dans d’immenses mausolées dignes de l’héroïsme de ces fils tués pour la Patrie. Certes, nous ne sommes plus en 1920, mais
nous restons de ces hommes fixés sur l’éternel militaire : vivants ou morts, nous appartenons davantage à notre Patrie qu’à nos proches. Etre soldat ne relève pas de la sphère privée même si
à la base il y a un choix personnel.
Alors que certains s’interrogent sur l’opportunité d’aller mourir pour les Afghans ou d’autres peuples, nous répondons inlassablement : c’est pour la
France que nous mourons. Ici ou au bout du monde : ce n’est pas la première fois dans l’histoire que nos soldats meurent pour la France ailleurs qu’en France.
3. C’est un oiseau qui vient de France :
Puis-je justement prolonger ce propos avec une chanson créée en 1885 et intitulée : << C’est un oiseau qui vient de France>> ?
Ce chant raconte l’histoire d’un oiseau qui << dans une bourgade lointaine, vint montrer son aile d’ébène. >> Le voyant virevolter
au-dessus d’un territoire ennemi, l’enfant, le vieillard puis la fillette, tous trois aux cœurs palpitant d’espérance, s’écrient successivement : << sentinelles, ne tirez pas.
C’est un oiseau qui vient de France. >>
Mais ils ne seront pas entendus ainsi que le dit le dernier couplet :
« Il venait de la plaine en fleur
Et tous les yeux suivaient sa trace,
Car il portait nos trois couleurs,
Qui flottaient gaiement dans l’espace.
Mais un soldat fit feu,
Un long cri part et l’hirondelle,
Tout à coup refermant son aile,
Tombe expirante du ciel bleu. »
Et le refrain conclut :
« Il faut au cœur une espérance,
Rayon divin qui ne meurt pas,
Mais l’oiseau qui chantait là-bas,
Mais l’oiseau qui chantait là-bas,
Ne verra plus le ciel de France. »
<<Il faut au cœur une espérance. >> L’espérance est à portée de main : sachons la cueillir du fond du cœur. Elle porte en elle la certitude
de la vie qui traverse, transperce et exténue la mort. L’Espérance chrétienne, nous l’avons dans l’exacte mesure où nous sentons en nous une vie que rien ne peut arrêter, pas même la mort. Et
cette espérance ne trompe pas car le Christ est ressuscité d’entre les morts.
Alors pour tous ceux qui ne verront plus le ciel de France, tenons ferme la force de l’espérance. Amen."
Source : Diocèse aux armées
ALLOCUTION DE M. LE PRÉSIDENT DE LA RÉPUBLIQUE
Hôtel des Invalides -- Mardi 19 juillet 2011
Monsieur le Premier ministre, Monsieur le Président du Sénat, Monsieur le Président de l'Assemblée Nationale, Mesdames et Messieurs les membres du Gouvernement, Mesdames et Messieurs
Une fois encore dans cette cour des Invalides retentit le son de la marche funèbre qui accompagne à leur dernière demeure ceux que la France veut honorer de l'avoir
si bien servie.
Devant ces sept cercueils recouverts du drapeau tricolore sur lequel j'accrocherai dans un instant la médaille de la Légion d'Honneur, je m'incline au nom de la
Nation tout entière avec la reconnaissance et le respect dus à ceux qui ont fait le sacrifice de leur vie pour leur pays.
Je pense à leur famille, à leurs enfants dont la douleur touche le cœur de tous les Français.
Je pense à leurs frères d'armes qui les ont vus tomber à côté d'eux et qui continuent de risquer leur vie.
Capitaine Thomas Gauvin
Adjudant-chef Jean-Marc Guéniat
Adjudant-chef Laurent Marsol
Adjudant-chef Emmanuel Techer
Maître Benjamin Bourdet
Sergent Sébastien Vermeille
Brigadier-chef Clément Kovac
Vous vouliez servir votre pays.
Vous aviez choisi le beau métier de soldat. Vous en connaissiez les exigences et les risques. Vous n'avez pas hésité. Vous n'avez pas reculé. Vous êtes allés jusqu'au bout de votre engagement. Vous avez accompli votre devoir selon la haute idée que vous vous en faisiez. Vous avez fait vôtres les vertus militaires de discipline, de fidélité, de courage et d'honneur.
Vous êtes tombés dans une guerre où des assassins fanatiques et sans honneur cherchent à asservir par la terreur des hommes, des femmes et des enfants désarmés que
vous aviez mission de protéger contre cette violence aveugle et meurtrière.
C'était une noble mission. Vous l'avez accomplie noblement. Vous avez pris de grands risques, en partageant la vie quotidienne de ceux que vous deviez défendre
parce que vous saviez que vous ne pouviez pas les défendre de loin et que vous ne pourriez pas les protéger en vous protégeant vous-même. Vous avez mis votre vie en danger pour sauver d'autres vies, des vies innocentes. Aucune vie ne peut s'échanger contre une autre vie. La perte d'un être cher est irréparable et rien ne peut sécher les larmes d'un père, d'une mère, d'une épouse, d'un fils, d'une fille. Mais vos pères, vos mères, vos épouses, vos enfants peuvent être fiers de vous comme vous pouvez être fiers de leur courage et de leur dignité.
Vous n'êtes pas morts pour rien. Car vous vous êtes sacrifiés pour une grande cause. Vous avez défendu les plus belles valeurs de notre pays. Vous avez combattu dans une guerre juste engagée contre une tyrannie qui emprisonnait tout un peuple, qui
opprimait les femmes, qui maintenait les enfants dans l'ignorance et qui avait transformé tout un pays en base arrière du terrorisme et de l'obscurantisme.
Vous n'êtes pas morts pour rien. Vous êtes morts pour la grande cause des peuples libres qui ont payé leur liberté avec le sang de leurs soldats.
On ne devient esclave que lorsque l'on n'a plus la volonté de se défendre.
L'armée française, c'est l'affirmation par le peuple français de sa volonté de demeurer libre et de ne jamais devenir l'esclave de quiconque.
L'armée française, ce n'est pas seulement un instrument parmi d'autres d'une politique. L'armée française, c'est l'expression la plus achevée de la continuité de la
Nation française dans l'Histoire
L'armée française, c'est l'expression de la détermination constamment renouvelée de la France à défendre l'idée qu'elle se fait d'elle-même, de sa vocation dans le
monde et d'une certaine idée de l'Homme profondément ancrée en elle.
Si la France a passé avec la liberté du monde « un pacte multiséculaire » elle le doit d'abord à son armée. L'armée française n'est pas séparée du reste de la
Nation française car l'armée française fait corps avec la Nation française.
Soldats qui êtes morts pour la France, pour accomplir la mission qu'elle vous avait confiée, soldats qui avez rejoint par-delà la mort la longue cohorte de tous
ceux qui sont tombés un jour au champ d'honneur, vous êtes à votre tour aujourd'hui comme le furent ceux qui vous ont précédés, vous êtes le visage meurtri de la France, le visage dans lequel la
France reconnait ses plus belles valeurs humaines.
Soldats, vous êtes partis en pleine jeunesse en emportant avec vous les promesses d'une vie heureuse. Mais nul ne vous a volé votre destin. Soldats, vous avez vécu
et vous êtes morts en hommes libres. Pour vos proches, pour vos frères d'armes, pour tous les Français qui aiment profondément leur pays, soldats, vous resterez à jamais des exemples dont la
France se souviendra et dont chacun d'entre nous se souviendra au milieu des épreuves de la vie.
Capitaine Thomas GAUVIN,
Vous étiez sorti de Saint-Cyr il y a 3 ans. Major de votre promotion, vous aviez choisi le 1er Régiment de Chasseurs Parachutistes. Cet engagement, vous l'avez
porté avec passion. Chuteur opérationnel, chef de section commando parachutiste, vous aviez pour la première fois emmené votre section en opération l'an dernier en République
centrafricaine. En Afghanistan, vous aviez montré à nouveau que commander, c'était faire partager à vos hommes votre énergie, le sens de votre engagement et de votre mission.
Adjudant-chef Jean-Marc GUÉNIAT,
Vous aviez rejoint le 17ème régiment du génie parachutiste de Montauban comme engagé volontaire en 1994. Vos supérieurs avaient très vite remarqué vos qualités et
vous avaient dirigé vers l'école du génie d'Angers, où vous aviez accédé au corps des sous-officiers. Chuteur opérationnel, instructeur commando, vous aviez montré votre bravoure au cours de
nombreuses opérations en Afrique et dans les Balkans. A chaque fois, vous aviez passionnément aimé transmettre vos connaissances et votre savoir- faire aux jeunes soldats que vous
commandiez.
Adjudant-chef Laurent MARSOL,
Après avoir fait votre service militaire en 1998, vous vous étiez engagé à l'école nationale des sous-officiers d'active. Major de votre promotion, vous aviez
rejoint le 1er régiment de chasseurs parachutistes. C'était il y a 10 ans. Chuteur opérationnel, commando parachutiste, vous aviez une grande expérience des opérations. C'était la 3ème fois que vous étiez engagé en Afghanistan. Vous aviez
à cœur de faire partager à vos hommes votre expérience et votre connaissance du terrain.
Adjudant-chef Emmanuel TECHER,
Vous aviez rejoint le 17ème régiment du génie parachutiste il y a 17 ans, à l'issue de votre formation à l'école des sous-officiers d'active des transmissions. Très
vite, vous aviez opté pour le métier de sapeur et la formation aux techniques de combat. Vous aimiez l'action, vous aimiez le terrain. Vous étiez un sous-officier supérieur parmi les meilleurs et les plus expérimentés, comme vous l'aviez prouvé lors de nombreuses opérations, en Afrique et dans les
Balkans.
Maître Benjamin BOURDET,
C'est votre amour de la mer qui vous a mené à servir votre pays. Natif de l'ile de Ré, vous étiez entré dans la marine nationale en 2003 comme fusilier marin et
vous aviez progressé dans cette spécialité jusqu'à recevoir en 2008 votre béret vert de commando marine. C'était l'aboutissement de votre vocation. Au sein du commando JAUBERT, vous aviez notamment participé à la lutte contre la piraterie dans l'océan Indien. Vous aviez alors prouvé vos qualités de tireur
d'élite et votre très grande bravoure.
Sergent Sébastien VERMEILLE,
Vous aviez commencé votre carrière dans l'infanterie de marine, au 1er puis au 21ème RIMa. Vous aviez été engagé au Kosovo puis au Tchad. Il y a 2 ans, vous aviez
choisi de combattre avec d'autres armes et de devenir un « soldat de l'image » comme opérateur audiovisuel. En Afghanistan, où vous aviez déjà été déployé comme marsouin, vous étiez un témoin engagé, talentueux et courageux. Grâce à vous, nos compatriotes pouvaient
partager le déroulement de vos missions et comprendre le sens des engagements de la France.
Brigadier-chef Clément KOVAC,
Vous aviez rejoint le 1er régiment de chasseurs à Verdun en 2007. Vous étiez un expert du char AMX 10 RC, que vous pilotiez avec une grande habileté, quelles que
soient les difficultés du terrain. Après un premier engagement en Nouvelle-Calédonie, vous faisiez en Kapisa l'expérience de votre première opération extérieure de longue durée. Vous aviez prouvé
votre grande rigueur et votre endurance dans un poste très exposé où vous avez acquis toute la confiance de vos chefs.
<<Honneur et Patrie >> Vous connaissiez mieux que quiconque le sens de ces deux mots. Vous les avez fait vivre. Puissent-ils toujours se trouver de jeunes Français qui vous ressemblent pour que les générations futures comprennent encore leur signification.
<<Honneur et Patrie >> La France tout entière s'incline sur vos cercueils.
Le fichier ci-dessous, au format pps, nous est transmis par Michel Fries.Créé et mis en ligne par(Robert ??),le pps raconte ,en texte et images,le déroulement qui a amené le soldat inconnu sous
l'Arc de Triomphe.
Le monde entier disait : la France est en danger ; Les barbares demain, camperont dans ses plaines. Alors, cet homme que nous nommions << l'étranger >> Issu des monts latins ou des rives hellènes
Ou des bords d'outre-mer, s'étant pris à songer Au sort qui menaçait les libertés humaines, Vint à nous, et, s'offrant d'un cœur libre et léger, Dans nos rangs s'élança sur les hordes germaines.
Quatre ans, il a peiné, saigné, souffert. Et puis un soir, il est tombé dans cet enfer... Qui sait si l'inconnu qui dort sous l'arche immense, Mêlant sa gloire épique aux orgueils du passé N'est pas cet étranger devenu fils de France Non par le sang reçu mais par le sang versé ?
Pascal Bonetti, 1920
Extraits de « Légion notre mère, anthologie de la poésie légionnaire 1885-2000 », Éditions Italiques, ministère de la Défense
On retrouve l'histoire du soldat inconnu sur ce lien:link( Mémorial morts pour le France
80)
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